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Retraites : arrêtons l’enfumage financier, rétablissons la justice sociale

Appel à manifester le 10 septembre (carte des manifs) - Notre tract pour la mobilisation contre la réforme des retraites :

Depuis plus de 40 ans, les gouvernements ont laissé le capital financier accaparer les gains de productivité du travail. La réforme Ayrault ne fait que continuer cette soumission. Nous nous battons au contraire pour arrêter cette machine infernale. La retraite n’est pas un coût, c’est un droit. C’est le système imposé par la City, Wall Street et leurs collaborateurs au sein de l’Union européenne et en France qu’il faut changer, pas le régime de retraites.

La « réforme » Ayrault contre la justice sociale

D’abord, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein passera de 41 ans et trois trimestres en 2020 à 43 ans en 2035. Pour les jeunes d’aujourd’hui, s’ils rentrent sur le marché du travail après leurs études, à 24 ans, cela signifie 67 ans. Ou davantage, si on continue avec la même logique. Un gouvernement disant faire de la jeunesse sa priorité fait ainsi une réforme anti-jeune ! C’est aussi bafouer les ouvriers, dont l’espérance de vie en bonne santé est de moins de 60 ans !

Ensuite, on augmentera les cotisations salariales et patronales de 0,3 %. Mais là, MM. Moscovici et Ayrault ont promis au MEDEF que la part patronale serait « compensée », sans doute sous forme d’un report scandaleux d’une partie des charges familiales vers la CSG. Tout cela au nom de la « compétitivité », dans une économie qui ne produit pas de biens réels et se désindustrialise au bénéfice d’une société des détenteurs de patrimoine.

Enfin, la revalorisation des pensions, déjà repoussée du 1er janvier au 1er avril par le gouvernement Fillon en 2009, sera maintenant reportée au 1er octobre. Ce n’est pas un simple décalage, comme l’a dit hypocritement M. Ayrault. Le manque à gagner annuel sera de 144 euros pour un retraité touchant une pension de 1200 euros par mois, avec une inflation de 2 %. On imagine ce qui arrivera quand l’inflation se déchaînera dans la prochaine phase de la crise, tout salarié étant amputé du niveau de cette inflation pendant neuf mois !

Oh, le gouvernement prévoit bien des amortisseurs pour que le minimum vieillesse (aujourd’hui inférieur au seuil de pauvreté !) ne soit pas trop affecté : il créera un compte épargne « pénibilité » et concèdera quelques trimestres supplémentaires aux femmes qui ont suspendu leur carrière pour cause de maternité et aux étudiants, qui pourront racheter jusqu’à 4 trimestres. Ce ne sont que des sparadraps pour atténuer les effets du mal, des aumônes de dames patronnesses.

Les trois piliers de l’enfumage

  1. On nous serine que les acquis sociaux ne peuvent être maintenus car le nombre de retraités augmente par rapport à celui des actifs. Ce raisonnement repose sur une conception statique de l’économie et de la société, il est donc faux. La vérité est que la cause première des déficits n’est pas l’allongement relatif de la vie humaine, mais la crise économique : la réduction du taux de croissance et l’augmentation du taux de chômage entraînent mécaniquement une baisse des cotisations. La vérité est que dans une économie en développement réel, la productivité de moins d’actifs peut financer plus de retraités !
  2. On nous dit que « les retraités doivent faire leur part d’effort ». Or une étude récente montre que si les réformes de 1993, 2003 et 2008 avaient été appliquées aux affiliés de la CNAV et de la MSA nés en 1938, ceux-ci auraient déjà vu leur pension réduite de 28 % en moyenne lors de leur liquidation et de 35 % sur l’ensemble de la période de leur retraite. On voit ce que signifie aller plus loin : une austérité criminelle.
  3. On raisonne comme si l’argent des retraités était une charge financière ou une somme accaparée et stérilisée. Or les retraités consomment, épargnent et dans cette société en crise, doivent soutenir leurs enfants. Ils infusent ainsi du pouvoir d’achat supplémentaire dans l’économie. Penser autrement revient à une imbécillité comptable.

Enfin, le déficit du régime n’est pas abyssal, il est du même ordre que le crédit d’impôt compétitivité, pour lequel on a bien trouvé les 20 milliards nécessaires à son financement et sans contrepartie.

La solution : sortir du piège financier

Combattre cette réforme, c’est exiger que les forces financières qui la promeuvent soient mises hors d’état de nuire, afin qu’une économie organisée et de plein emploi puisse servir des retraites dignes à ceux qui ont travaillé toute leur vie. La question des retraites n’est pas une question technique ; elle suppose un changement total d’orientation politique et sociale, de haut en bas.

  1. Cela commence par l’assainissement financier : couper les banques en deux et arrêter la dépendance de l’Etat à l’égard de leurs spéculations. Exactement le contraire de ce qu’a fait Pierre Moscovici avec sa « réforme bancaire » de complaisance.
  2. Lancer une grande politique de crédit public, comme nous en avons eu à la Libération, pour reconstruire. Aujourd’hui le système de l’euro s’y oppose, c’est pourquoi il faut en faire un autre.
  3. C’est en organisant la reprise de l’économie avec ces armes politiques qu’on se donnera les moyens de servir les retraites. Car le chômage diminuant et les salaires augmentant avec la qualification des emplois, il y aura plus de cotisants et donc plus d’argent.
  4. On pourra ainsi, grâce à la productivité retrouvée, à la fois baisser la durée de cotisation, ne laisser aucune retraite en dessous du SMIC et réorganiser de fond en comble le système en fonction de la justice sociale et non de la finance, en abrogeant toutes les mesures de recul social.
  5. On pourra éradiquer la pénibilité plutôt que de la compenser, mettre fin aux inégalités hommes/femmes au travail et réintégrer les jeunes dans le travail, avec de vrais emplois et non des CDD à répétition.

Utopie ? Non, coup d’arrêt à la société des héritiers, du chômage et de la souffrance au travail et retour à un travail humain dans lequel on n’est plus réduit à un centre de profit évalué en termes monétaires, mais considéré comme accomplissant une œuvre pour le salut commun. Notre dette est envers ceux qui ont travaillé et les générations futures, non envers ceux qui nous étranglent pour couvrir leurs paris sur les marchés. Eux nous mènent au désastre social et à la guerre ; nous, nous voulons un avenir et la justice.

Lorsque le sentiment se borne à attendre un futur sur lequel on ne peut rien, le courage s’efface. C’est en nous contaminant par ce pessimisme que le système en place cherche à nous étouffer. Des retraites justes et dignes sont non seulement un droit, mais le levier fondamental pour redonner sens à notre vie.

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  • Eric • 09/09/2013 - 20:54

    Nombre de Français en ont assez d’être des employés qui obéissent à ces vauriens de propriétaires lucratifs. Plutôt que de nous mobiliser contre la réforme des retraites, nous ferions mieux de promouvoir le salaire à vie car il fera de nous des hommes libres. "Le salaire à vie, pour le travail et contre l’emploi" par Bernard Friot : http://www.youtube.com/watch?v=ODvbVDdsZFY

    Répondre à ce message

  • gdfontaines • 09/09/2013 - 21:05

    La "bravitude" d’Hollande : si l’ANI valait bien une guerre au Mali, la réforme des retraites vaut bien une Syrie défaite.. Mais tricher n’est pas jouer : http://www.rtl.be/videos/video/456817.aspx?CategoryID=639.
    Alors vite mettons hors d’état de nuire la City de Londres et Wall Street en coupant les banques en 2 et avec du crédit productif publique émit vers des politiques de grands travaux. Et quand on sait tout ce qu’il y a à faire ça vaut bien mieux que toutes les guerres : http://www.solidariteetprogres.org/Grands-projets_00117.html

    Répondre à ce message

  • petite souris • 09/09/2013 - 14:39

    Ils ont déjà trahi la France !
    et maintenant ....
    Ils se trahissent eux-mêmes !!!!!
    ................trop occupés d’eux-mêmes pour comprendre les autres

    Répondre à ce message

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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