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Les analyses de Jacques Cheminade

« L’immigration choisie » de Nicolas Sarkozy :
pillage des cerveaux, précarité libérale

Les analyses de Jacques Cheminade sont publiées tous les quinze jours dans le journal Nouvelle Solidarité, sur www.solidariteetprogres.org ainsi que www.cheminade2007.org, et consitutent le principal regard du candidat à la présidentielle de 2007 sur l’actualité française et internationale.

Le samedi 22 avril, devant les nouveaux militants de l’UMP, Nicolas Sarkozy déclarait : « S’il y en a que cela gêne d’être en France, qu’ils ne se gênent pas pour quitter le pays qu’ils n’aiment pas. » Des propos faisant écho à la formule populiste empruntée par Philippe de Villiers à Jean-Marie Le Pen, « la France, tu l’aimes ou tu la quittes », qu’il avait lui-même bricolée à partir du vieux « America love it or leave it » des faucons américains pendant la guerre du Vietnam. C’est dans ce contexte pitoyable que le second projet de loi sur l’immigration de la deuxième présidence Chirac - après la loi du 26 novembre 2003 - se trouve actuellement examiné à l’Assemblée nationale.

Nous sommes ici les premiers à aimer notre pays, mais sa générosité et son hospitalité sont pour nous un élément indispensable de cet amour. Capables d’intégrer des étrangers à notre projet, nous devons en même temps assurer le développement des pays d’où ils viennent. Accueil et co-développement définissent ainsi la mission universelle de la France.

Le moins qu’on puisse dire est que le projet Sarkozy ne répond en rien à cette double exigence.

L’Assemblée nationale a déjà décidé qu’un étranger ne pourra obtenir un regroupement familial que s’il subvient aux besoins des siens, en fournissant des garanties sur des conditions de vie, en termes de logement et de ressources, que de nombreux Français, eux, n’atteignent pas. Le délai pour solliciter le regroupement est allongé, passant d’un an à dix-huit mois de séjour régulier. Pourtant, dans son ouvrage Libre, Sarkozy jugeait le regroupement familial intangible ! Aujourd’hui, l’électoralisme démagogique sur le dos des immigrés a balayé ses scrupules et ceux de l’UMP. En matière de nationalité, le conjoint d’un ressortissant français aura l’obligation de prouver quatre ans de vie commune, contre deux actuellement, pour devenir français et la carte de résident ne lui sera attribuée qu’au bout de trois ans de mariage - et non deux. Le conjoint étranger d’un Français devra, lui, présenter un visa de long séjour pour avoir droit à un titre de séjour. Si le couple s’est constitué en France, l’étranger devra donc retourner dans son pays d’origine pour chercher son sésame - un voyage long, coûteux et parfois dangereux, compte-tenu de la situation politique dans certains pays. Justement, l’asile politique se trouvera de fait limité : la France définit, comme les autres pays européens, une liste de « pays sûrs » vis-à-vis desquels les restrictions sur l’asile seront pratiquement prohibitives (procédure dite « prioritaire » - pour un refus). Il s’agit aujourd’hui du Bénin, du Cap vert, du Ghana, du Mali, de l’île Maurice, de l’Inde, du Sénégal, de la Mongolie, de la Géorgie, de l’Ukraine, de la Bosnie et de la Croatie. Le problème de telles listes est de figer la politique d’asile, alors que la situation politique des pays évolue et que des cas particuliers se posent.

La possibilité de recevoir automatiquement une carte de séjour après dix ans de clandestinité sur le territoire français sera supprimée, bien que des titres de séjour puissent être attribués au cas par cas. Cependant, la circulaire que le ministère de l’Intérieur a co-signée, le 21 février, avec son collègue de la Justice, laisse mal augurer d’une quelconque mansuétude. En effet, celle-ci incite les services préfectoraux et les procureurs à expulser les sans-papiers sans vérifier leur « amour de la France », « proposant même des convocations pièges pour interpeller les gens en préfecture » selon Agnès Herzog, du syndicat de la Magistrature. Ajoutons que les cartes de séjour temporaires, en général valables un an, pourront être retirées en cas de licenciement ou de maladie, si un traitement est jugé possible au pays d’origine.

Nous sommes loin de la « France terre d’accueil », d’autant plus que l’obtention d’un diplôme initial de langue française (DILF) conditionnera la délivrance de la carte de résident de dix ans. Le dispositif prévoit aussi une « formation à la citoyenneté », en rendant obligatoire le contrat d’accueil et d’intégration (CAI) expérimenté depuis 2002. Prises une à une, dans un autre contexte que celui de crise actuelle, chacune de ces mesures pourrait faire l’objet d’un réexamen ou d’une renégociation. Aujourd’hui, leur effet global sera d’encourager la clandestinité, pour échapper à la répression, et donc d’engendrer de la précarité.

Pire encore, « l’immigration choisie » crée les conditions d’un véritable pillage de cerveaux dans les pays du tiers-monde. Déjà, par exemple, le quart des médecins formés en Afrique subsaharienne va travailler dans les pays développés et 10 % seulement des étudiants boursiers que les pays maghrébins envoient en France pour s’y former reviennent dans leur pays ! Les titres de séjour « compétences et talents » de trois ans et le recrutement des meilleurs étudiants ne feront qu’aggraver cette situation.

La vérité est que la nécessaire régulation de l’immigration ne peut être mise en place que de deux façons : en assurant le développement des pays du tiers-monde pour y créer des emplois qualifiés et en créant avec eux des formules de co-développement et de partenariat. Mais la soumission à la mondialisation financière s’y oppose absolument, ce qui explique les choix de Sarkozy et la timidité de l’opposition socialiste.

La solution est de considérer à nouveau les êtres humains comme des êtres humains, et non comme des kleenex à trier et éventuellement à jeter après usage.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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