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Tract S&P contre l’ANI : « Mettons la finance folle en banqueroute, pas les salariés ! »

Tract Solidarité & Progrès distribué aujourd’hui à 5000 exemplaires dans les manifestations contre l’ANI.


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Pour assurer sa survie, l’oligarchie financière s’attaque aux salariés en France, après avoir mis en œuvre, à Chypre, une politique de confiscation des dépôts des populations européennes pour renflouer ses banques !

L’Assemblée nationale débat actuellement du projet de loi de « sécurisation de l’emploi » qui vise à transcrire dans la Constitution l’Accord national interprofessionnel (ANI), signé le 11 janvier dernier par le MEDEF et trois organisations syndicales minoritaires : CFTC, CFDT et CFE-CGC.

Cet accord représente la mise à mort du Code du travail. Les financiers avaient parié durant la campagne présidentielle que François Hollande serait obligé d’y passer. Avec cet accord, ce sera chose faite.

L’hameçon

Une complémentaire santé, que le MEDEF a accepté de financer pour moitié, serait étendue à tous les salariés. Seulement, elle ne concernera que les 414 000 salariés qui n’en bénéficient pas encore. Puis, magnifique cadeau aux assureurs privés, ce sont les entreprises qui choisiront l’assureur.

Autre appât, le compte personnel de formation à vie dont tous les employés ont rêvé pour assurer leur mobilité professionnelle, mais qui est plafonné à 20 heures par an et à 120 heures en tout ! Enfin, il y a les droits rechargeables à l’assurance chômage, que le chômeur pourra porter en bandoulière, de perte d’emploi en perte d’emploi, pour se refaire une santé !

Puis vient la partie de la loi où l’on ne rigole plus, où le droit du plus fort, le capital souvent financier, s’impose au plus faible : le salarié qui aurait dû être protégé par les lois de la République, c’est-à-dire le Code du travail.

La concession la plus terrible lâchée au patronat concerne les mesures de « maintien dans l’emploi ». L’article 12 prévoit qu’en cas de crise grave, en accord avec les syndicats majoritaires, l’entreprise pourra réduire les salaires et aménager les temps de travail comme bon lui semble, pendant la durée de l’accord, qui ne peut se prolonger au-delà de deux ans.

Les salariés peuvent refuser, mais alors ils subiront un « licenciement individuel pour motif économique », avec des conditions de départ bien moins bonnes qu’en cas de licenciement « collectif ». Seule consolation, la loi stipule qu’aucun salaire ne pourra tomber en dessous du seuil de 1,2 SMIC.

L’article 11 prévoit aussi d’imposer une mobilité contrainte au sein de l’entreprise, obligeant le salarié à accepter des emplois loin de son lieu d’habitation. Bien que des négociations soient prévues sur « les limites imposées par cette mobilité au-delà de la zone géographique de l’emploi du salarié » et les mesures pouvant concilier « vie professionnelle et vie privée », le refus du salarié d’obtempérer entraînerait son « licenciement individuel pour motif économique ».

Enfin, la loi prétend limiter le travail à temps partiel, en fixant la durée minimale de travail à 24 heures par semaine. Cependant, « un avenant » – une clause d’exception – peut être ajouté, permettant à l’employeur « d’augmenter temporairement la durée du travail prévue par le contrat de travail ». Et bien qu’il soit dit au départ que ces heures « complémentaires » seront payées 10 % plus cher, plus loin, la loi stipule que seules « les heures complémentaires accomplies au-delà de la durée déterminée par l’avenant donnent lieu à une majoration ». Et la loi accorde huit avenants par an à chaque salarié.

Nos solutions

La plus grande arnaque cependant est de prétendre que ce plan protégera le salarié qui, par gros temps, perdrait tout simplement son emploi. Car dans les mois à venir, en raison des politiques imposées par l’oligarchie pour assurer sa survie dans cette terrible crise, ce sont des dizaines de milliers d’entreprises qui pourraient disparaître et qui, grâce aux nouvelles procédures, pourront licencier plus vite, baisser les salaires et aménager les conditions de travail.

A l’origine du séisme que nous vivons, l’entêtement des financiers à obliger d’abord les Etats, puis les contribuables et désormais les déposants, à renflouer leurs titres toxiques en faillite. Il n’y a pas de petits remèdes à cette crise, comme le souligne Solidarité & Progrès. Il faut : 1) arrêter les renflouements, 2) mettre en faillite la finance toxique, en séparant strictement les banques de dépôt des banques d’affaires spéculatives, 3) rétablir une Banque de France sous contrôle public, 4) refaire des émissions de crédit productif public pour créer massivement des emplois dans les infrastructures modernes.

La seule alternative au saccage des acquis sociaux : reprendre le contrôle de la finance devenue folle !

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  • StopANI • 18/11/2015 - 14:40

    l’ANI est un scandale.
    Comment apporter encore plus d’argent aux lobbys financiers ?
    Et bien obligeons les entreprises à souscrire une mutuelle pour leurs salariés ... Donnez leurs des garanties très très minimums surtout .. dès fois qu’ils pourraient se soigner correctement...
    Camarade, ce n’est pas trop tard, signez la pétition contre la mutuelle entreprise obligatoire sur
    http://www.stop-mutuelle-obligatoire.com

    Répondre à ce message

  • Eric • 10/04/2013 - 21:05

    ... reprendre le contrôle !? Et par quel tour de magie ? Seule une minorité est instruite à comprendre ce qui se passe réellement et est en éveil. La majorité est anéantie par un travail harassant improductif, par la nécessité de finir le mois debout, de nourrir la famille, de payer de loyer, de rembourser des dettes, de consommer sans cesse des produits frelatés et dangereux pour la santé...
    Quel courage pourrait bien saisir les esprits et renverser cette machine folle ?
    Quel est le peuple dans ce monde totalement asservi qui pourra reprendre le contrôle de sa propre nation, instaurer une justice équitable et impartiale à l’encontre de tous ces êtres cupides et inhumains les affamants ? Le peuple français ? Voyez-vous le peuple de France, anesthésié et divisé comme jamais, se lever comme un seul homme et faire face à sa destinée, pourchassant avec intelligence et détermination, ces négriers millénaristes internationaux ? Par quel tour de magie ? ... Une guerre fratricide ? Ces guerres ont toujours servi cet élitisme égoïste, assassin !... Par quel tour de magie ? ...

    Répondre à ce message

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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