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Géopolitique du climat & finance verte font débat au Festival international de géographie

Du 2 au 4 octobre 2020 s’est tenu à Saint-Dié-des-Vosges (88) le Festival International de Géographie (FIG), avec pour thème, cette année, le (ou les) climat(s). Nous avons pu y intervenir sur le thème de « la géopolitique du climat ». Ambiance garantie dans la salle.

Avec des dizaines de conférences et de rencontres ainsi qu’une foire aux livres, le FIG est un rendez-vous apprécié par tous. Il permet aux chercheurs, enseignants, auteurs et grand public d’échanger sur des questions de fond, qui doivent se penser dans le temps long.

Parmi les intervenants : Karel Vereycken, rédacteur de notre journal Nouvelle Solidarité et coordinateur principal de l’étude de Solidarité et progrès : Le New Deal Vert, comment sortir du piège de la finance verte (à commander dans notre boutique ici). Sa présentation, devant une salle pleine de 75 personnes, portait sur un thème très en vogue en ce moment : « la géopolitique du climat ».

La version intégrale de son intervention est ici.

Comment la géopolitique a inspiré... les nazis !

Le 2 octobre 2020, Karel Vereycken lors de son intervention au FIG de Saint-Dié-des-Vosges.
Le 2 octobre 2020, Karel Vereycken lors de son intervention au FIG de Saint-Dié-des-Vosges.

« C’est en questionnant les fondements philosophiques de la géopolitique que je vais tenter d’éclairer notre regard sur le débat climatique » , a tout d’abord lancé Vereycken. Or celui qui passe pour le fondateur de cette discipline n’est autre que l’allemand Friedrich Ratzel, inventeur du concept « d’espace vital » - le fameux Lebensraum. Pour lui, il faut concevoir l’État comme un « organisme vivant » qui croit, prospère et meurt. Les ressources étant limitées, insiste Ratzel, la survie d’un Etat dépend essentiellement de son expansion territoriale.

Comme l’a souligné Karel Vereycken, la géopolitique de Ratzel « ne fait que traduire, dans la conduite des affaires et de la guerre, le théorème de Malthus ».

Ratzel inspira aussi bien les impériaux et nazis allemands (Karl Haushofer) que les élites britanniques (Sir Halford Mackinder). « Tout cela fera qu’au sortir de la guerre, en Allemagne et ailleurs, la géopolitique sera bannie des milieux universitaires et des états-majors. En France, la géopolitique sera proscrite. Les géographes eux-mêmes renonceront à l’utiliser. Ce n’est que depuis 1979, c’est-à-dire depuis les guerres anglo-américaines en Asie, qu’on assiste à un renouveau de cette discipline, notamment avec Bernard Lewis (1916-2018) et son disciple Samuel Huntington (1927-2008), prophétisant leur fameux ’choc des civilisations’ sur les mêmes principes ».

Au moment de ces cinglantes révélations, une femme située dans le public (qui visiblement avait bien compris que cela était de nature à perturber la pensée dominante sur le climat) s’est mise à lever la voix pour tenter de mettre fin au débat. « C’est inacceptable ! On vient ici pour entendre des conférences scientifiques et l’on se retrouve avec un truc politique (…) Les politiques n’ont pas à s’exprimer ici ! » Mais, malgré les applaudissements d’une poignée de gens, d’autres sont intervenus en défense de l’orateur : « Laissez-le parler ! On lui posera nos questions à la fin ».

Climat et réduction de population

Ce qui est frappant, c’est justement qu’une grande partie de l’argumentaire « réchauffiste » est pollué par le déterminisme géopolitique, a poursuivi Karel Vereycken. Ainsi, une fois que la température partira à la hausse à cause des émissions de gaz à effet de serre, ce seront, d’après l’ONU et le GIEC, quelque 280 millions de « réfugiés environnementaux » qui envahiront les pays riches en quête de Lebensraum  !

Tout cela d’ailleurs est loin de faire consensus, y compris au sein du GIEC a-t-il ensuite précisé. Historiquement, certaines études montrent que c’est surtout des périodes de grand froid qui provoquent des migrations. A cela s’ajoute qu’en cas de hausse des températures, la Russie et le Canada verront leurs ressources agricoles favorisées et pourront fournir aux régions souffrant de pénuries. Ensuite, même des experts comme François Gemenne (Science-Po) avouent qu’on a fini par recaser presque tous les migrants en « migrants environnementaux » !

Faisant sortir le loup du bois, Nicolas Sarkozy, lors de son intervention au Medef en 2019, avait lâché que « le plus grand choc n’était pas le réchauffement climatique mais l’augmentation de la population, première source de pollution ».... l’ancien candidat ne faisant que dire tout haut ce que chuchotent entre eux les milieux financiers et malthusiens qu’il fréquente.

Mais ces appels à la réduction démographique ne datent pas de l’année dernière, a rappelé Vereycken. Il y eut notamment celle du commandant Cousteau, mais aussi celle de Jean Jouzel ou encore celle de Johan Rockström, le directeur de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat. Pour ce dernier, en cas de hausse des températures :

Il est difficile de voir comment nous pourrions accueillir un milliard de personnes ou même la moitié de ce nombre... Il y aura une riche minorité de personnes qui survivront avec des modes de vie modernes, sans doute, mais ce sera un monde turbulent, en proie aux conflits.


« Réchauffement climatique ou pas »
, a conclu Vereycken, le problème de la pauvreté et l’enjeu du développement sont les vrais priorités.

Or, c’est précisément cela que refusent aussi bien les courants les plus extrémistes et malthusiens d’une écologie dévoyée enfantée par la géopolitique, que les courants malthusiens de l’establishment politico-financier.

Le bilan des politiques malthusiennes est épouvantable. « Ils s’opposent, comme Ségolène Royal, à la remise en eau du lac Tchad, puis ils versent des larmes de crocodile sur le sort des réfugiés climatiques ! » , s’est indigné Vereycken.

Dans ce contexte, la finance verte n’est que le dernier piège qu’on nous tend.

Réactions du public et écologie humaine

Se ridiculisant elle-même, une auditrice a alors clamé avec une forte émotion qu’il était « honteux » de demander la remise en eau du lac Tchad ! Dans le public, un autre participant a résumé : « Donc si je comprends bien, vous dites qu’il existe une sorte de conspiration de malthusiens se servant du sujet climatique pour dépeupler la planète. Admettons. Cependant, n’est-il pas possible d’avoir une autre lecture des évènements actuels ? »

Cette question a alors permis à Vereycken de préciser ce qu’il entendait par une « écologie humaine ». Est une écologie humaine une écologie où l’homme, sur la base de sa compréhension des écosystèmes dont il devient responsable et non plus pilleur, intervient pour créer une plateforme plus élevée de « coopération » entre l’homme et la nature. « Regardez le maïs, suggéra Vereycken. Avec sa taille initiale, un épis de mais ne pouvait même pas nourrir une souris ! Mais lorsque l’homme, lors d’un dialogue millénaire, lui a demandé de devenir plus productif, le maïs a répondu présent ! »

L’orateur n’a pas reçu d’applaudissements chaleureux mais son intervention (version intégrale ici) marquera incontestablement des esprits fortement incités à se remettre en cause.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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