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Bao Shixiu : comment créer une nouvelle architecture de sécurité pour l’Asie

Discours de Bao Shixiu à la Conférence de l’Institut Schiller du 15 juin à New York. Un rapport de la conférence est disponible ici. Bao Shixiu est Professeur de sciences militaires et chargé de recherche à l’Académie des sciences militaires, Armée populaire de libération, Chine.

Mesdames et messieurs, chers amis,

C’est un grand plaisir pour moi de me retrouver dans cette belle métropole américaine qu’est New York, le Big Apple, à l’occasion de cette conférence annuelle de l’Institut Schiller. Je pense que ce symposium nous fournira la possibilité de renouveler des amitiés et d’explorer de nouvelles voies de coopération. Tout d’abord, je voudrais faire part de mes sincères remerciements à Mme Helga Zepp LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller, pour l’accueil chaleureux et l’efficacité avec laquelle cette conférence a été organisée.

Retour historique sur l’ancienne Route chinoise de la soie

La Route de la soie est un ensemble de routes commerciales et de transmission de la culture qui ont joué un rôle central dans les échanges économiques et culturels pour des régions entières du continent asiatique. Cet ensemble reliait l’Ouest et l’Est en permettant le contact entre des commerçants, des pèlerins, des moines et des soldats, de la Chine jusqu’à la Méditerranée, au cours de plusieurs périodes. S’étendant sur 7000 km, la Route de la soie prit son nom du commerce lucratif de la soie chinoise qui eut lieu tout au long de son parcours, et qui commença au cours de la dynastie Han (206 av. J.C. à 220 ap. J.C.).

Il y a plus de 2100 ans, Zhang Qian (env. 164-114 av. J.C.), l’envoyé de la dynastie Han, organisa l’expansion des routes commerciales vers l’Asie centrale. Depuis lors, des denrées telles que la soie, le thé, la porcelaine ont été transportées à travers ces routes commerciales depuis Chang’an (aujourd’hui Xi’an, capitale de la province de Shaanxi) jusqu’en Asie centrale et occidentale, et même jusqu’en Europe. Des produits en provenance de ces destinations prirent le chemin inverse vers la Chine.

Ce commerce le long de la Route de la soie fut un facteur significatif dans le développement des civilisations chinoise et du sous-continent indien, de même que la Perse, l’Europe et l’Arabie. La route ouvrit des échanges économiques et politiques entre ces civilisations très distantes les unes des autres. Même si la soie était certainement le principal produit chinois, plusieurs autres biens ont été échangés, ainsi que des technologies diverses. Des concepts religieux et philosophiques ont été partagés. En plus du commerce à visée économique, la Route de la soie servit de lieu d’échange culturel entre des civilisations s’organisant en réseau.

Après la dynastie Tang (618-907 ap. J.C.), le centre politique de la Chine fut transféré vers le Nord et son centre économique se déplaça vers la côte Est et les régions du Sud. Le trafic maritime devint le moyen privilégié pour le transport de marchandises et la Route de la soie fut progressivement abandonnée.

Qu’est-ce que la Nouvelle Route de la soie ?

Le seul fait de mentionner la Route de la soie évoque des souvenirs des bons vieux temps pour les régions occidentales de la Chine. Aujourd’hui, des plans sont dressés pour ramener ces jours glorieux, alors que la Chine propose une version moderne de cette route commerciale célèbre dans le monde entier. Dans un discours prononcé en septembre 2013 à l’université Nazarbaïev au Kazakhstan, le Président chinois Xi Jinping a proposé d’établir une Ceinture économique de la Route de la soie, similaire à la route commerciale d’il y a plus de 2000 ans, afin de stimuler les relations économiques entre la Chine et les pays d’Eurasie. Le projet transeurasien concernerait plus de 3 milliards de personnes, et représenterait le plus grand marché du monde, un marché doté d’un potentiel sans pareil.

Même si la vieille Route de la soie fut par la suite remplacée par le trafic maritime, la Chine et les pays d’Asie centrale ont de bonnes raisons de raviver cette liaison historique, dans un esprit de coopération et d’entraide mutuelle.

Comparé à il y a 2000 ans, les modes de transport actuels entre la Chine et les pays d’Asie centrale sont plus rapides et efficaces. La ligne ferroviaire entre la Chine et les pays d’Asie centrale est un élément majeur du nouveau Pont terrestre eurasiatique. L’autoroute chinoise rejoint la E40 européenne à travers l’Asie centrale. La Chine a également ouvert des liaisons aériennes vers les principales villes d’Asie centrale, telles Almaty, Tachkent, et Douchanbé. De plus, la Région autonome chinoise du Xinjiang Ouïgour possède 12 terminaux terrestres le long de sa frontière avec le Kazakhstan et le Tadjikistan.

Un réseau complet de transports traversant la Chine et les pays d’Asie centrale, incluant des chemins de fer, des routes et des aéroports a maintenant été érigé. La Route de la soie devrait par conséquent renaître bientôt.

Une nouvelle architecture de sécurité pour l’Asie

A un moment où les tensions émergent dans beaucoup de régions d’Asie, les dirigeants des 26 pays membres de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) a adopté une déclaration historique lors d’un récent sommet à Shanghai. Cette déclaration met en lumière la grande volonté des dirigeants à travailler ensemble dans un environnement international de plus en plus complexe. La réussite de ce sommet peut avoir surpris de nombreux observateurs. Mais le fait que les dirigeants de ces pays ont pu formuler une réponse collective aux défis communs montre bien que les pays asiatiques restent fidèles à leur volonté de discuter entre eux pour résoudre leurs problèmes. De plus, ils sont tout à fait disposés à jouer un rôle de premier plan dans les affaires régionales.

Cette volonté croissante de coopérer est enracinée dans les aspirations partagées des pays asiatiques pour la paix et le développement. Tout en redoublant leurs efforts pour stimuler la croissance économique, améliorer les niveaux de vie et maintenir la stabilité sociale, ils doivent cimenter leurs liens les uns avec les autres au plus grand bénéfice de tous.

Prenez la Chine, par exemple. Cette économie qui émerge à grande vitesse est prête à partager les possibilités offertes avec ses voisins, par l’intermédiaire de la Ceinture économique de la nouvelle Route de la soie et de la Route maritime de la soie du 21e siècle. Elle a besoin en même temps de leur coopération pour faire face à des problèmes tel que le terrorisme, la criminalité transfrontalière et le trafic de stupéfiants.

L’Asie a été un moteur essentiel de la reprise économique globale suite à la crise financière de 2008. Le développement soutenu de l’Asie, qui compte pour environ deux-tiers de la population mondiale et un tiers de son PIB total, est un bienfait pour l’humanité. Le rôle de la CICA dans cette dynamique devrait être reconnu à sa juste valeur.

Lors du dernier sommet, le Président chinois Xi Jinping, en tant qu’hôte de la conférence, a exposé un nouveau concept de sécurité pour l’Asie, en proposant de travailler à une sécurité commune, complète, et soutenable. Dans son discours d’ouverture, le Président Xi a également proposé de faire de la CICA un espace de dialogue pour la sécurité et la coopération, couvrant l’ensemble de l’Asie.

Il a déclaré : « Aucun pays ne devrait chercher une sécurité absolue pour lui tout seul, aux dépens des autres. On ne peut avoir la sécurité pour un seul ou un nombre limité de pays, tandis que les autres restent exposés au danger. Une alliance militaire orientée contre un tiers n’est pas susceptible de garantir la sécurité régionale commune. »

Tel que je le comprends, l’intérêt commun, l’inclusion, la coopération et la soutenabilité sont quatre piliers de la Nouvelle architecture de sécurité pour l’Asie ; et une sécurité s’appliquant à tous les pays d’Asie en est le concept clé.

La Nouvelle architecture de sécurité est mise au défi par certaines personnes

Bien sûr, l’Asie est un continent ouvert. Elle accueille à bras ouverts les principales puissances mondiales, telles que les Etat-Unis. Mais si ceux-ci doivent s’impliquer dans la région, ils doivent en respecter les réalités et les traditions. Nous avons vu ces dernières années de nombreux cas où la recherche de la sécurité nationale a conduit à la déstabilisation de pays en Asie.

Malheureusement, de telles pratiques n’ont pas été abandonnées. En dépit de ses prétentions à ne pas vouloir prendre position dans des disputes territoriales entre la Chine et certains de ses voisins, Washington a ouvertement soutenu ses alliés impliqués dans ces disputes, amenant de nombreux analystes chinois à tirer la sonnette d’alarme par rapport à ce qu’ils perçoivent comme un retour à une politique d’endiguement.

Les faits passés parlent d’eux-mêmes. Lorsque le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a pris ses fonctions en 2009, il a adopté une nouvelle donne stratégique, visant à rééquilibrer la présence américaine dans la région pour consolider sa domination.

La mer de Chine du Sud est une vaste région couvrant quelque 3,5 millions de km2. Le titre de propriété chinois sur ces îles remonte à une période bien antérieure à l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique du Nord la première fois en 1492, et aux voyages de Ferdinand Magellan au cours du 16e siècle.

Mais les Etats-Unis utilisent les Philippines et le Vietnam pour gêner la Chine, en faisant monter la tension dans ces eaux. Il est évident que la recherche légitime de pétrole et de gaz par la Chine dans cette région a été interrompue par des vaisseaux vietnamiens. Cependant, lors d’un forum sur la sécurité régionale, le Shangri-La Dialogue de Singapour, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a prétendu que les actions de la Chine « déstabilisent » la région Asie-Pacifique. Son discours a, bien entendu, été immédiatement réfuté par des experts. Un observateur a déclaré que la promptitude de Washington à pointer la Chine du doigt était un prétexte pour se rapprocher de certains pays d’Asie sur des questions de sécurité, dans une tentative de maintenir sa présence malgré de larges coupes dans son budget militaire.
Le Président Xi a fait remarquer que « les problèmes de sécurité en Asie devraient être résolus par les Asiatiques eux-mêmes, car ils sont capables d’arriver à la paix régionale et à la stabilité à travers la coopération ».

Oui, « les problèmes de sécurité en Asie devraient pouvoir être résolus par les Asiatiques eux-mêmes ». Les autres joueurs devraient par conséquent se retirer d’eux-mêmes du jeu.

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