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Tract national :
« Arrêtons le jeu de la mort ! »

 

« Arrêtez, arrêtez ! Laissez-moi partir ! » Un homme hurle, enfermé dans une boule métallisée, attaché sur son siège, les poignets menottés par des fils électriques. Il reçoit des décharges de plus en plus fortes que lui administrent des questionneurs pour le punir de n’avoir pas su répondre à leurs questions. Ces décharges iront jusqu’à 460 volts, provoquant la mort du cobaye. C’est le mercredi 17 mars sur France 2 , et il s’agit d’un jeu télévisé de plus.

Son titre est « le jeu de la mort » . La conclusion « suggérée » est que nous serions presque tous de potentiels tortionnaires. En effet, mis en condition par la présentatrice et incités à appuyer sur le bouton de leur manette, sur 69 participants au jeu, 53, soit près de 80 %, ont obéi jusqu’au bout à la règle sans savoir qu’il s’agissait d’un jeu et sont ainsi devenus des assassins, 16 seulement ayant renoncé. Les candidats étaient des Monsieur et Madame tout le monde, sélectionnés par un organisme de recrutement de volontaires pour des sondages qualitatifs sur la consommation, la politique ou les médias. Les 2000 personnes qui formaient le public et encourageaient les assassins en criant « châtiment, châtiment ! » ont été rassemblées par deux sociétés spécialisées dans les jeux télévisés.

ADOLPH EICHMANN ET HANNAH ARENDT

Pourquoi un parti politique comme le nôtre s’intéresse-t-il donc à cet évènement, abondamment couvert dans les pages TV magazine (comme dans Ouest France ) ou Société (comme dans le Journal du dimanche ) des médias ? Justement en raison de ce que ces médias ne disent pas.

Tout d’abord, que cette expérience a été menée pour la première fois aux Etats-Unis par le psychologue Stanley Milgram, testant la « soumission à l’autorité », entre 1961 et 1963. C’était dans le contexte du jugement d’Adolph Eichmann, l’un des principaux responsables de la Shoah. Hannah Arendt, la maîtresse du philosophe pro-nazi Heidegger, avait assisté à ce procès et écrit un essai, publié en 1966 mais dont la thèse avait été auparavant longtemps discutée, intitulé : Eichman à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal . Arendt exprime sa surprise de voir qu’Eichmann, selon elle, n’est pas une personnalité sanguinaire, perverse ou fanatique, mais un fonctionnaire discipliné, « sans pensée propre », imprégné d’une culture du travail bien fait et obéissant à ses chefs. Elle en avait déduit que presque chacun d’entre nous serait un « conformiste en puissance », prêt à faire le pire pourvu que l’environnement le conditionne. C’est aujourd’hui la thèse reprise par le directeur de l’Institut des sciences de la communication au CNRS, Dominique Wolton, non sans liens avec les néo-conservateurs français, qui affirme : « L’homme est un loup pour l’homme, on le savait déjà. »

C’est ce conformisme dans le pessimisme sur la nature humaine que nous voulons dénoncer ici, bien plus grave que celui des « questionneurs » dans l’émission.

QUI PROMEUT LES ASSASSINS ?

Car si Adolph Hitler a pris le pouvoir en Allemagne, ce n’est pas seulement avec l’appui d’Allemands fanatisés par la misère et la crise, dominés par leur environnement, avec l’appui de criminels et de pervers. Seuls, ils n’y seraient certainement pas parvenus. Le facteur décisif fut l’intervention d’un conglomérat d’intérêts financiers, situés à Londres et à Wall Street, qui ont promu Hitler alors que son parti nazi était en faillite. Pourquoi ? Parce qu’en Grande-Bretagne, jusqu’en 1938, on espérait que le nazisme serait un bastion face au communisme, et que beaucoup en France murmuraient : « Plutôt Hitler que le Front populaire ! »

Or, aujourd’hui, nous voici à nouveau dans une situation proche de celle de ces années-là. Les pouvoirs en place, comme les Brüning ou les Laval des années trente, veulent sauver les banques et les sociétés d’assurance en imposant l’austérité aux peuples. On discute de savoir qui le fera, le Fonds monétaire international ou un Fonds monétaire européen, mais les oligarchies ne voient que cette « gouvernance » pour garder leur pouvoir. Déjà, Olivier Blanchard, le bras droit de Dominique Strauss-Kahn au FMI, parle de laisser monter le taux d’inflation pour effacer les dettes des financiers, et tant pis pour les futurs Grecs, c’est-à-dire nous tous.

Le peuple, pour le tenir, rien de tel que de le démoraliser. Si nous sommes tous des salauds en puissance, à quoi bon combattre les salauds au pouvoir ? Les oligarchies imposent la logique du plus fort en démoralisant les faibles, en masquant leurs responsabilités et en intimidant ceux qui voudraient se lever contre elles. Elles traînent dans la boue ceux qui s’insurgent.

Arrêtons au contraire les jeux de la mort du XXIe siècle, ceux de la City et de Wall Street, dénonçons par leur nom nos pires ennemis, combattons-les et nous échapperons ainsi au chaos et à la confusion. Il y a déjà 4 835 000 sans emplois et précarisés en France, plus 1 300 000 travailleurs pauvres. Nous menons déjà une guerre absurde et destructrice en Afghanistan. Le Monde du 13 mars cite page 13 Michel Pébereau, le président de BNP Paribas, disant : « Rien ne sera plus comme avant. » Et page 14, deux articles nous disent : « Près de deux milliards d’euros de bonus pour les traders des banques françaises » et « A France Télécom, la vague de suicides se poursuit ».

N’est-il pas temps d’arrêter tout cela, d’assainir le territoire économique et contre-culturel sur lequel opèrent les hommes-loups de M. Wolton et consorts ?  

Nous proposons des solutions, à l’échelle française et internationale, au niveau de l’économie et de la culture. Prenez contact avec nous ! 

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  • Odile Perfumo • 16/04/2010 - 19:34

    A propos du rôle néfaste des médias, voir le livre de Dany-Robert Dufour, "Le Divin Marché" (éd. Denoël, 2007). Sous-titre "La révolution culturelle libérale". Essai qui dénonce le néolibéralisme qui s’impose comme une nouvelle religion, en dix chapitres qui décrivent les "dix commandements" de la "révolution culturelle" en cours dans TOUS les domaines (école, politique, entreprise, savoir, art, etc). Pour 22 Euros, vous aurez une lecture fort intéressante !!

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  • Sylvain • 20/03/2010 - 21:36

    Bonsoir,

    L’information nouvelle de l’émission n’est pas que placé dans une certaine position une personne peut faire des choses qu’elle ne ferait pas dans une situation "normale". L’expérience originale le prouvait déjà. Ce qui est nouveau, c’est que le fait d’être à la Télé suffit pour être dans cette situation de soumission à l’autorité. Ça peut faire réfléchir ceux qui croient que la télé ou la pub n’ont pas autant d’influence que ça.

    Léon Beauvois a écrit une vulgarisation de ses recherches, toujours dans l’esprit de donner des outils pour reconnaître les manipulations et passer dans les 20% : Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens

    Et vous pouvez écouter un de ses cours ici : http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=44&Itemid=28

    A+

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  • Sonia • 17/03/2010 - 14:14

    J’ai eu vent via Internet de ce jeu hier. Je ne cautionne pas ce système où l’Individualisme est à son paroxysme !
    "Diviser pour mieux Régner" par un petit nombre qui nous conduit directement au "Nouvel Esclavagisme" du XXIème Siècle façonner par le Nouvel Ordre Mondial.
    Je Boycotte ce jeu, qui n’en AI PAS UN !!!!!!

    • EoL • 20/03/2010 - 01:09

      Vous êtes - le seul - à avoir mentionné le Nouvel Ordre Mondial. Dommage que ça passe presque inaperçu.


      Ce que produisent ces médias (même si c’est grave) n’est que le résultat de plans destinés à abrutir et abêtir la masse visant à la domination totale.

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  • Christophe • 17/03/2010 - 14:06

    Le développement de cet article m’apparait en partie déplacé. Je comprends qu’il vous permette de rebondir sur le projet S&P et donc de rallier les français contre le conformisme et le pessimisme sur la nature humaine.

    Ceci dit, de la part d’une chaine publique comme France2, si ce programme peut apparaitre a priori comme voyeur, malsain et pessimiste, le parti pris de prendre l’audience comme témoin de l’obéissance aveugle peut aussi avoir un sens constructif : faire prendre conscience aux téléspectateurs de leur addiction et soumission a la dictature de la petite lucarne et aux institutions en général, ce qui est un premier pas... Et donc de ce ferment putride qui rend possible un holocauste moderne et carnassier déjà a l’œuvre (paupérisation des peuples en proie au fascisme financier).

    Bien sur, les 60 minutes de décharges électriques en rajouteront et seront inutilement longues, hautes en cris, émotions fortes et traits de visage déformés, redondantes... Ce qui permettra de faire du chiffre. il ne faut pas se voiler la face. et faire echo aux bas instincts.
    jeu télévisé. oui. voyeurisme et pessimisme de l’humain. oui.

    mais voyons ensuite le débat et l’identité des intervenants ainsi que la teneur de leur propos. Cela peut être intéressant et constructif. Car peut effectivement amener une prise de conscience plus large chez les français de leur soumission, leur crédulité et au final de la défaillance de leur citoyenneté.

    • plusieurs • 17/03/2010 - 18:03

      Vous semblez oublier Christophe que l’ audience muette, dont sa représentativité (comme dans les sondages) est incarnée par le bruyant public déjà mis en scène lors de l’ enregistrement de cette émission (qui n’ est pas une "expérience scientifique" mais un "divertissement populaire"), a déjà vu son rôle défini par les responsables (et contrôlé par les chauffeurs de salle) de ces nouveaux jeux du cirque en tant que plèbe romaine pouce pointé vers le bas :

      - "le châtiment, le châtiment !"

      D’ autre part, si l’ intention de la chaîne de télé avait été constructive et pédagogique comme vous le prétendez, elle aurait probablement et exceptionnellement placé la théorie du débat intellectuel avant la pratique pour éviter, justement, toute "équivoque".

      Je suis étonné que vous n’ ayez pas remarqué que pour la première fois la télévision organise la réelle exécution en public d’ une victime innocente par des bourreaux : légitimant et banalisant ainsi la barbarie moderne.

    • Christophe • 17/03/2010 - 23:31

      Vous faites une confusion, plusieurs. au moins en partie en tout cas. Le bruyant public est (aussi) là pour constituer le niveau d’injonction supplémentaire et fatidique pour les candidats. Beaucoup plus que pour toute autre raison.

      Vous faites aussi une confusion quand vous dites que "pour la première fois la télévision organise la réelle exécution en public d’ une victime innocente par des bourreaux : légitimant et banalisant ainsi la barbarie moderne."

      Elle feint une exécution en direct pour essayer de l’expliquer tant sur le niveau psychologique individuel qu’en termes d’influence néfaste de la télévision dans nos sociétés. Et plus généralement des systèmes de pouvoir / d’influence quels qu’ils soient. C’est tout-à-fait différent.

      D’ailleurs, les 3 volets qui suivent l’émission (déconstruction/décomposition en processus psychologiques, débat entre intellectuels puis débat entre gens des médias) permettent de se faire une opinion et mettent en perspective assez profonde ce jeu terrible (s’il était amené à exister, et aux états-unis, nous n’en sommes pas loin...).

    • Christophe • 17/03/2010 - 23:35

      J’en veux pour preuve le témoignage final du candidat bourreau qui, apparemment marqué, dit ne plus avoir le même regard sur le petit écran.

      Dans cette émission, qui aura pris un plaisir sadique vis-à-vis des candidats lors de la première partie ? qui aura essayé de se glisser dans leur peau ou essayé de les comprendre ? qui aura assisté aux débats et qui au final aura changé de regard sur la télévision ou de sa relation à la télévision ? cela dépend de chacun...

      A la question "la télévision est-elle totalitaire ?", David Abicker, chroniqueur à France Info, dit qu’il ne faut pas répondre oui de façon abrupte. C’est pourtant le point de vue du réalisateur Christophe Nick et je le rejoins : elle a phagocyté les citoyens en les transformant en consommateurs de programmes vides et immédiats et les a entraînés à devenir des chiens de Pavlov. pour la plupart des candidats en tout cas. mais pas pour tous.
      parfaite démonstration ce soir, pour un grand nombre de téléspectateurs j’espère.

      "se révolter passe parfois par le fait de prendre conscience de sa soumission"...

    • ? • 18/03/2010 - 14:26

      C’ est pas parcequ’ on trouvera toujours n’ importe qui pour faire n’ importe quoi que ça donne le droit de faire n’ importe quoi avec n’ importe qui !

      Oui, la victime est un comédien mais, la morale en est-elle sauve pour autant quand les bourreaux amateurs sont tous eux bel et bien réels dans leurs intentions ?

      Comme l’ a dit la psychanalyste (?) dans le débat qui a suivit la fiction et à propos de l’ émission de télé réalité L’ île de la tentation, même si on ne voit pas les jeunes gens baiser pour de vrai il reste toujours vrai qu’ elle imprime dans la tête de son jeune public des idées nouvelles et auxquelles ils n’ auraient pas forcément pensées.

      Cette psychanalyste concluait en disant :

      - c’ est une émission qui, finalement, est perverse.

      Je trouve qu’ elle a mis le doigt dessus. La télé réalité carbure à la même essence que cette roulette russe qui est chargé à blanc et manipulé par un magicien (non précisés dans la fiction pseudo scientifique Le jeu de la mort !), que cette dissection "professionnelle" dans le cadre d’ une émission "scientifique" (là encore non précisées !) et que le justificatif de toutes façons, les candidats sont tous d’ accord est irresponsable.

      Cette télé réalité fictive et moralisatrice ne me semble pas échapper à cette règle.

      L’ alibi pervers de la balle à blanc prend son sens dans le contexte social d’ un satanisme émergeant :

      Tels maîtres, tels chiens.

    • ? • 19/03/2010 - 11:20

      Le fait que cet article ait été rédigé avant l’émission relève d’un certain manichéisme, en tout cas d’un parti pris que je trouve peu constructif, même s’il sert le projet de S&P.

      "C’est pas parce qu’on trouvera toujours n’importe qui pour faire n’ importe quoi que ça donne le droit de faire n’ importe quoi avec n’importe qui !" Bien entendu, et cela doit relever avant tout de la responsabilité individuelle et morale des producteurs, qui malheureusement sont souvent pervertis par la logique de marché. sauf que cette émission, a mon sens, n’est pas n’importe quoi. contrairement a d’autres.

      "Oui, la victime est un comédien mais, la morale en est-elle sauve pour autant quand les bourreaux amateurs sont tous eux bel et bien réels dans leurs intentions ?"

      D’une part, tous ne sont pas bourreaux, même si c’est une écrasante majorité, et la morale n’a pas a être sauve puisque nous sommes observateurs d’un fait : tout l’enjeu de l’émission est de comprendre ce qui sépare et différencie les résistants des bourreaux, dans notre société actuelle. Et je trouve que de poser la question en apportant des éléments de réponse relève au contraire d’une démarche morale, c’est une façon de questionner chacun sur son aliénation par la société, ses valeurs, son fonctionnement et ses institutions, dont la télévision.

    • Christophe • 19/03/2010 - 11:22

      Pour finir, cette émission, malgré le cote percutant de la démonstration, aussi bien dans l’explication des mécanismes psychologiques et la teneur des propos tenus par les intellectuels et gens des médias, n’avait aucunement un ton moralisateur mais au contraire une démarche de compréhension et d’éclairage sur les plans individuel, sociétal, et des dérives des médias.

      Il y a donc du bon a prendre dans cette démarche même si le cote racoleur de l’expérimentation et sa réalisation (a des fins d’audience) sont critiquables.

      Ne soyons pas manichéens. Prendre un peu de hauteur ne dessert jamais.

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  • Le fou du labo 4 • 17/03/2010 - 16:02

    Je lis ici tout et n’importe quoi.
    Faut-il rappeler qu’il s’agit ici d’un documentaire, d’une expérience qui sera ensuite analysée scientifiquement ?

    Ce documentaire ne cherche pas à démontrer que l’homme est foncièrement mauvais, il démontre par contre que l’homme se dédouane du mal, (et avec un certain malaise), sous l’effet de l’autorité. L’autorité prime donc ici sur le sens moral.

    Le reportage démontre que les cobayes qui résistent le mieux à l’autorité, sont ceux qui bénéficient d’un capital moral significatif. Ils justifient leur attitude, (leur refus de continuer le jeu) par ce sens moral assez développé. Il s’agit de leur jugement, mais la raison de leur refus est sans doute bien plus complexe.

    Ce reportage nous met en parallèle deux notions fondamentales de notre éducation. L’autorité et la morale. En général ces deux notions vont de pair, là elles sont en opposition.

    Si dans l’expérience des années 60, l’autorité primait sur le sens moral de l’individu (60%), aujourd’hui elle la domine encore davantage (80%).

    Je serais tenté d’en conclure que le sens moral s’est considérablement étiolé depuis les années 60. Mais qui pourrait en douter.

    Cette émission est précieuse, et prétexter je ne sais trop quoi comme on le fait ici dans cet article, pour essayer d’y faire voir ce qu’elle ne dit pas, ou propager je ne sais quelle théorie fumeuse, tient de l’imposture intellectuelle.

    • plusieurs • 17/03/2010 - 18:11

      Les documentaires ne se mettent pas en scène et les expériences scientifiques ne peuvent être que scientifiquement faites : à chacun son métier.

      Ce que confirme le titre de cette "émission" : "Le jeu de la mort".

    • Mme DUBOIS Chantal • 17/03/2010 - 20:03

      "Je serais tenté d’en conclure que le sens moral s’est considérablement étiolé depuis les années 60. Mais qui pourrait en douter."
      Malheureusement pas grand monde cher internaute, d’où l’inutilité d’une telle émission car ceux qui ont déjà réfléchi n’en n’ont pas besoin.
      Quand aux téléspectateurs qui n’ont pas encore réalisé que le sens moral s’étiole à la vitesse grand V avec tout ce que l’on nous demande de supporter depuis quelques temps, j’ai bien des doutes quand au résultat : Voyeurisme, sentiment de supériorité en étant certain qu’à la place de celui qui reçoit les ordres il y a longtemps que notre sens moral aurait pris le dessus sur notre sens de l’obéissance et que MOI...je ne le ferais pas.
      Vu la qualité de votre analyse, je doute que vous ayez besoin de regarder une telle émission qui visiblement ne vous apprendra rien de plus sur l’homme actuel, mais sait on jamais...peut-être un brin de curiosité et hop ! Un téléspectateur de plus et l’audimat grimpe. Pourquoi se gêner !....

    • Guillaume • 18/03/2010 - 02:32

      Les concepteurs du jeu et du documentaire ont bien pris garde de ne jamais préciser combien de personnes avaient été sollicitées pour être "questionneur" et combien avaient accepté, sur cet effectif, de signer le contrat d’engagement. Le chiffre de 80% de personnes qui vont au bout du jeu est donc dépourvu de sens. Il ne démontre pas que la plupart des gens peuvent devenir des kapos, La seule conclusion qu’on peut en tirer est donc sur 100% de tortionnaire volontaire, 80% vont au bout et 20% réalisent ce qu’ils font et arrêtent parce qu’ils sont écoeurés. Conclusion donc sans intérêt.

      Le simple fait que cette donnée ne soit pas précisée (et qu’elle soit même occultée) disqualifient définitivement le "jeu" en tant qu’expérience scientifique et les conclusions qui en sont tirées.

      Il faut être sociologue pour croire qu’on fait des expériences scientifiques dans ces conditions !
      Comme le jeu n’est pas une expérience scientifique et que la seule conclusion qu’on peut en tirer est sans intérêt, se pose la question : finalement qu’est-ce que c’est ?

      Minimalement de la contemplation morbide. Je pense surtout que dans cette affaire, ce sont les concepteurs du jeu (animateur, sociologue) qui sont les véritables nouveaux Dr Mengele. Il aurait d’ailleurs été bien plus intéressant que les caméras soient braquées sur les coulisses idéologiques et techniques de la mise en place du jeu.

    • Le fou du labo 4 • 18/03/2010 - 14:26

      Cher Guillaume, Les concepteurs de l’émission ont bien précisé en début de reportage combien de personnes avaient été sollicitées. Ils ont aussi expliqué qu’un mécanisme habituel de sélection avait été mis en place pour sélectionner les candidats du jeu. Comme je ne fais pas de procès d’intention aux concepteurs de l’expérience, j’estime que cette sélection s’est faite selon les critères habituels en vigueur dans les émissions télés. Mais vous avez raison, sa valeur purement scientifique reste à démontrer.

      Ce documentaire pose des questions qui fâchent. Qu’est-ce qui détermine le fait que potentiellement nous puissions devenir, soit un héro, soit un tortionnaire ? L’émission n’y répond pas, elle n’en n’a pas la prétention. Le réalisateur se pose lui-même la question. Elle démontre par contre que l’autorité peut dédouaner tout précepte moral... sauf chez quelques individus. Pourquoi ? C’est ça LA question. Et cher Madame Dubois, savoir que le sens moral s’étiole ne me vaccine malheureusement pas du fait, qu’un jour, je puisse, moi aussi, verser dans la catégorie des tortionnaires.
      Et vous ?

      Ne croyez-vous pas par conséquent que cette simple question ne justifie pas à elle seule la diffusion de cette émission ?

    • la bulle • 19/03/2010 - 11:11

      tout a fait d’accord .Je ne participe a aucun jeu car je n’aime pas les regles et pourtant je suis tres sociable

    Répondre à ce message

  • Bertrand Buisson • 18/03/2010 - 14:57

    Si la torture du candidat "questionné" était fictive, la torture psychologique et morale des questionneurs, elle, a bien eu lieu. Ensuite, exhiber cela à des millions de téléspectateurs est un acte destructeur pour le moral de la société.

    Quant à une soi-disant valeur "scientifique" de ce programme, prendre des êtres humains, les sélectionner sur profil et les utiliser comme des rats de laboratoire pour les mener à un comportement voulu, ça relève de la manipulation mentale.

    Les gens qui ont conçu cette émission, comme le professeur Beauvoir, ont une pure vision animale de l’homme. Ce "comportementalisme" est la base scientifique du fascisme financier.

    Si l’on veut élever l’individu à se dignité d’homme, il y a d’autre moyens que de le rabaisser ainsi à sa dimension animale. Quoiqu’on en dise, cette émission reste dans le cadre du contrôle social défini après-guerre par l’oligarchie britannique pour tenir les peuples.

    Répondre à ce message

  • Romain • 18/03/2010 - 13:52

    je pense juste que cette "brève" a été publiée trop tôt .On ne peut pas juger des opinions qui ressortent de cette émission avant de l’avoir vu et que le débat n’ait eu lieu.
    Un peu de sang froid.

    Maintenant critiquons gaiement !!!

    Répondre à ce message

  • arcane • 18/03/2010 - 13:24

    Tout d’abord ce n’était pas un jeux, mais une emission qui utilisait dans un faux jeux avec un faux public et un faux torturé de vrais joueurs pas tres au fait que cette experience avait deja ete realisee sientifiquement dans un film, de plus comme l’a tres judicieusement soulevé un des intervenant dans les commentaires, combien de personnes ont refusées de participées à ce jeux ?
    En effet , si sur mille personnes , 950 refusent, ou ne repondent pas à ce recrutement
    on tombe à 5% . Car la premiere etape est d’accepter de jouer à un tel jeux. Une fois que l’on accepete de jouer, c’est que l’on accepete les regles, entre autre de torturer un individu meme ci celui ci est volontaire.
    Tout le monde se pose la question pourquoi accepte t’on de s’inscrire ou une foi dans le jeux pourquoi certain on refuser d’aller au bout ?
    personne n’a evoqué le mot conscience pourquoi ?
    lA CONSCIENCE d’etre, la conscience qui nous relie aux autres , cette conscience qui nous dit, l’autre c’est moi, c’est un miroir, la conscience qui nous dit que ce que j’inflige à l’autre c’est d’abord à moi que je l’inflige, cette conscience qui nous permet d’etre createur de sa vie, d’etre le souverain de soi meme n’acceptant aucune autorité de l’exterieur.Nous avons délégué ou vendu ce pouvoir souverain en nous deresponsabilisant à des partis, des banquiers, des medecins, des juges, et nous ne sommes plus maitre de nos decisions, le résultat est sous nos yeux à chaque instant

    Répondre à ce message

  • ? • 18/03/2010 - 12:35

    bonjour,
    pour ma part, c’est en regardant un documentaire sur l’expérience de 1963 que j’ai pris conscience de pleins de choses.
    cela ne m’a pas laissé penser que l’homme était un loup pour l’homme mais que celui ci pouvait être manipulé par d’autres.
    de même j’en ai conclu que si une autorité me demandait d’agir contre ma morale il était de mon devoir de refuser.
    je ne regrette pas d’avoir à l’époque vu ce documentaire, au contraire, je pense qu’il m’a été utile.
    sur le sujet on peut voir aussi le film la bataille d’alger, décrit par paul aussaresse lui même (et il s’y connait) comme brillant de réalisme dans le documentaire vidéo (à voir aussi) de marie monique robin : escadrons de la mort l’école française qui montrent combien serait plus élevés les résultats de l’expérience si les candidats étaient des militaires.

    Répondre à ce message

  • thejoker • 18/03/2010 - 09:44

    j’ai lu votre article et j’ai visionné l’émission.

    Pourquoi donc avoir fait un article sans savoir ce qui etait proposé dans le documentaire ?

    ce documentaire pose la question a chaque telespectateur de ce qu’il aurait fait en pareil cas :

    se soumettre a l’autorité ou faire passer sa morale avant tout ?

    tout les gens en poste dans une entreprise savent bien implicitement que 90% des salariés se soumettent à l’autorité,

    il est bon de leur rappeler qu’ils ont le droit de dire non et de faire des choix moraux !

    et il me semble que tel etait l’intention du doc.

    cependant montrer des hommes deshumanisés car soumis a l’autorite plus qu’a leur morale, ne propose pas une solution de sortie vers le haut de la crise morale que nous connaissons ( avec la culture et l’economie..)

    et votre article ne propose pas non plus de sortie morale vers la haut si ce n’est denoncer ce que nous denoncons deja tous ici (une palissade).

    la culture classique donne les elements constitutifs de l’être moral.
    et la sortie par le haut passe par l’elevation des autres à un être moral.
    pour autant il serait bon de connaitre l’opinion du telespectateur a priori sans moral apres vision de ce doc.

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Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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