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Chypre : un tournant dans l’histoire du système financier

Tract Solidarité & Progrès à distribuer de partout en France !

A Chypre, la Troïka UE-BCE-FMI a ponctionné les dépôts pour renflouer les banques ; le tabou est brisé et contrairement à ce qui a été dit, cela n’est ni un cas unique ni une improvisation. Telle est la nouvelle règle du jeu financier appelé « résolution bancaire » : s’il n’y a plus d’argent public pour renflouer les mégabanques anglo-européennes, il s’agit de ponctionner tout ce qui se trouve à l’intérieur de la banque pour sauver le système spéculatif.

Quand la Troïka viole ses propres lois

En Europe, la loi impose à tous les Etats de garantir les dépôts bancaires (comptes courants, livrets) à hauteur de 100 000 euros par personne et par établissement ; il s’agit d’assurer la confiance afin que les citoyens mettent leur argent à disposition des banques, hors de toute considération commerciale (et donc de risque), afin que ces dernières puissent alimenter le cycle du crédit. Or quand la crise chypriote a éclaté à la mi-mars 2013, la Troïka a dicté un accord de renflouement imposant la ponction des dépôts inférieurs à 100 000 euros. Si elle a dû faire marche arrière face à l’opposition des Chypriotes et de l’opinion européenne, la Troïka a néanmoins imposé la ponction quasi illimitée des dépôts supérieurs à 100 000 euros, établissant un précédent de « résolution bancaire » pour toute la zone euro.

Chypre n’était pas une improvisation mais un modèle

Même si le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a affirmé au lendemain de l’accord que cette ponction des dépôts constituait un « modèle » de résolution bancaire pour le reste de l’Europe, les autorités européennes se sont empressées de démentir. Pourtant, la Commission européenne travaille depuis 2011 sur un mécanisme de « résolution bancaire » permettant de ponctionner tout ce qui se trouve dans la banque pour la renflouer (proposition de directive européenne 2012/0150 du 6 juin 2012, présentée par Michel Barnier). Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la même solution est envisagée, comme l’annonce un mémo du 10 décembre 2012 publié conjointement par la Banque d’Angleterre et l’Agence américaine de garantie des dépôts (FDIC).

Officiellement, il s’agit de mettre fin aux renflouements des banques avec l’argent du contribuable. Mais en réalité, on ne fait que transférer la charge des dettes spéculatives et des actifs toxiques sur le citoyen déposant et épargnant, plutôt que sur le citoyen contribuable. C’est en effet très différent puisque cette solution est encore pire : le capitalisme financier aboutit ainsi à la spoliation de la propriété privée !

La réforme Moscovici met les épargnants en danger

Dans la droite ligne des recommandations européennes, la réforme bancaire de Pierre Moscovici, outre de ne pas séparer les banques en deux pour protéger dépôts et crédit de la finance de marché, se concentre essentiellement sur la mise en place d’un mécanisme de « résolution bancaire » qui fera peser la faillite des banques sur les actionnaires et l’ensemble des valeurs mobilières qu’elles contiennent, ce qui inclut tous les produits d’épargne et certainement les dépôts supérieurs à 100 000 euros (autant pour les entreprises). Ces « résolutions » se feront sans consultation du Parlement, entre Bercy, la Banque de France et le Trésor. Et pour mieux ficeler le tout, le Fonds de garantie des dépôts sera fusionné avec le Fonds de résolution. Et ce Fonds de garantie n’est que de 2 milliards d’euros pour quelques 1800 milliards de dépôts dans les banques françaises...

La finance de l’ombre triomphante

Selon le projet anglo-américain, ce « mécanisme de résolution » devra être appliqué dans les prochaines années à l’ensemble des mégabanques d’Europe et des Etats-Unis, dont BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale. Ces banques rapetisseront, les épargnants seront floués et ce sera la mort de la finance régulée : la seule superpuissance financière à survivre à ce choc sera la finance offshore, cette nébuleuse de paradis fiscaux et bancaires par laquelle transite déjà plus de la moitié des flux financiers mondiaux et dont le centre est la City de Londres. C’est l’avènement de la finance prédatrice et la fin de tout système collectif et régulé.

L’alternative

Le seul moyen d’éviter ce scénario catastrophe pour l’humanité est une coopération internationale pour rétablir les lois bancaire de type Glass-Steagall, en référence au précédent de 1933 où le Président Roosevelt coupa les banques en deux pour protéger les dépôts et rétablir le cycle du crédit, remettant les prédateurs financiers dans leur cage. Ce principe Glass-Steagall permettra une mise en faillite ordonnée des spéculateurs tout en rétablissant un système de crédit dans l’intérêt économique de tous. Dans chaque pays et entre pays doit s’établir un mouvement de citoyens et d’élus pour mettre en place un Glass-Steagall global. Rejoignez-nous !

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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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Jacques Cheminade
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