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Helga Zepp-LaRouche : le jour de la honte pour le Bundestag

Helga Zepp-LaRouche, Présidente du parti politique allemand, Bueso, parti frère de Solidarité et Progrès, réagit à la ratification du Traité de Lisbonne par le Parlement de son pays.

Ce 24 avril 2008 restera dans l’histoire comme le jour où 514 députés allemands ont accepté, pour diverses raisons et de manière anticonstitutionnelle, de ratifier un Traité qui revient à abolir notre Constitution et à ouvrir la voie à une dictature oligarchique en Europe. Le plus scandaleux, c’est que la majorité des députés n’ont même pas pris la peine de lire le Traité.

Ceci est conforme au calcul des chefs de gouvernement européens qui, en concluant le Traité de Lisbonne le 13 décembre dernier, ont aussi décidé de le faire ratifier par les parlements sans débat public. Il s’agit en fait d’un coup d’Etat, à la faveur duquel les quelques miettes de pouvoirs législatifs dont disposait encore le Bundestag seront remises à la dictature des institutions européennes à Bruxelles.

Mais il y aura des suites, et pas seulement en Allemagne. Des plaintes seront bientôt déposées à la Cour constitutionnelle allemande, à la Cour de Justice européenne et dans d’autres juridictions, où il sera question de violations des constitutions nationales que le Traité de Lisbonne rendra de fait inopérantes.

La Loi fondamentale allemande [Constitution] précise que « tout pouvoir émane du peuple », représenté par les députés élus. En vertu de décisions antérieures de la Cour constitutionnelle allemande, ces représentants du peuple peuvent déléguer une partie de ce pouvoir, par exemple à l’UE, mais 100% ? Avec le Traité de Lisbonne, les citoyens seront pratiquement privés de leurs droits, la démocratie parlementaire sera invalidée et la formulation de la politique confiée au Président de l’UE élu pour deux ans et demi, au Conseil des ministres et à la Commission européenne.

Cela implique une modification effective de la Loi fondamentale, ce qui, à son tour, nécessite qu’elle soit adoptée en toute liberté par le peuple. Même si les chefs de gouvernement ont rebaptisé « traité » la Constitution européenne que Français et Néerlandais avaient rejetée par voie de référendum en 2005, le Traité de l’UE constitue une modification de la Constitution.

Il est parfaitement scandaleux que la vaste majorité des députés aient voté ce texte, il est vrai illisible, sans l’avoir lu. Ce faisant, ils ont méprisé, dans leur ignorance et leur indifférence, leur responsabilité de représentants du peuple et ils doivent en rendre compte. Chaque élu ayant voté ce Traité devrait perdre son siège immédiatement !

S’il fallait une preuve de plus pour démontrer que les médias en Europe, et plus particulièrement en Allemagne, sont totalement contrôlés, considérez le fait qu’entre le jour où les chefs d’Etat ont signé le Traité de Lisbonne, le 13 décembre 2007, et la ratification de ce texte par le Parlement allemand, le 24 avril, aucun grand média allemand n’a publié d’article ni de rapport analysant, commentant ou présentant le pour ou le contre de ce document qui modifie aussi profondément notre ordre social.

Et pour enfoncer le clou, le jour suivant la ratification, le tabloïd Bild publiait un article intitulé « Traité de l’UE : Bild révèle ce qui est écrit en petits caractères », citant quelques exemples de perte de souveraineté, comme pour dire : « Eh oui ! l’Europe est déjà une dictature. Vous n’avez qu’à vous y habituer. »

Cette complicité des médias pose à nouveau la question de savoir qui les contrôle. Pour le moins, l’absence de couverture adéquate du Traité de l’UE devrait amener tous les citoyens qui réfléchissent à accueillir avec scepticisme d’autres « affirmations évidentes » présentées par les médias. A titre d’exemple : les images présentées dans les médias comme celles de soldats chinois tabassant des manifestants au Tibet, montraient en réalité des soldats en uniforme indien ou népalais, mais aucun journal ni chaîne de télévision les ayant diffusées n’a jugé utile de publier une rectification. Les exemples de telles manipulations par les médias sont innombrables.

Un des principaux arguments des partisans du TCE consiste à dire que tous les adversaires du Traité européen sont contre l’Europe. Un autre prétend que le Traité de Lisbonne assurera la paix en Europe, alléguant que les guerres mondiales du XXe siècle résultaient de conflits entre nations. Donc, si on dissout les nations, les guerres disparaîtront.

Mais si on étudie la genèse de ces guerres mondiales, on voit bien qu’elles n’étaient aucunement le fait de nations, mais bien d’empires. Pour ce qui est de la Première Guerre mondiale, ce sont les empires britannique, austro-hongrois, allemand, celui du tsar, etc. qui ont provoqué la guerre. Autre argument fallacieux, l’Europe doit se renforcer face à l’unilatéralisme des Etats-Unis et leur opposer un « monde multipolaire ».

Multipolaire, certes, mais si cela signifie une Amérique impérialiste, une Europe impériale et un Empire britannique sous forme d’un Commonwealth élargi, lancés tous trois à l’assaut de la Russie, de la Chine et de l’Inde pour les empêcher de devenir des puissances mondiales, nous aurions là tous les ingrédients pour la première Guerre Mondiale du XXIe siècle. Si nous voulons une Europe forte, qu’elle soit celle que le général de Gaulle avait imaginée : une Europe des patries, de républiques souveraines désireuses de collaborer ensemble sur une base bilatérale et multilatérale et de s’engager de manière positive envers le reste du monde.

En revanche, une dictature de l’UE, qui tente de supprimer la démocratie en Europe en trompant les peuples, doit cesser de prêcher hypocritement la démocratie et les droits de l’homme dans le monde en les utilisant comme prétexte pour des « solutions préventives aux conflits ».

Mais les jeux ne sont pas encore faits. La résistance au Traité s’accroît en Europe, comme en témoignent les manifestations qui s’organisent tous les mercredis dans une trentaine de villes européennes – en France, en Allemagne, en Italie, au Danemark, en Suède, en Autriche...

En République tchèque, la majorité au Sénat a exigé de la Cour constitutionnelle qu’elle examine non seulement la validité de la procédure, mais aussi le contenu du Traité, avant de prendre une quelconque décision sur sa ratification. Des efforts semblables se mettent en place en Autriche, France, Allemagne, Italie et Grande-Bretagne. Le 12 juin, un référendum se tiendra en Irlande, où les agriculteurs pourraient faire la différence.

Il est encore temps de lancer un grand débat dans toute l’Europe sur ce Traité infâme. D’autant plus que le krach financier mondial va réduire à néant tous les projets élaborés par les politiciens.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
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Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

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