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Les analyses de Jacques Cheminade

La grande illusion française

Ce que nous avions ici annoncé depuis longtemps se produit : le système monétaire international est en chute libre. La réalité se venge d’un ordre injuste fondé sur l’appât du gain et la création de richesses fictives. Les tigres asiatiques, le Japon, l’Amérique latine et les pays producteurs de matières premières sont frappés de plein fouet. L’onde de choc se propage dans le monde entier parce qu’il s’agit d’une crise du système mondial. Nous assistons en direct au krach des marchés financiers et de leurs idéologues intégristes. Cependant, plus que jamais aveugles face à la réalité, l’Europe continentale et la France se croient ou feignent de se croire préservées de la crise. La presse et les responsables politiques véhiculent l’image d’un Euroland prospère ou, du moins, tirant son épingle du jeu au détriment des autres. Vision imbécile de seigneur féodal pensant que son château ne sera pas touché par la peste, vision propagée par Jacques Chirac, Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et toute notre bureaucratie d’Etat permanente.

Pour Lionel Jospin, le Nouvel Observateur a inventé un curieux nom d’oiseau ; il serait un « libéral anti-libéral ». En bref, il croit que les « marchés capitalistes » sont un facteur d’efficacité économique, mais qu’il peut les « réguler » pour assurer une "justice sociale". Il est convaincu que l’Europe de Maastricht et d’Amsterdam n’est pas politiquement juste ou socialement équitable, mais considère que l’euro sera un bouclier économique dont on ne peut se passer. Cette recherche de l’équilibre des contraires et du balancement circonspect est typique du Sciences-po soixante-huitard. Ecoutons-le au congrès du Parti socialiste à La Rochelle : « Pour ma part, je reste ferme quant aux fins, mais je sais être souple quant aux moyens. » Cela vaudrait peut-être une bonne note àl’oral de sortie et cela vaut certainement les applaudissements de militants arrivés en grosses cylindrées, mais cela ne vaut rien face à la tempête.

L’on sifflera « les copains d’abord » tant qu’on voudra, mais l’euro ne sera pas un meilleur « bouclier » face au krach qu’hier la personne de l’ex-maréchal Pétain face aux nazis, quelle que soit la bonne ou mauvaise volonté qu’on y mette.

« La France préservée », nous dit l’aimable serviteur de l’ordre dominant qu’est devenu Jean-Paul Fitoussi. La France sera « si la crise s’aggrave, l’un des pays qui s’en tirera, avec des bleus, certes, mais avec le moins de blessures », nous dit Jean-François Kahn dans Marianne du 31 août. Et tous de faire choeur en accumulant belles paroles et arguments bien policés. Cela, malheureusement, évoque irrésistiblement la bureaucratie qui regarde son nombril et siffle dans le noir pour se rassurer. Examinons les arguments des sectateurs de « l’euro-bouclier ».

Tout d’abord, l’Europe, avec l’euro, serait une zone refuge. Une "conséquence sympathique" de la crise, comme ose le dire un analyste financier « de la place », est que les capitaux spéculatifs fuient les pays émergents et viennent se réfugier en Europe, et particulièrement en France. Cet effet serait renforcé parce que « les marchés » auraient plus à gagner en Europe continentale qu’ailleurs : les capitalisations boursières par rapport aux produits intérieurs bruts y sont en moyenne de 83 % (72% pour la France, 56% pour l’Allemagne et 44% pour l’Italie), alors qu’en Grande-Bretagne, elle atteint 175% et aux Etats-Unis, 143%. Il resterait donc du grain à moudre et un effet d’entonnoir devrait se produire : d’énormes quantités de liquidités mondiales se réfugiant dans une « zone euro » moins financiarisée et aux Bourses relativement moins dopées.

De plus, se réjouit-on, la baisse du prix des matières premières consécutive à la récession asiatique et à l’effondrement russe réduit le coût de nos importations et permet de compenser la baisse de nos exportations.

Dans un premier temps, en effet, c’est bien ce qui s’est produit : la hausse des Bourses américaine et européennes a été favorisée par le malheur des autres, et c’est pourquoi le CAC 40 est monté de 40% entre le début de l’année et la mi-juillet. Cependant, l’erreur est de croire que cela puisse durer. Ceux qui le font se bornent à extrapoler en niant le caractère systémique et mondial de la crise.

L’on peut en effet penser que dans une situation historique « normale », toutes choses égales par ailleurs, les demandes d’investissement en actions en Europe représenteraient en l’an 2000, selon Merrill Lynch, 1100 milliards de dollars pour 112 milliards d’émissions d’actions, une prospérité financière et monétaire se trouvant ainsi assurée pour le plus grand bonheur des spéculateurs. Le hic, c’est que la situation que nous vivons, il faut le répéter, est tout sauf normale. Il s’agit d’une crise systémique, non pas « asiatique » ou « américaine » mais de l’ensemble du système, qui détruit les fondements mêmes de l’économie. Si, comme le dit M. Fitoussi, les "ondes de choc" ne provenaient que des pays émergents, l’on pourrait encore penser que, parmi les pays occidentaux, la France soit l’un des moins exposés. C’est malheureusement la base même de ce raisonnement qui est fausse : les "ondes" viennent du système tout entier, non de l’un de ses composants !

Aussi, lorsqu’en se pourléchant les babines, un Antoine Jorzan, directeur chez Axa Investment Managers, déclare : « Le phénomène se rapproche de ce que l’on a observé aux Etats-Unis, à savoir une radicale relocation d’actifs au profit d’actions », il ne voit que le vent d’une richesse illusoire (richesse pour certains, c’est-à-dire ni pour les Etats, ni pour les économies physiques, ni pour les salariés) sans distinguer l’orage qu’il porte !

Ajoutons qu’il est économiquement stupide et moralement imbécile de se réjouir du malheur de ses partenaires, surtout à l’heure où, dans l’économie-monde, nous sommes tous embarqués sur le même bateau. Peut-on jouir longtemps d’avantages obtenus au détriment des exportateurs de matières premières et des pays émergents ? L’Europe peut-elle, comme une île isolée, se développer ou être préservée dans un monde qui s’effondre ? Avec la France au milieu ? Curieuse vision franco-centriste pour des libéraux se gargarisant de mondialisme.

Les arguments de ceux-là atteignent le comble de l’odieux et de la bêtise lorsqu’ils s’en prennent, comme ceux d’Yves Messarovitch dans les pages saumon du Figaro du 2 septembre, à ces pelés, ces tondus, ces galeux d’Asie dont viendrait tout le mal. Messarovitch accuse les « système asiatique » de « tromperies sur les bilans de grandes entreprises », de « détournement de l’aide étrangère à des fins personnelles et mafieuses », de « confiscation délictueuse du patrimoine économique national ». Cependant, lui-même et ses confrères présentaient ce même système en exemple il y a encore quelques mois, et en tous cas ne se regardent pas dans un miroir. Ils ne se demandent pas comment, par exemple, la Malaisie a pu accroître son Produit intérieur brut en dollars de 30% en cinq ans, pour se voir ensuite confisquer cette hausse en quelques semaines par la spéculation contre le ringgit et la Bourse malaisienne. Pas un mot sur George Soros, les fonds vautours et les spéculateurs pour qui, d’ailleurs, l’Europe deviendrait une aussi bonne proie que l’Asie.

Le second argument des sectateurs de la « France préservée » est que notre croissance ne se trouve plus assurée par les exportations, mais par les investissements et un réveil de la consommation intérieure. Les autres pays de l’Union européenne, avec lesquels se fait l’essentiel de nos échanges, se trouvant « en phase » avec nous, notre Produit intérieur brut - selon Bercy et Dominique Strauss-Kahn - dépasserait 3% en 1998 et ne chuterait que de 0,1% en 1999 par rapport aux prévisions : 2,7% au lieu de 2,8% !

Les bons professeurs de statistiques affirment que plus un chiffre est précis, plus il est douteux, surtout en matière de prévision économiques. En effet, répétons-le, si l’économie mondiale n’existait pas, cette prévision serait certainement vraie !

Enfin, dernier argument, la flambée de la Bourse ayant été beaucoup plus entretenue par les fonds anglo-saxons que par les placements des épargnants nationaux, un recul du CAC 40 n’aurait que de faibles incidences sur la consommation intérieure et pourrait, au contraire, réorienter les investissements vers des placements productifs. De plus, la baisse des valeurs boursières provoquerait un repli des investisseurs vers le marché des obligations (bons du Trésor) et il s’ensuivrait que le coût du crédit à long terme baisserait, ce qui pourrait consolider la reprise.

Encore une fois, il s’agit ici du raisonnement d’un universitaire ou d’un journaliste (ou d’un homme politique irresponsable), qui peuvent découper le réel à loisir et y projeter leurs illusions. Pour l’histoire véritable, c’est le contexte d’ensemble qu’il faut prendre en compte, celui de toute l’économie physique, productive, et non tel ou tel élément de l’économie comptable. Cet argument confond le bilan, les grands livres et l’analyse financière avec ce qui détermine la réalité économique, le développement ou non de l’ensemble des pays du monde.

Dans ces conditions, le président de la République représente-t-il au moins un élément de réalité et de raison ? Non, tout au contraire. Jacques Chirac, non content d’avoir abdiqué la souveraineté nationale au profit d’institutions européennes irresponsables, se prépare maintenant à livrer la France à un Fonds monétaire international (FMI) saisi par la banqueroute !

Rencontrant les ambassadeurs de France dans le monde, il a en effet rappelé qu’il avait proposé, au sommet des chefs d’Etat de Birmingham, au printemps, la transformation du comité intérimaire du FMI « en véritable organe de décision au niveau ministériel afin de renforcer sa légitimité » (sic). Le président compte sur son corps diplomatique pour « rassembler une très large coalition internationale autour de ce projet » car « si nous ne sommes pas capables de conduire rapidement les réformes nécessaires autour d’un FMI renforcé, nous serons à la merci d’une secousse brutale, dans tel ou tel pays émergent. »

Nous nous trouvons ici à l’opposé, à l’opposé absolu, de tout ce que le général de Gaulle, Jacques Rueff, Pierre Massé et Louis Armand ont jamais entrepris !

Le mot clé est « réformes ». Les uns et les autres répètent « réformes, réformes, réformes », comme autant de cabris, en parsemant d’inepties et d’absurdités leurs longues tirades analytiques.

En aucun cas cela n’apparaît plus clairement qu’en ce qui concerne la Russie. Pensons un instant à la situation actuelle. Revenons ensuite au 27 septembre 1997. En visite à Moscou, Jacques Chirac adressait à Boris Eltsine ce vibrant éloge : « Vous resterez dans l’histoire de la Russie et du monde comme l’homme qui lui a rendu sa liberté, son bonheur, sa puissance pour demain. » Et il se félicitait trois jours plus tard que « la Russie soit déjà tout à fait installée dans l’économie de marché ». Sans remonter aussi loin, prenons la déclaration du 27 août, faite devant la même conférence des ambassadeurs de France où M. Chirac s’illustra, par le ministre des Affaire étrangères de la gauche plurielle, Hubert Védrine : « Il n’y a, à mon sens, pas de véritable alternative à la politique judicieusement menée par les pays occidentaux depuis une dizaine d’années, en accompagnant Mickhail Gorbatchev puis Boris Eltsine. La mutation durera longtemps. Il ne faut pas abandonner cette politique de longue haleine sous le coup de l’émotion. Néanmoins, de leur côté, même s’ils le font à leur façon, les Russes ne vont plus pouvoir éluder certaines éformes. »

Réformes, réformes... Privatisations, flexibilité, déréglementation ; mais en faveur de qui ? Des prêteurs occidentaux ou du peuple russe ? Des banquiers ou de l’industrie ?

Mais laissons là les Russes et leur pays. Lionel Jospin nous dit à La Rochelle : « La France va mieux. Les Français se sentent mieux. » Terrible suffisance de nos élites, aujourd’hui de Lionel Jospin autant que naguère d’Alain Juppé, ne voyant la réalité que par le prisme des notes administratives de leur bureaucratie.

La Chine, Hong Kong et la Malaisie se battent contre les spéculateurs ; la Russie se soulève contre le FMI ; les presses américaine, anglaise et suisse, de Business Week à Fortune et du London Guardian au Neue Zuercher Zeitung, s’emplissent d’appels à la re-réglementation, à un nouveau Bretton Woods et à un New Deal à la Roosevelt, alors que nos dirigeants continuent à se soumettre et à s’adapter. Echaudé de toute hardiesse, Lionel Jospin - avec le même ton qu’un Edouard Balladur - parle d’« assagir » le système financier et monétaire international, comme si la folie pouvait être rendue raisonnable.

Et continue la chanson de la « France préservée ». L’espoir cupide de survivre aux dépens des autres s’est ainsi substitué à l’espérance d’en devenir le guide et l’exemple.

Pourtant, cet espoir même est condamné. L’euro aura exercé ses effets destructeurs mais, pris dans la tourmente de la crise mondiale, ne pourra jamais réellement exister. Les spéculations contre les « devises périphériques » (peseta, escudo, lire... ) commencent déjà à s’étendre, malgré les assurances conjuguées des bureaucraties d’Etat européennes et française. Le dollar, sur lequel on comptait pour assurer des taux d’intérêt bas (toujours le calcul comptable...) ne tient pas. Nous nous serons soumis pour rien, nous aurons perdu notre honneur pour rien.

Au niveau du monde, la France est comme ce salarié qui, au niveau de son pays, par peur de perdre son emploi ou de rater sa carrière, ne s’engage pas, se ment à lui-même, hésite et finalement se laisse tondre. Il est temps d’écarter l’illusion : la France n’est pas une île et l’Europe, un bouclier. Il est temps de revenir à ce qui, dans nos moments de mérite, nous permit de jouer un rôle inspirateur dans le monde :

  • le retour de l’Etat et d’une réglementation juste ;
  • la coopération et le co-développement international, fondé sur de grands projets infrastructurels, industriels et agricoles ;
  • un nouveau système financier et monétaire international, un Bretton Woods purgé de ses défauts ;
  • une démarche économique inspirée par l’esprit de notre plan de reconstruction d’après-guerre, notre planification indicative des cinq premiers plans, le plan Marshall et le New Deal de Roosevelt.

Nous devons défendre une telle démarche sur la scène internationale pour y devenir aiguillon et catalyseur. Seuls, en effet, nous ne pouvons rien, rien au sein de l’Europe telle qu’elle a été défigurée depuis l’entrée de la Grande-Bretagne et la libre circulation des capitaux de 1988, mais nous pouvons retrouver, vis-à-vis de tous, un rôle exemplaire.

Le risque est à prendre, comme de Gaulle le fit en juin 1940 ou Jean Jaurès pour arrêter la guerre. Il suppose de casser la règle du jeu. Rien n’assure de l’emporter, si ce n’est notre volonté, mais continuer comme on va mène sûrement au désastre, avec ou sans anesthésie.

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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