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Régulation : Tour de Babel ou taux à deux vitesses de LaRouche ?

Le 28 janvier 2008 (Nouvelle Solidarité) — Organisé à l’initiative du Premier Ministre anglais Gordon Brown, le mini-sommet du « Quatuor européen » réunissant ce soir l’Angleterre, la France, l’Allemagne et l’Italie pour définir une approche commune « au chevet de la crise financière », ne semble pas sortir, dans le meilleur des cas, des délires technocratiques caractéristiques de cette « impuissance congénitale » qui frappe sans exception nos dirigeants.

Si Gordon Brown, avec l’appui d’Angela Merkel qui s’autoproclame sans rougir championne de la transparence vis-à-vis des hedge funds, martelait dans une colonne du Financial Times que les turbulences actuelles constituaient « une opportunité de réformes », Londres persiste à bloquer, avec le soutien de Berlin, la proposition italienne pour créer un corps de règles unique pour réguler les marchés européens.

Comme l’écrit Les Echos, « Les Britanniques restent envers et contre tout les militants de la ‘régulation légère’ et du refus du protectionnisme. » Leur solution, à part « un système d’alerte en amont », consiste à confier toute la responsabilité de la régulation au FMI qui deviendrait une sorte de garant de la stabilité financière mondiale.

Pour sa part, lors de ce mini-sommet, Nicolas Sarkozy devrait faire front unique avec Romano Prodi et défendre la proposition formulée lors de la réunion des ministres des finances des mêmes pays le 14 janvier à Londres par le ministre italien de l’Economie Tommaso Padoa-Schioppa, également président du comité économique et financier du FMI. Egalement à la recherche d’un « prêteur en dernier ressort », ce dernier pense qu’il faut maintenant mettre en place ce qu’on s’est refusé de faire lors de l’adoption de l’euro : renforcer la surveillance des systèmes bancaires en créant un système de surveillance unique et mettre en place des règles communes à l’Europe...

Il s’agirait, au moins, d’accroître le rôle des trois « super-régulateurs européens » dans trois domaines :

  • Les marchés qui sont surveillé par le CESR (Committee of European Securities Regulators), et dont fait partie pour la France l’Autorité des Marchés Financiers (AMF)
  • Les assurances et les caisses de retraite, surveillées par le CEIOPS (Committee of European Insurance and Occupational Pensions Supervisors).
  • Les banques sous la houlette du CEBS (Committee of European Banking Supervisors) composé de représentants des autorités de supervision bancaire et des banques centrales, y compris de la BCE.

Si le regroupement de ces trois agences est supposé donner « plus de transparence », le quotidien économique Les Echos, en levant le voile sur ce qui se dit en coulisse et en employant des termes assez inhabituels, estime que le mini-sommet cherche également « à répondre à la triple interrogation qui taraude tous les pays aujourd’hui : comment éviter au système financier international de s’effondrer, comment sauvegarder la croissance mondiale et comment s’assurer que ce type de crise ne se répètera pas à l’avenir. »

Le Figaro, pour sa part, estime que « Paris souhaite même aller plus loin. Depuis quelques jours, les dirigeants français font la tournée des capitales européennes pour tenter de les convaincre de la nécessité d’organiser un sommet des (quinze) chefs d’Etat de la zone euro. Cette fois, la tâche sera encore plus difficile puisqu’à l’opposition traditionnelle de Londres s’ajoute désormais celle de l’Allemagne. Farouchement attaché à l’indépendance de la BCE, Berlin craint que cette initiative ait pour but d’exercer des pressions sur la banque centrale pour qu’elle mène une politique monétaire plus accomodante. »

Confirmant cette analyse, une dépêche d’AFP remarque que le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung s’inquiète de la tentation interventionniste de Paris. « Par nature, les hommes politiques français cherchent à faire intervenir l’Etat pour résoudre les problèmes », souligne-t-il, alors que Londres privilégie une meilleure autorégulation du secteur financier.

Il est certain qu’à l’heure actuelle, il ne sert à rien de vouloir rajouter des étages supplémentaires à cette vaste tour de Babel de la régulation bancaire, surtout si l’on persiste à faire l’impasse sur le problème fondamental qu’aucun dirigeant n’a eu le courage de traiter : celui de la remise en cause de la dictature des marchés.

La nouvelle proposition formulée hier par Lyndon LaRouche préconisant l’adoption de taux à deux vitesses - pénalisant d’une part la spéculation avec des taux élevés tout en favorisant d’autre part l’économie productive avec des taux avantageux - arrive donc à point nommé. Elle constitue la seule alternative réaliste créant une dynamique mettant sur la table la primauté du politique sur le financier.

Puissent nos dirigeants, comme le formulait un jour le président du Mexique Lopez Portillo, « écouter les sages paroles de Lyndon LaRouche ».

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25 May 2020
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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