La grâce présidentielle partielle dont a bénéficié l’ancien chef de cabinet de Dick Cheney, Lewis Libby
3 juillet 2007(LPAC) - La grâce présidentielle partielle dont a bénéficié l’ancien chef de cabinet de Dick Cheney, Lewis Libby, est le résultat d’un compromis, selon Lyndon Larouche, bien qu’elle n’enlève en rien à la condamnation. Il est vrai qu’une grâce totale pour Libby, pour laquelle Cheney militait, aurait eu cet effet. Dans ce sens, la décision mi-figue mi-raisin de Bush peut-être considérée comme un croc-en-jambe contre Cheney.
LaRouche insiste que le personnage de Libby n’a pas grande importance. En réalité, ce n’est que le départ de Cheney qui peut nous tirer de la crise actuelle. La seule vraie question est de savoir ce que Cheney fera s’il n’est pas tout de suite écarté du pouvoir.
Une avalanche de déclarations a été faite pour dénoncer la décision de Bush, mais, remarque LaRouche, faire ces déclarations sans pour autant entreprendre les démarches nécessaires à la destitution immédiate de Cheney n’est que le reflet d’une phase avancée d’impuissance politique.