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Nous sommes en guerre. Une guerre déclenchée par un conglomérat d’intérêts financiers opérant depuis la City de Londres et Wall Street, qui détruit tout, la vie des peuples comme la substance des économies. L’Union européenne s’en est rendue complice en autorisant la Banque centrale européenne à procurer des fonds aux banques à deux ou trois ans et pratiquement sans limites, à un taux d’intérêt de 1 %, pour qu’elles puissent faire des bénéfices en reprêtant aux Etats à des taux bien supérieurs.
Cette escroquerie économique conduit tout droit à un conflit militaire. Car l’austérité que la finance devenue folle impose à tous, sauf à elle-même, ne permet en aucun cas de rembourser les dettes ni de faire vivre plus d’êtres humains. La finance folle conduit ainsi à une guerre folle : déjà, sous prétexte d’interdire aux autres ce qu’elles-mêmes possèdent, des forces américaines, anglaises et françaises se déploient contre l’Iran, et des dirigeants israéliens, comme Netanyahou et Barak, s’apprêtent à lancer une frappe nucléaire ou pouvant le devenir rapidement.
Certes, des dirigeants plus raisonnables – en Israël même, des anciens des services de renseignement ou une sensibilité politique comme celle d’Haaretz, aux Etats-Unis et en France, des militaires expérimentés – s’opposent à cette aventure militaire. Cependant, si l’on ne change pas d’ordre économique, la guerre se produira fatalement, bien plus tôt qu’on ne le pense, car les nuées qui la portent sont déjà au-dessus de nos têtes. Voyant leur propre base détruite par l’ouragan dévastateur qu’elles ont provoqué, les forces de la mondialisation financière visent, par delà l’Iran, une zone transpacifique (Russie, Chine, Corée, Inde…) dont elles ne peuvent tolérer le développement. Par delà encore, leur objectif est une politique de dépopulation : comme elles détruisent la capacité économique et sociale à accueillir les êtres humains, elles en déduisent logiquement qu’il faut en réduire brutalement le nombre. La moindre provocation, en Iran ou ailleurs, suffirait désormais pour allumer la mèche.
L’on ne peut donc décemment fêter Noël qu’en combattant cette double guerre, dont l’une est déjà déclarée et l’autre menace.
Sept engagements contre la guerre :
- Glass-Steagall. Tarir la source de l’oligarchie financière prédatrice en séparant banques de dépôt et de crédit d’une part et banques d’affaires de l’autre. Cela signifie arrêter net le renflouement des activités de jeu des établissements financiers et les mettre hors d’état de nuire par une procédure de faillite organisée.
- Crédit productif public. Rétablir une économie physique au service de l’homme, en substituant au système de pillage monétariste de la mondialisation financière un système de crédit public finançant de grands projets de développement mutuel, à l’échelle européenne et mondiale. Pour cela, abroger toutes les dispositions des traités européens empêchant ces projets.
- Un grand chantier. Investir dans la créativité humaine, non plus dans les jeux financiers ou commerciaux et la finance verte, mais suivant le critère de création de richesse physique et humaine réelle, en accroissant la densité de flux d’énergie et la production par être humain et unité de surface.
- Créativité. Créer ainsi des millions d’emplois qualifiés, avec les politiques d’éducation nationale, de recherche et de santé publique nécessaires, en arrêtant le saccage social en cours.
- IDT. Participer à l’Initiative de défense terrestre (IDT) proposée par la Russie, en équipant de boucliers lasers un réseau de satellites en orbite terrestre. Il s’agit de rassembler les principaux pays du monde autour d’un double objectif : pouvoir neutraliser par laser toute velléité militaire d’envoi de missiles et organiser une veille climatique dans un contexte où notre système solaire entre dans une phase particulièrement instable au sein de notre galaxie, en se donnant les moyens de réagir contre la menace éventuelle posée par des corps célestes (astéroïdes ou autres).
- Créer ainsi une alliance de peuples suffisamment forte pour briser le garrot de l’oligarchie, une alliance transpacifique et eurasiatique capable de mettre en pièces l’empire de la City et de Wall Street.
- Eliminer le césarisme de nos chefs d’Etat, qui nous conduisent aveuglément au chaos et à la guerre de tous contre tous en servant l’oligarchie financière dévoyée.
L’homme n’est pas un pion, le travail n’est pas une marchandise et la vie n’est pas une soumission. Notre mission est d’acquitter la vraie dette, celle que nous devons au bien commun et aux générations futures en paiement de ce que nous ont donné les générations passées, non les dettes de jeu d’un système suicidaire qui nous entraîne dans sa chute.
# matière invisible
• 19/12/2011 - 21:57
La cause des causes de nos problèmes est que nous ne sommes pas en démocratie.
L’oligarchie s’amuse des systèmes à élection en faisant croire que c’est le peuple qui décide alors que se sont les pouvoirs de l’argent qui influencent par les médias et les hommes politiques (financement de leur campagne) et dirigent vers le fascisme.
Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ne sont pas indépendants en France.
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789.
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# petite souris
• 15/12/2011 - 11:46
L’homme n’est pas un pion, le travail n’est pas une marchandise et la vie n’est pas une soumission
...Cependant, il y a toujours des petits malins qui se croient "plus égaux" que les autres qu’ils considèrent comme des pions qu’ils soumettent en les faisant travailler pour s’enrichir !!!!
Ils osent appeler cela démocratie solidaire ....
J’ai remarqué que depuis une semaine environ, et ce matin surtout, le vocabulaire guerrier commence à être utilisé à propos de la météo ...
Serait-ce pour minimiser la portée et le sens de ces mots lorsqu’ils parleront de la 3° guerre mondiale qui commencera après la soi-disant trêve de Noël ( en fait 15jours qui vont permettre de déployer hommes, bateaux, matériel, et armes)
# Bertrand Buisson
• 15/12/2011 - 12:08
Ben c’est pour ça qu’on se mobilise pendant les fêtes, ce que font aussi nos amis du Büso en Allemagne et du LPAC aux US !
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