Communiqué sur la crise financière, à l’attention des rédactions
le 22 septembre 2008
par Helga Zepp-LaRouche
Fondatrice et présidente internationale de l’Institut Schiller
Présidente du parti politique allemand BüSo (Mouvement des droits civiques-solidarité)
LaRouche avait raison !
La plupart des prévisionnistes, experts, économistes, chroniqueurs économiques et autres commentateurs, qui nous chantent aujourd’hui en chœur que personne n’aurait pu prévoir la crise systémique actuelle, viennent enfin de démontrer, par cet aveu hors du commun, qu’ils doivent décidément changer de métier.
Nadine Oberhuber vient d’écrire dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) un article intitulé : « Effondrement ou sauvetage », relatant un scénario qui circule chez les économistes. Elle y affirme que « le coeur du système est menacé. Ce processus est en cours depuis longtemps et ne peut plus être arrêté. Lorsque Lyndon LaRouche, un adversaire du système financier, avançait cette thèse, tout le monde rigolait. Mais aujourd’hui, il y a aussi des économistes renommés qui le disent. »
Permettez-moi de vous présenter un autre scénario : ceux-là doivent commencer à rire jaune, et bientôt, ils ne riront plus du tout. De plus, Mme Oberhuber ferait bien de revoir sa grammaire, car elle a utilisé de façon erronée l’adverbe « aussi ».
En effet, parmi ceux qui, à travers le monde, ont une petite idée de ce qu’est l’économie réelle, Lyndon LaRouche est considéré comme l’économiste le plus renommé, celui qui, en fin de compte, a toujours vu juste dans ses prévisions, tandis que ceux qui faisaient la promotion du libre-échange se sont lamentablement plantés.
A la différence de ces idéologues, LaRouche n’élabore pas ses analyses en regardant dans une boule de cristal, mais en faisant appel à une méthode scientifique qui trouve ses racines dans les travaux de Leibniz, Riemann et Carey.
Je ne peux que recommander fortement à Mme Oberhuber, entre autres, de visionner la conférence internet de Lyndon LaRouche, enregistrée le 25 juillet 2007., où il prédit l’avenir du système financier trois jours avant qu’explose la crise des subprime.