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Allemagne/élections : le Büso à l’assaut du Bundestag !

Le 22 septembre auront lieu les élections allemandes pour le Bundestag. Alors qu’Angela Merkel fait tout pour éviter les questions fondamentales, les 38 candidats de notre parti frère, le Büso, font campagne dans six Länder. Entretien pour notre journal Nouvelle Solidarité avec Kasia Kruczkowski, candidate dans la deuxième circonscription du Land de Essen.

Le message du Büso : « Le bien commun plutôt que le fascisme ! Le Glass-Steagall maintenant ! »
Le message du Büso : « Le bien commun plutôt que le fascisme ! Le Glass-Steagall maintenant ! »

Quel est votre message pour ces élections ?

Sortir de la crise nécessite une détermination absolue à rompre avec l’idéologie verte décroissante, le libre-échange et le fascisme financier qui les accompagne. Le plus important pour cela est d’établir un système de séparation bancaire sur le modèle du Glass-Steagall. Le secteur bancaire retrouvera alors le caractère respectable des « banques industrielles » et les financiers ne pourront plus piocher dans l’épargne privée pour spéculer ou sauver les spéculateurs comme à Chypre. Les banques d’affaires insolvables seront mises en faillite. Puis nous créerons du crédit productif pour nourrir l’économie réelle existante, et développer une nouvelle économie, comme l’esquisse notre vidéo « une vision pour l’avenir ».

Dans quel contexte politique se déroule cette élection ?

C’est un moment très tendu ! Tous les évènements dont le Büso a averti, le danger de guerre et l’écroulement complet du système financier international en particulier, se précipitent sur nous à toute allure. Aucun homme raisonnable ne peut encore croire les gardiens du temple qui expliquent que la crise sera bientôt finie ou, du moins, qu’il y a une volonté sérieuse de la résoudre.

Comment a-t-on réagi en Allemagne aux menaces d’attaque contre la Syrie de la part des Américains, des Anglais et des Français ?

Au regard du danger grandissant que la crise au Moyen-Orient n’aboutisse à une guerre mondiale thermonucléaire, les campagnes des partis représentés au parlement jusqu’à maintenant ressemblent à de mauvais contes de fée. Ils propagent leur idéologie comme si l’Allemagne se trouvait dans un vide historique et stratégique total. La population allemande ne veut pas d’intervention militaire, elle comprend vite où sont les causes du problème, et qu’il ne pourra être surmonté que par un plan de paix.

En France, l’Allemagne est souvent présentée comme un modèle à suivre pour la politique de l’emploi. Quelle est la situation économique et sociale ?

C’est en Rhénanie du Nord-Westphalie que l’on peut voir de la manière la plus criante les conséquences dévastatrices de la politique de désindustrialisation. Cette région était à l’époque animée d’un esprit pionnier, où l’augmentation de la productivité et le bien-être de la population étaient l’objectif déclaré de l’économie. Mais depuis la dernière décennie, la région a pris une tout autre direction, fixée par l’idéologie verte, qui relègue déjà pratiquement au passé l’Allemagne en tant que plus important site industriel de l’Europe. Sur les cinq dernières années, ce sont plus de 37 000 dossiers de mise en règlement judiciaire qui y sont déposés chaque année, dont un tiers concerne des entreprises. C’est un symbole de ce qui attend les autres régions aussi, avec l’endettement catastrophique des communes, le fort taux de chômage, la paupérisation de la population et les coupes drastiques dans la santé et le système social.

C’est le résultat de la politique partagée par les différentes couleurs politiques, qui a transformé les emplois qualifiés bien payés des secteurs productifs, générateurs de vraie richesse, en jobs mal payés dans les services.

Quelles étaient les conditions requises pour pouvoir présenter des candidats ?

En quelques semaines, nous avons dû rassembler pour chaque Land 2000 signatures de soutien de citoyens, ainsi que 200 pour chaque candidat.

A quoi ressemble votre campagne sur le terrain ?

Nous intervenons dans les évènements organisés à l’occasion des élections, nous tenons tous les jours des tables d’information dans la rue, avec distribution de tracts, et nous contactons les gens de toutes les manières possibles pour contourner la faible couverture que les médias nous accordent.

Comment les Allemands réagissent-ils à ces élections ?

« Quelle campagne ? » La plupart sont très choqués de voir qu’il n’existe pas de vraie campagne, car tous les partis établis restent dans le même cadre idéologique systématique qui arrange le monde de la finance. Même ceux qui ont l’habitude de voter pour le moindre mal le remarquent. Beaucoup sont enthousiasmés par notre approche et notre programme de reconstruction économique, qui les inspirent et les poussent à s’activer eux-mêmes.

Sont-ils prêts à s’attaquer à la finance ?

Les citoyens sont en colère contre les pratiques débridées des banques, mais beaucoup adoptent une attitude impuissante : « On ne peut rien faire ! Ils sont trop puissants ! » Or c’est justement à cela que s’attaque la séparation des banques ! Quand on explique aux gens pourquoi ce concept simple est le premier pas nécessaire, beaucoup s’étonnent que ce combat, pleinement en cours aux États-Unis et en Europe (Italie, Suisse), ne soit pas encore massif en Allemagne.

En France, beaucoup de citoyens n’ont plus confiance en leurs hommes politiques, est-ce pareil en Allemagne ?

Bien sûr ! Malheureusement, chez beaucoup cela s’exprime par le pessimisme et l’apathie. Mais quand la direction politique ne prend plus en compte la volonté du peuple, c’est le devoir du citoyen que de devenir actif. De plus en plus d’hommes et de femmes y sont prêts en Allemagne.

Un message pour les Français ?

L’Europe n’a pas besoin d’une élite financière qui nous dicte la marche à suivre, mais d’Etats-Nations qui redeviennent souverains et s’engagent mutuellement dans un programme de développement international. Sur cette base, la coopération de la France et de l’Allemagne peut faire naître l’Europe des patries, une véritable vision d’avenir. En Allemagne, c’est le Büso, avec Helga Zepp-LaRouche, qui porte cette vision, en France, S&P avec Jacques Cheminade. Alors rejoignez-nous !

Propos recueillis par Johanna Clerc

« Une vision pour l’avenir », vidéo de campagne du Büso (VF)

Lien de la vidéo : solidariteetprogres.org/futur-allemagne-nucleaire-fusion

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  • petite souris • 19/09/2013 - 13:17

    .........hâte d’avoir les résultats de ces 6 länder !!!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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