Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire 23 mars - Enquête Nord Stream, le mensonge de Nathalie Loiseau Lire 23 mars - Jacques Cheminade pour un référendum sur la participation citoyenne Lire
AccueilNotre actuActions
Ce que nous changeons

Fraude du réchauffement climatique : Emissions toxiques au CEA, Jouzel et Jancovici interpellés

Fin mars, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) organisait paisiblement un cycle de deux jours de conférences sur le réchauffement climatique dû à l’être humain, avec quelques scientifiques ayant participé aux rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). 200 à 250 personnes étaient présentes, parmi lesquelles de nombreux scientifiques. Heureusement, les membres du LYM (LaRouche Youth Movement) sont intervenus pour mettre un peu d’ambiance dans cette atmosphère dépourvue de polémique.

Notre première victime fut Jean Jouzel, climatologue, superstar du GIEC et directeur de recherche au CEA. Devant lui tout le monde s’incline. Comble de malchance, il était tombé deux jours auparavant sur le LYM allemand à Berlin, au cours d’une conférence à l’ambassade de France. Il a donc dû être quelque peu surpris de voir à nouveau un jeune lui demander : « Pourquoi les scientifiques du GIEC n’ont-ils pas pris en compte les 90 000 mesures de CO2 atmosphérique effectuées au cours des XIXe et XXe siècles par de nombreux scientifiques du monde entier et compilées récemment par Ernst-Georg Beck, montrant des niveaux de CO2 à l’époque supérieurs à ceux d’aujourd’hui ? ». Après quelques froncements de sourcils, la réponse de Jouzel s’est conclue sur le fait que le papier de Beck « n’était pas très sérieux » et que, de toutes façons, c’était le lendemain que les questions particulières sur le CO2 seraient traitées !

A la question : « Est-ce que, comme Al Gore, dont vous appréciez le travail, vous pensez qu’il faudrait réduire la population mondiale, et comme son mentor Maurice Strong, vous préconisez un effondrement de la société industrielle ? », l’audience fit entendre un murmure. En tout cas, notre éminent scientifique répondit bien évidemment à côté de la question et conclut que dans un futur proche, il faudrait penser à « stabiliser la population mondiale ».

A notre question sur le nucléaire, M. Jouzel répondit que le nucléaire devrait servir seulement à satisfaire 15 % de la production d’électricité mondiale, et cela, devant des dizaines de scientifiques du Commissariat à l’énergie atomique !
Pour en finir avec ce débat sophiste, un membre de notre équipe se leva, revêtit son « récupérateur de pets », machine fabriquée artisanalement pour récupérer, grâce à un tuyau, les gaz à effet de serre émis depuis notre arrière-train et les orienter vers un masque appliqué sur notre bouche. « Ainsi tout le monde peut contribuer à la lutte contre le réchauffement », dit-il à Jean Jouzel en lui offrant publiquement cette ingénieuse invention !

Le lendemain, à notre retour dans la salle de conférence, les modérateurs affolés suivaient d’un regard anxieux les membres du LYM ayant participé au débat de la veille.
Etaient présents cette fois Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, directeur-adjoint au CEA (a participé aux travaux du GIEC) et Jean-Marc Jancovici, « ingénieur conseil spécialisé dans l’énergie et le climat », proche de nombreux experts du GIEC, ayant participé à la rédaction du Pacte écologique de Nicolas Hulot.

La présentation donnée par ces deux « experts » était emprunte du pessimisme culturel propre à leur génération. Philippe Ciais finit sa présentation sur le constat qu’il y a bel et bien un changement climatique terrible qui nous attend, et que cela est bien évidemment dû à l’être humain. « Mais ne vous en faites pas, il y a quand même des solutions : M. Jancovici va se charger de vous les présenter. » Et là, le spectateur était pris dans un déluge de graphiques, de courbes statistiques linéaires de toutes les couleurs, qui montraient bien que « même si nous prenons les mesures nécessaires, des temps difficiles nous attendent ; si nous ne faisons rien ce sera pire ». On pouvait même apercevoir à un moment une courbe de la population mondiale qui se réduisait à partir de 2050. Le solaire, l’éolien, la biomasse nous permettront-ils de nous en sortir ? Pas sûr. Le nucléaire ? Bien trop cher, alors que des troubles politiques, des guerres, des chocs pétroliers nous attendent... Ouf, on est content quand ça s’arrête, comme pour le film d’Al Gore.

Au moment tant attendu par les membres du LYM, les questions-réponses, les modérateurs évitèrent de passer le micro à des jeunes. Un membre du LYM se leva donc et prit l’initiative de reposer sa question sur Ernst-Georg Beck et ses 90 000 mesures, en présentant l’article du journal Nouvelle Solidarité qui en parle (NS du 9 mars 2007, page 4). Vue la polémique que cela soulevait et la difficulté pour les présentateurs à répondre calmement à cette question (en gros, c’était le bazar), le modérateur demanda très spontanément : « Alors, voyons si quelqu’un dans cette salle a déjà effectué des mesures de CO2 atmosphérique ? ». Philippe Ciais, tout aussi spontané : « Oui, moi. D’ailleurs, j’ai amené quelques documents ». Et de nous sortir à grands renforts de schémas, une explication qui aurait été très bonne s’il ne s’était permis d’ajouter, à la fin : « Et d’ailleurs, les mesures réunies par Beck ont été faites de nuit, et la nuit, les taux de CO2 sont plus élevés quand les mesures sont effectuées près de la végétation, donc ce n’est pas du tout sérieux ». L’audience rit, et l’affaire était close. Sauf que... Nous n’avions pas le papier de Beck avec nous, mais l’auteur précise clairement en première page que les mesures ont toutes été prises de jour ! Un scientifique ayant participé au rapport du GIEC venait de mentir devant nous... Voilà le genre de chose que peut provoquer le LYM : exposer le mensonge sophiste !

En tout cas, la polémique semblait close, jusqu’à ce qu’un membre du LYM s’exprime sans micro, c’est-à-dire tout simplement en criant : « Le problème c’est que votre point de vue mène droit au génocide ! ». Le mot était lâché... aussitôt repris par un homme dans l’assistance : « Le problème est que dans tout votre discours, on ne voit pas trop les solutions. Le mot "génocide" a été prononcé et après votre présentation, on peut se demander si ce n’est pas la seule issue ». Jancovici commença à se lancer dans un autre sophisme, du type : « Mais si, des solutions il y en a quand même... », mais il fut vite coupé par le LYM : « Des solutions, pour vous il n’y en a aucune, vous êtes complètement pessimistes.

Comme vous l’avez dit dans l’émission C dans l’air, on n’a plus qu’à prendre un Beretta avec deux balles et on sait ce qu’il nous reste à faire ! M. Jancovici, ce sera qui le premier ? Vous ou moi ? » Jancovici : « C’est vrai, j’ai dit ça ! » Voilà, l’essentiel était dit... Confronter sur la question scientifique, puis sur la question des conséquences auxquelles nous mène un certain type de pensée, c’est tout-à-fait le type d’action que peut mener le LYM pour faire tomber les idéologies. C’est là toute notre force.
La salle s’échauffait, les gens continuaient à poser des questions, tout le monde voulait parler, l’électricité était bien au rendez-vous, la tranquille conférence tournait au cauchemar pour les présentateurs, si bien qu’ils décidèrent d’en terminer là.

Un membre du LYM se leva donc pour conclure, avec une cuillère à soupe et un couvercle de casserole en guise de gong. Se mettant devant l’estrade, il cria : « Oyez oyez braves gens, la fin du monde est arrivée ! La mer va monter, les ouragans vont nous emporter, les chaleurs vont nous accabler ! Et tout ça, c’est à cause de vous, vous qui avez trop consommé, qui avez utilisé vos voitures, qui avez même utilisé des industries pour vivre ! ». Cette référence à Tintin dut beaucoup plaire à M. Jancovici, qui utilise quelques vignettes de L’Ile mystérieuse pour illustrer les idées qui l’animent.
L’idée que « les scientifiques savent, mais pas nous » est répandue dans une population que les sophistes ont entraînée à ne plus penser. M. Jancovici nous a dit que nous ne pouvions pas savoir car nous ne sommes pas des experts, avouant lui-même qu’il n’en est pas un, il reconnaît qu’il ne sait pas de quoi il parle. Il nous montre des aptitudes plus dignes d’un perroquet presque pensant que d’un être humain. Notre approche est tout autre. Non, l’Homme n’est pas mauvais, il n’est pas en train de détruire la planète ; au contraire, il est la seule espèce vivante à pouvoir aménager, améliorer la nature, comme nous l’a appris Vernadsky. « L’esprit humain a en ce monde une carrière perpétuellement ouverte à son activité », disait Kepler. C’est ce type-là de pensée qu’il faut faire renaître chez les jeunes d’aujourd’hui, pour que les peuples ne croient plus en des canulars comme celui du réchauffement anthropogénique. D’ailleurs, à la fin de chacune des présentations, les spectateurs se jetèrent sur les journaux que l’on distribuait, preuve qu’ils ne demandent qu’à être bousculés et à voir l’ordre des dieux de l’Olympe (ces fameux « experts ») renversé, qui plus est par des jeunes...

Arnaud Vivrel et Théodore Rottier, LYM France.

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard