La principale menace à la mise en place de l’accord de Minsk II sur l’Ukraine est le rôle prépondérant des réseaux paramilitaires néo-nazis, et le soutien dont ils jouissent au plus haut niveau de l’État ukrainien, ainsi qu’à la Maison Blanche et dans les institutions britanniques.
C’est pourquoi nous publions de larges extraits d’un dossier publié au printemps 2014 par l’hebdomadaire fondé par l’économiste américain Lyndon LaRouche, l’Executive Intelligence Review, documentant le comment et le pourquoi de la protection anglo-américaine de la mouvance néo-nazie ukrainienne.
Les auteurs de ce dossier avaient publié, il y a neuf ans, un rapport intitulé « Dick Cheney : guerre permanente/révolution permanente » [1]. En couverture, le visage obsessif de celui qui était alors le vice-président des Etats-Unis était accompagné de deux personnalités du début du XXe siècle : Léon Trotski et Alexandre Helphand-Parvus. Nous avions démontré dans ce rapport de l’EIR que la doctrine de « révolution permanente », d’abord reprise par Trotski des mains d’un agent britannique peu connu mais non moins influent, Parvus, se trouvait réincarnée dans la clique néoconservatrice de Cheney, non seulement en raison des racines trotskistes de ce parti va-t-en guerre, mais aussi pour répondre aux besoins de l’Empire britannique actuel. L’objectif de cette oligarchie financière mondialisée est de fomenter et de manipuler une séquence de conflits géopolitiques visant à déstabiliser toute opposition réelle ou potentielle.
Nous avions prévenu que l’arsenal de…