Voici, une fois de plus, la communauté atlantique, France et Grande Bretagne en tête, prête à porter le sabre contre la Syrie de Bachar al-Assad, accusée sans la moindre preuve d’avoir utilisée massivement l’arme chimique contre la rébellion à l’Est de Damas.
Peu importe si de toute évidence, cette prétendue attaque chimique est totalement invraisemblable. Le gouvernement de Bachar al-Assad aurait-il été assez stupide, pour utiliser ces armes au moment même où une délégation de l’ONU venait d’arriver en Syrie, à sa demande, pour enquêter sur trois incidents de possible utilisation d’armes chimiques par les rebelles au cours de la guerre ?
Plus c’est invraisemblable, cependant, et plus ça marche, comme à l’époque où l’équipe de Tony Blair accusait Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive pour justifier l’action militaire occidentale. Et c’est Laurent Fabius, notre Ministre des Affaires étrangères, qui s’est levé aujourd’hui pour exiger une "réaction de force" occidentale et même russe, s’il s’avère que Bachar al-Assad a vraiment déployé les armes chimiques.
Pour tenter d’expliquer les tenants et les aboutissants de cette escalade soudaine et brutale, nous avons joint Bassam Tahhan, spécialiste franco-syrien de géopolitique et porte-parole en France du Rassemblement pour la Syrie.
# François
• 23/08/2013 - 12:57
Je suis tous les sites d’info alternative sur la Syrie et suis convaincu à 100% que le gaz a été utilisé, mais par les terroristes.
Je suis d’accord avec S&P, avec Bassam Tahhan.
Le problème n’est pas là.
Le problème est que tous les mé(r)dias mainstream sans exception et tous les hommes/femmes politiques de gauche et de droite sont sur la même longueur d’onde.
Je n’arrive pas à voir comme en Belgique avec Laurent Louis, ou en Angleterre avec The Guardian ou the Independant, des voix d’opposants à cette agression que l’on fait en Syrie.
Quand monsieur Cheminade est interviewé, il focalise sur les banques, Glass Steagall alors que la Syrie risque de nous exploser à la tête.
# Antoine
• 23/08/2013 - 22:36
C’est simplement parce qu’un Glass-Steagall mondial, c’est passer logique d’affrontement à une logique de coopération.
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