Appel
EN DEFENSE DE SPACETRAIN
A l’attention de Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, Messieurs les membres du gouvernement et Madame Régine Engström, Préfète du Loiret et de la région Centre-Val de Loire.
Cet appel a également été transmis aux membres des commissions en charge de l’aménagement du territoire et du développement durable, aussi bien de l’Assemblée nationale que du Sénat, tout comme ceux du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Nous, élus, responsables et simples citoyens,
CONSTATANT :
- que la crise de la Covid nous rappelle l’urgence de relocaliser notre industrie ;
- que la crise économique qui nous frappe se paie déjà en faillites et chômage ;
- qu’un plan de relance de 100 milliards est censé moderniser notre économie et « investir dans le futur » ;
- que les impératifs écologiques imposent de développer des transports en commun efficaces et moins polluants.
CONSTATANT que la start-up française Spacetrain, installée près d’Orléans, développe, sur ses propres fonds, un nouveau type de transport inspiré des travaux de Jean Bertin : un train à grande vitesse sur coussin d’air fonctionnant à l’hydrogène, alternative crédible à l’avion et à la voiture ;
CONSTATANT que ce type de transport permettrait de « reconnecter » nos territoires en désenclavant bon nombre de villes petites et moyennes. En effet, construire une ligne TGV reliant Paris au Havre n’a pas de sens car vu son poids, il n’atteindrait jamais sa vitesse optimale, alors que le Spacetrain pourrait relier ces deux villes en moins de 20 minutes. En réduisant ainsi les distances, grâce à la vitesse, l’aménagement du territoire s’en trouvera favorisé et du même coup, la productivité des activités humaines. De plus, construire ces nouvelles voies permettrait de libérer le réseau ferroviaire existant pour le transport de marchandises, condition indispensable pour faire reculer le « tout routier » dont on connaît les méfaits.
CONSTATANT que bien que Spacetrain remplisse toutes les conditions pour obtenir le plein soutien des pouvoirs publics, on ne cesse de lui dresser des obstacles. Depuis des années, cette start-up a frappé à toutes les portes pour obtenir la possibilité d’utiliser temporairement quelques kilomètres de l’ancienne voie de l’aérotrain, au nord d’Orléans. On s’est borné à lui répondre « soyez d’abord rentable », alors que 80 % des startups développant des technologies de rupture ne le sont pas.
CONSTATANT que le 15 février, la préfecture du Loiret a annoncé pour plus d’un million d’euros de travaux de sécurisation sur l’ancienne voie de l’aérotrain, comme le réclame le rapport de mars 2017 du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD). C’est une bonne chose, mais on peut craindre qu’il s’agisse de la première phase du projet souhaité par Ségolène Royal, visant à faire des vestiges de l’aérotrain, non pas un levier du futur, mais un parcours de promenades vertes, un parc à thème et un musée pour nostalgiques.
Face à cela, nous disons STOP ! Ne nous trompons pas d’époque ! La France a besoin d’industrie et de transports modernes. Ne pas permettre à Spacetrain d’utiliser cette infrastructure équivaut à prononcer sa condamnation à mort, à moins de s’exiler dans un pays plus accueillant lui offrant un avenir.
Nous soussignés, vous demandons, sans autre préoccupation que celle du bien commun, de tout faire pour que la société Spacetrain, ou toute autre société de même nature, puisse emprunter temporairement et dans de bonnes conditions l’ancienne voie d’essai de l’aérotrain, afin de mettre au point les nouveaux modes de transport dont notre pays et le monde ont tant besoin.
PREMIERS SIGNATAIRES :
- Jean-Pierre LUMINET, astrophysicien, CNRS, Marseille (13) ;
- Georges BÉRIACHVILI, pianiste, musicologue, Paris (75) ;
- Jean-Luc SALANAVE, scientifique, industriel, professeur à l’Ecole Centrale, Antony (92) ;
- Marc Gabriel DRAGHI, juriste, Dijon (21), Paris (75) ;
- Sylvain BARON, écrivain, Les Décrocheurs, Paris (75) ;
- Pierre-Henri LEROY, Ethique et investissement, Paris (75) ;
- Jean-Loup CHIROL, réalisateur, Paris (75) ;
- Jacques CHEMINADE, président de Solidarité & Progrès ;
- Guillaume VIDELOUP, écrivain, chercheur indépendant, Avranches (50) ;
- Philippe BUCHEZ, maire d’Eclaires (51) ;
- Eugène PEREZ, maire de Chamouilley (52) ;
- Jean-Marie MANGIN, retraité agricole, maire de Varmonzey (88) ;
- Pierre LACOMME, maire de Montadet (31) ;
- Jean-Pierre KOEGLER, ancien maire de Miéry (39) ;
- Arnold VOILLEMIN, ancien adjoint au maire de Livry Gargan (93) ;
- Julie PEREA, ancienne candidate aux municipales, Poussan (34) ;
- Alain CORVEZ, consultant relations internationales, Paris (75) ;
- Etienne DREYFUS, agent de sécurité, Villethierry (89) ;
- Karel VEREYCKEN, directeur de publication, vice-président Solidarité & Progrès (95) ;
- Christine BIERRE, rédactrice-en-chef, Nouvelle Solidarité (95) ;
- Fabrice LEYCURAS, Saint-Père-sur-Loire (45) ;
- Armand GIAGNACOVO, Clavier (province de Liège), Belgique ;
- Jérémy DACIW, Consultant IT, Paris (75) ;
- Benjamin BAK, militant S&P, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Jean-Jacques REVEILLAT, Le Merevillois (91) ;
- Charles VINCENT, Caen (14) ;
- Damien DROUART, Angicourt (60) ;
- Michel CHIAFFI, ingénieur, Clermont (60) ;
- Stevie PETIT, La Source (45) ;
- Philippe CHATRIOT, technicien SAV, Grandpuits (77) ;
- Regis BOUDET, Assistant Contrôleur de Gestion, La Chapelle St Mesmin (45) ;
- Johanna CLERC, ingénieure forestière, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Bruno ABRIAL, assistant d’éducation, Boulogne-Billancourt (92) ;
- Sébastien PERIMONY, directeur du site l’Afrique avec les yeux du futur, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Sébastien DROCHON, chargé des questions scientifiques et spatiales, S&P, Choisy-le-Roi (94) ;
- Chérine SULTAN, militante S&P, Choisy-le-Roi (94) ;
- Antoine BEILS, enseignant en sciences, Clichy (92) ;
- Rémi LEBRUN, graphiste, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Pierre BONNEFOY, ingénieur, auteur scientifique, Choisy-le-Roi (94) ;
- Nadia KHEMIRI, professeur documentaliste, Thionville (57) ;
- Eric SAUZE, militant politique, Paris (75) ;
- Michel DESERT, informaticien, Paris (75) ;
- Agnès FARKAS, chargée des questions de santé, S&P, Choisy-le-Roi (94) ;
- Gérard BOUBIN, retraité, Saint-Père (58) ;
- Philippe ARMYNOT, Champagne-sur-Seine (77) ;
- Manon PIGOT, aide-soignante, Peypin (13) ;
- Sylvain ROME, chef d’entreprise, Andrézieux (42) ;
- Emilien BELTRAN, chef de projet en Electronique, Mazamet (81) ;
- Norbert DUMAS, maître de conférences, Ostwald (67) ;
- Jean-François QUESSADA, enseignant, Toulouse (31) ;
- Maëlle MERCIER, permanente politique, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Agnès BAZZU, Saint-Martin-de-Crau (13) ;
- Vincent CROUZIER, agent technique et technicien, Sainte-Foy-de-Peyrolières (31) ;
- Jacques BES, Montagrier (24) ;
- Arnaud CHAUVOIS, ouvrier de métallurgie, Rennes (35) ;
- Van Than NGUYEN, serveur, Paris (75) ;
- Claude MOUREY, ingénieur, Veneux-les-Sablons (77) ;
- Daniel GIRAUD, médecin, Arradon (56) ;
- Eric MERCIER, retraité encadrement RATP, Villejuif (94) ;
- Clément SATGER, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Thierry CONVENT, architecte - BIM Manager, Bruxelles, Belgique ;
- Benoit ODILLE, ingénieur aérospatial, Paris (75) ;
- Pierre-Olivier CHAZE, conducteur métro, Lyon (69) ;
- Sébastien LANTRADE, étudiant, Sienne, Italie ;
- Yves PAUMIER, informaticien, cadre associatif, Paris (75) ;
- Anne-Marie DESACHY, retraitée, Asnières (92) ;
- Alexandra BELLEA-NOURY, enseignante, Paris (75) ;
- Victorien Cañadilla, retraité, Agen (47) ;
- Gérard JULIEN, Tournon-sur-Rhône (07) ;
- Carole JACQUEMONT, Chateaudun (28) ;
- Philippe VINCENT, retraité du secteur Sanitaire et Social, Lyon (69) ;
- Daniel MENUET, ingénieur informatique, Eysines (33) ;
- Bernard DAVAL, Saint-Pierre-de-Chandieu (69) ;
- Claire PERFUMO, traductrice, Bruyères-le-Châtel (91) ;
- Rodolphe OLIVAUX, consultant en maintenance aéronautique, Saint-Nazaire (44) ;
- Chantal STADEL, animatrice, Saint-Laurent-du-Var (06) ;
- Philippe BERTHAUD, retraité, Cloyes-Les-Trois-Rivières (28) ;
- Laurent BOLLADE, ingénieur, Lyon (69) ;
- Véronique CHARUEL, Paris (75) ;
- Bruno OLIVIER, retraité, Asnières (92) ;
- Dora CANTOS, assistante de vie aux familles, Versailles (78) ;
- Cédric GOUGEON, assistant pédagogique, Epinay-sur-Seine (93) ;
- Jullien RANÇON, gérant de société, Lyon (69) ;
- Evelyne MARC, ingénieur informatique, Maisons Laffitte (78) ;
- Bruno CHALON, Morlaix (29) ;
- Erwan PIGNEUL, Chantepie (35) ;
- Louis MOLLARET, Ing. en Chef Armement retraité, Tours (37) ;
- Elodie PERROT, enseignante, Belfort (90) ;
- Anna MORVANT, crêpière, acupunctrice, Bubry (56) ;
- Carmelo MARTELLI, restaurateur, Sète (34) ;
- Etienne ORISE, cariste, Thorigny (77) ;
- Fabien RAMEL, étudiant risques géologiques, Montpellier (34) ;
- Moise BLIN, agriculture, Eancé (35) ;
- Pierre PICARD, ingénieur, Mareil-sur-Mauldre (78) ;
- Jenny BEUVE, chargée d’insertion emploi, Lyon (69) ;
- Eugène LORIZON, salarié, Eaubonne (95) ;
- Cécile JUDEAUX, agent de service, Corps-Nuds (35) ;
- Johann SIGAUD, agent SNCF, Trappes (78) ;
- Olivier CHAMPION, coach scolaire, Gergueil (21) ;
- Florence BELLANGER, technicienne de laboratoire, Paris (75) ;
- Michel BENABEN, administrateur, Mantes-la-Jolie (78) ;
- Lucille KARCHER, Noisy-le-Roi (78) ;
- Armelle DESLANDES, formateur, Le Perreux-sur-Marne (94) ;
- Nicolas BERANGER, responsable marketing, Lille (59) ;
- Benoît D’HOUTAUD, professeur, Nancy (54) ;
- Hugues LETERME, agronome, Rueil-Malmaison (92) ;
- Patrick TALLON, retraité, Boulogne-Billancourt (92) ;
- Christophe LAVERNHE, enseignant, Maisons-Alfort (94) ;
- Emmanuel GRENIER, journaliste, Vendôme (41) ;
- Martial DAUTREMONT, chef de projet, Vélizy-Villacoublay (78) ;
- Bernard CARAIL, postier, Vitry-sur-Seine (94) ;
- Francis BAUDIN, retraité, Labenne (40) ;
- Nadège KARCHER, Suresnes (92) ;
- Arnaud BEILS, Limoges (87) ;
- Philippe PAILLET, Croissy (78) ;
- Philippe CONTE, chef d’entreprise, Tours (37) ;
- Daniel SCHOEFFRE, chef d’entreprise retraité, Saint-Jean-de-Bray (45) ;
- Christian BOSSARD, agriculteur, L’Hermitage (35) ;
- Matthias MABILLOT, ingénieur, Matha (17) ;
- Karim BAKOURI, cadre informatique, Massy (91) ;
- Djamila HAMDI, Sevran (93) ;
- Laldja BAKOURI, commerçante, Massy (91) ;
- Mazigh SADI, sécurité, Châlons-en-Champagne (51) ;
- Gilles LEGRAND, Trédarzec (22) ;
- Clelia NIBILI, chef d’entreprise, Mende (48) ;
- Cyprien GODINOT, technicien en mesure nucléaire, Paris (75) ;
- Faiza SADI, Tours (37) ;
- Alexis RANNOU, Rennes (35) ;
- Stéphane PIANETTI, étudiant en droit, Vidauban (83) ;
- Jean-Paul SILVA, Fronton (31) ;
- Laurent GONNET, vétérinaire, Clermont-Ferrand (63) ;
- Ahmed SADI, consolideur, Vigneux-sur-Seine (91) ;
- Laurent KRAUS, gérant de société, Reims (51) ;
- Rainier GAUMY, ingénieur retraité, Douai (59) ;
- Claudine OUEDRAOGO, professeur des écoles, Grigny (91) ;
- Rémi BARRERE, enseignant-chercheur, Besançon (25) ;
- Alain EHKIRCH, retraité, Plouhinec (29) ;
- Corinne LAURENT, Trosly-Breuil (60) ;
- Michel MARIN, Grenoble (38) ;
- Joachim GALEMBERT, Paris (75) ;
- Georges LOGEAIS, Queyrac (33) ;
- Rudolphe BIERENT, ingénieur optique, Dijon (21) ;
- Laurent CHAO, data analyst, Pantin (93) ;
- Florian MERIL, Paris (75) ;
- Brigitte ANE, Clichy (92) ;
- Yves HEMERY, retraité, Saint-Hilaire-sur-Yerre (28) ;
- Michel RUISSEAU, retraité, Bagnolet (93) ;
- Michel GATEAU, ingénieur, Saint-Chamas (13) ;
- Pascal DELIMESLE, Lyon (69) ;
- Catherine CLERO, retraitée, Questembert (56) ;
- Bernard LESNIER, retraité, Salleboeuf (33) ;
- Jean-Luc PLASSAT, ingénieur CNRS, retraité, Strasbourg (67) ;
- Serge NANIN, retraité, Saint-Nazaire (44) ;
- Mr et Mme Camille BERTRAND, ingénieur retraité, Bures-sur-Yvette (91) ;
- Jean-Pierre LEFEVRE, retraité, Mernel (35) ;
- Véronique RIBAUD DE GINESTE, directrice de collection, Paris (75) ;
- Patrick WILHELM, ingénieur, Oderen (68) ;
- Vincent HURY, Cergy (95) ;
- Gérard GROSJEAN, retraité, Palaiseau (91) ;
- Thierry LIOU, mécanicien, Lyon (69) ;
- Patrick JARICOT, Lyon (69) ;
- Christian GUICHARD, administrateur de sociétés, retraité, Meaux (77) ;
- Dominique REVAULT D’ALLONNES, Paris (75) ;
- Pierre CARMOUZE, Leuville (91) ;
- Jean-François HUBERT, La Possession (97) ;
- Jacques MAUNY, retraité, Rennes (35) ;
- Arnaud CHAUVOIS, ouvrier de métallurgie, Rennes (35) ;
- Jean-Marc BELLOY, retraité, Sion (Suisse) ;
- Patrick LE BLIGUET, entrepreneur retraité, Brest (29) ;
- Claude FENERON, retraité, Angers (49) ;
- Christine RAUCHER, Montauville (54) ;
- Rémy DEBAUGE, technicien en automatismes, Anse (69) ;
- Stéphane ROUSSANGE, Fresnes (94) ;
- Eddy CHARRIER, auto-entrepreneur, Villepreux (78) ;
- Eliaz CORNEDE, entrepreneur et concepteur en systèmes aérospatiaux, Montmaur (11) ;
- Giselinde CLERC, enseignante, Glamondans (25) ;
- Philippe CHANCEREL, formateur pour adultes, Le Havre (76) ;
- Philippe ANDRE, Vineuil-Saint-Firmin (60) ;
- Mathieu LEFEBVRE, enseignant ingénieur, Dieppe (76) ;
# Bga80
• 13/03/2021 - 10:47
Aillez Cheminade récidive avec ce type de train, qui même s’il va plus vite est beaucoup moins performant qu’un train classique pour transporter des passagers.
1/ Moins de passagers car moins de wagons, ce qui explique son poids plus léger.
2/ Il est trop rapide (720 km/h), ce qui fait qu’il faut augmenter les distances de sécurité entre deux trains voir plusieurs trains, empruntant la même voie. Résultat, en 24 heures on transporte beaucoup moins de passagers d’un point A vers un point B.
3/ Bref seuls quelques privilégiés gagneraient du temps, mais au détriment de personnes qui ne pourront plus prendre le train du tout. A quel prix serait un billet pour un trajet ?
# Bga80
• 13/03/2021 - 12:50
D’ailleurs en regardant la seconde photo où l’on voit le train de l’intérieur à la découpe, on se rend compte qu’il y a au maximum 40 passagers ! 2 rangées x 2 places x 10 places de longueur... On va allé loin avec ça ! Ce train serait peut-être idéal dans un monde où il n’y aurait que 500 millions d’habitants sur Terre...
# Karel Vereycken
• 13/03/2021 - 12:57
Vous confondez avec hyperloop, un projet hyperloupé. Ensuite, avant de dégainer son pistolet à eau, il faut lire un peu ce qui est dit tout en tenant compte du fait que ce n’est qu’une esquisse. Il est bien dit 40, 60 ou 250 passagers. Ensuite, ce qui importe, c’est la vitesse moyenne entre deux villes et pas "la" vitesse. Mais bon, si vous voulez sanctuariser vos certitudes, c’est votre droit.
# Bga80
• 13/03/2021 - 13:15
Les problèmes restent les mêmes ! Si ce genre de train va a 720 km/heure, alors il faut rallonger les distances de sécurité entre 2 trains, autrement dit sur une même et unique voie ferrée, on peut installer et faire rouler beaucoup moins de trains, et par ricochet beaucoup moins de passagers.
# Karel Vereycken
• 13/03/2021 - 13:21
Supprimons les trains ! Si l’on marche à pied, on mettra encore plus de monde !
# Bga80
• 13/03/2021 - 13:31
Ce que tu n’as pas compris, étant que dans un intervalle de 24 heures, on transporte moins de passagers sur une même voie ferrée ! Alors ce train est tout sauf un progrès, c’est une régression ! En l’occurrence il y aura moins de bénéficiaires du train en tant que passagers, ça permet juste à une minorité de passagers d’aller plus vite. Donc il faut sacrifier les 3/4 des usagers du trains pour que le dernier 1/4 quart restant gratte 1 h sur un trajet ?
# Bga80
• 13/03/2021 - 13:33
Par ailleurs, quel serait le coût d’1 billet de train avec cette technologie ? Et surtout quelle serait l’énergie dépensée par passager ? Comparativement à train classique ?
# Karel Vereycken
• 13/03/2021 - 13:39
Principe du moindre effort de Fermat. Plus de travail avec moins de dépense. Moins d’énergie si l’on compte le tout. Cependant, la "rentabilité" des infrastructures s’estime autrement que par un "coût" comptable. Je vous conseille de lire ce texte décapant mais essentiel :
https://solidariteetprogres.fr/nos-actions-20/partenaires/rentabilite-grands-travaux-infrastructure-larouche.html
Enfin, que va rapporter l’enfant qui vient de naître ?
# Bga80
• 13/03/2021 - 13:45
Il faudrait tripler voir quadrupler le nombre de voies ferrées pour faire transporter le même nombre de passagers que l’on fait actuellement avec ce type de trains ! Je ne te raconte pas l’artificialisation des sols à grandes échelles que cela impliquerait ! Ben oui, à une telle vitesse, il faudrait garder l’exclusivité de chaque voie à chaque train, on ne pourrait plus en faire circuler les uns après les autres avec des distances de sécurité ! Bref, jamais le gouvernement ni la Sncf ne jugera ce train rentable. On a déjà du mal à rentabiliser nos trains actuels, alors avec des Hyperloop et des Spacetrain ce serait bien pire, ça exigerait beaucoup plus de ressources par passagers pour le faire voyager puisqu’il faudrait multiplier les voies en plus de financer le coût des engins.
# Pollix
• 14/03/2021 - 19:05
Le freinage doit être prévu en fonction de la vitesse et du poids, j’espère... donc si la vitesse augmente, le trajet est plus court et donc la fréquence est augmentée si besoin, pour compenser la moindre capacité.
La distance de sécurité est à calculer en fonction de la masse déplacée et des capacités de freinage, différentes sur ce système des roues ferrées classiques...
# Johann
• 18/03/2021 - 11:21
Tu mets peut-être plus de distance entre 2 trains mais le cadencement serait différents... il faudrait avoir plus de details sur ce sujet et sans test a grandeur réel tout cela reste théorique. De plus dans cet article on ne rentre pas dans ce genre de considération, on cherche juste a faire avancer un projet auquel on croit. De plus c’est sur fond propre a cette société pas d’argent plublique. Contrairement a l’hyperloop
# Bga80
• 09/04/2021 - 20:00
"on cherche juste a faire avancer un projet auquel on croit"
Il ne faut pas croire mais savoir ! Car si c’est moins performant de ce que l’on a déjà alors pourquoi se lancer dans un projet ruineux ? Déjà nos Tgv actuels on ne les fait même pas rouler à vitesse maximale, c’est déjà en sous-régime, alors pourquoi faire miroboler les gens avec des projets fumeux en leur faisant croire qu’on irait plus vite avec celui ci ? (sans oublier le compromis nombre de passagers et intervalles de sécurité)
Répondre à ce message
# ANDRE
• 06/04/2021 - 21:12
Je retiens l’idée de cette alternative pour transformer le transport avec un faible coût d’investissement et infrastructure.
Répondre à ce message
# Sadi
• 25/03/2021 - 09:51
Il est primordiale de relocaliser l’industrie française
# Bga80
• 25/03/2021 - 10:23
OUI c’est très beau à dire avec des mots, tu sais tout le monde est d’accord sur ce principe,mais il y a un hic ! L’ÉNERGIE. Et si les entreprises delocalisent en Asie c’est principalement pour accéder à de l’énergie pas cher et abondante ! En plus des salaires à bas coût, mais la cause principale est l’énergie. Surtout qu’en France toutes nos centrales nucléaires sont vieillissantes et en fin de vie, on n’aura bientôt plus assez d’électricité pour la consommation domestique des français alors je te laisse imaginer l’énergie qui nous manquerait pour relocaliser ?
# Michel Chiaffi
• 25/03/2021 - 13:22
Tout à fait d’accord avec bga80. Gérer l’énergie est essentiel.
C’est d’ailleurs pour cela que les personnes très fatiguées s’arrête de respirer, pour économiser l’énergie musculaire dépensée par le thorax !!
# Bga80
• 27/03/2021 - 03:41
De toute façon, pensez-vous qu’on aurait les moyens financiers en France pour remplacer tous nos rails classiques sur les grandes lignes pour les remplacer par du béton et un nouveau monorail ? Jamais, le projet est déjà mort-né alors pas besoin de se fatiguer à la défendre ! On a déjà même pas assez d’argent pour réparer toutes nos centrales nucléaires et encore moins les remplacer par de nouvelles. Alors vu qu’on galère déjà à trouver des moyens financiers pour notre énergie électrique alors il faut comprendre qu’on aura pas 1 centime pour ce type de train, l’affaire est déjà réglée comme sur du papier musique !
# Eddy
• 05/04/2021 - 12:32
De l’argent il y en a quand il s’agit de renflouer les banques casino qui ont joué et perdu.
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# Michel GATEAU
• 01/04/2021 - 10:44
Un projet moins polluant est il compatible avec un projet très spéculatif et rentable (pour certains) pourtant nous avons payé les Kw produit par les éoliennes beaucoup plus chers que ce que le vendait l’EDF au particuliers mais les éoliennes ça rapportaient beaucoup aux copains.
Une seule solution pour que le projet aboutisse, s’agenouiller et tendre la main aux puissants car la démocratie n’habite plus notre république.
Répondre à ce message
# michel marin
• 31/03/2021 - 23:03
j’approuve totalement et sans la moindre objection le projet et ne peut que louer ses Initiateurs
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# Ehkirch Alain
• 31/03/2021 - 21:49
Il faut soutenir ce projet qui redonne un peu d’espoir à l’industrie française.
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# laurent gonnet
• 27/03/2021 - 13:36
Pensons aux vaches contraintes de lever la tête au passage du train.
C’est un syndrome connu, déjà décrit au Japon sous le nom ;" Takabroutécomavan" et dans les revues internationales : "Cow torticoli". En français, on dit simplement : "Vache tête en l’air".
Traitement inconnu.
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# Jean-Luc SALANAVE
• 21/03/2021 - 21:08
La France ne pourra pas indéfiniment rétrécir son économie à de futures productions culturelles et de services. Les beaux projets industriels comme Spacetrain sont à encourager. Et si la version hydrogène fait rêver, une simple version électrique serait déjà bien et consommerait environ 3 fois mois d’énergie (car, n’oublions pas il faut environ 3kWh électrique pour produire 1 kWh d’énergie hydrogène disponible en sortie de pile à combustible)
# Bga80
• 24/03/2021 - 03:34
Et l’énergie par passager entre un Train classique et un Spacetrain ? Parce que bon s’il y a 3 fois moins de passagers dans le Spacetrain, je ne sais pas si du coup il y ait tant de différences ?
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# COLLET
• 21/03/2021 - 18:44
La reconquête de nos savoir-faire industriels est une urgence. Nous avons le devoir vis-à-vis de la jeunesse d’être à la hauteur de nos héritages séculaires en matière de progrès, innovation, sciences et techniques. Stop loi du retour rapide sur investissement, aux concurrences acharnées voire déloyales, qui plaisent aux consuméristes mais use notre tissus industriel soumis à des charges excessives en FR.
# Karel Vereycken
• 21/03/2021 - 18:49
Je pense que vous devez signer.
Répondre à ce message
# Martial Dautremont
• 19/03/2021 - 19:35
Une technologie dont l’efficacité a été démontrée il y a plus d’un demi siècle, et qui ne peut être que prometteuse avec les avancées modernes, tout en étant faible consommatrice de ressources (il n’est pas indispensable que la voie soit en béton)
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