Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilNotre actuPartenaires

Panos Kammenos : la Grèce doit rejoindre les BRICS

Voici la vidéo et la transcription de l’intervention de Panos Kammenos, Président des Grecs Indépendants, Membre du Parlement hellénique, lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller du 18 et 19 octobre 2014 en Allemagne.

Panos Kammenos
Panos Kammenos
Crédit : Institut Schiller

C’est un grand plaisir pour moi d’être ici avec vous aujourd’hui, et je remercie chaleureusement les organisateurs pour leur invitation.

Le sujet de mon discours sera la Grèce dans le cadre de la nouvelle Route de la Soie.

Comme il est bien connu de tous, au cours des cinq dernières années s’est manifesté ce qui se préparait dès la fin des années 70 : la domination du capitalisme financier sur les économies des Etats et notamment dans l’exercice de la politique nationale des pays.

La crise économique de 2008 s’est transformée en plus en une crise humanitaire qui a surtout touché les économies de la plupart des pays de l’Union européenne et les États-Unis. Parmi eux, la Grèce, mon pays, qui se trouvait déjà dans une situation économique vulnérable.

Mon pays est devenu membre de l’Union européenne à partir du 1er Janvier 1981. La création de cette Union était, et j’insiste sur la conjugaison au passé du verbe « être », une des plus grandes réalisations politiques et économiques de l’Europe d’après-guerre, en mettant l’accent sur l’état social.

La Seconde guerre mondiale avait fait des ravages auprès des populations européennes, et la reconstruction passait par la création d’un havre de paix, où régnerait un capitalisme propice au développement d’une structure sociétale égalitaire. Cette œuvre initiale aurait dû voir son apothéose dans la création d’une monnaie commune, l’euro, considérée alors comme le facteur qui aiderait le processus d’intégration de l’UE.

Cependant, la crise mondiale du crédit de 2008 a mis en évidence, de la façon la plus évidente, le fait que la zone euro n’avait aucune ligne de défense et n’était pas prête, du point de vue politique, économique et monétaire, pour gérer la crise et la récession qui s’ensuivit. La crise du crédit s’est transformée en crise de dette de la zone euro. Autrement dit, la zone euro a échoué parce que le Traité non seulement ne prévoyait pas, mais au contraire interdisait, la rescousse d’un État membre par ses partenaires.

Je ne suis évidemment pas le seul à le reconnaître. Le FMI lui-même a déclaré en Décembre 2013 que la zone euro était dans une situation pire qu’en 2008, alors que les États-Unis, d’où commença la crise mondiale, ont pu entretemps surmonter leurs problèmes et amorcer la reprise économique.

Les chiffres, chers amis, parlent d’eux-mêmes : le taux de chômage dans la zone euro dépasse 12%, les taux les plus élevés étant enregistrés en Grèce (27%), en Espagne, au Portugal et à Chypre. Plus de la moitié des chômeurs sont des jeunes de moins de 25 ans. En outre, la majorité des chômeurs sont des chômeurs de longue durée. Autrement dit, nous avons une économie qui ne crée pas d’emplois supplémentaires et qui ne peut plus, a fortiori, intégrer dans les structures de production les jeunes qui ont des qualifications et des connaissances.

La vision des citoyens de l’Europe pour une Union de l’Europe des citoyens s’est cruellement effondrée en 2008. C’est un constat triste, mais un constat franc, néanmoins. L’Union européenne n’est aujourd’hui qu’une autocratie qui vise à hypothéquer les économies des autres États membres pour le système bancaire, et à détruire la souveraineté nationale. Dans l’actuelle Union européenne, les banquiers prennent les décisions politiques et économiques pour les gouvernements et les peuples d’Europe.

Qui plus est, la gestion unilatérale de la crise en Europe par l’Allemagne « réveille les fantômes de l’histoire » et son « rôle hégémonique menace de conduire à la catastrophe ».

Ce ne sont point mes mots, chers amis, mais ceux d’un des plus grands penseurs politiques, l’Allemand Jürgen Habermas, qu’il a prononcés lors d’un discours récent à l’Université de Louvain en Belgique, tout en envoyant un appel pour une plus grande « solidarité » et « plus d’Europe ».
Dans ce cadre, les Grecs Indépendants soutiennent les positions suivantes :

  1. Le respect de la souveraineté des États membres de l’Union européenne. L’instauration d’une Union européenne d’égalité, d’autonomie et de solidarité, avec un statut juridique complet des institutions et des activités des États membres nationaux.
  2. L’abolition immédiate des protocoles et des contrats d’emprunt.
  3. Le repositionnement du Parlement européen dans le processus de prise de décision.
  4. L’élaboration d’un projet européen de développement basé sur la justice sociale.
  5. La lutte systématique contre la corruption.
  6. La lutte systématique contre les « paradis fiscaux ».
  7. Le traitement définitif de la crise de la dette dans la zone euro, selon un accord européen, similaire à celui de Londres de 1953, qui a finalement réglé la dette allemande.
  8. L’adoption immédiate et l’émission par la Banque centrale européenne d’euro obligations.
  9. La mise en place immédiate d’une agence européenne de notation de la solvabilité des États membres.
  10. L’introduction de la taxe sur les transactions financières.
  11. La séparation du secteur bancaire commercial de celui des activités d’investissement.
  12. La lutte systématique contre le chômage et en particulier, celui des jeunes.
  13. Le rétablissement de l’État-providence.
  14. La lutte contre le néonazisme.
  15. Le repositionnement envers le problème de l’immigration par la modification immédiate des termes du traité de Dublin II.

Mon pays constitue un noyau de stabilité, de sécurité énergétique et de paix dans la région élargie de l’Europe du Sud et peut être un pont de communication et de compréhension entre l’Est et l’Ouest.

Notre adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne ne nous empêche pas d’entretenir des relations politiques, économiques et culturelles étroites avec d’autres pays, en particulier ceux avec lesquels nous avons des liens historiques tels que la Russie et la Chine. Au contraire, il convient de développer ces relations dans le cadre des intérêts stratégiques plus généraux, tant de l’Occident que de l’Orient.

La question qui se pose est la suivante : est-il possible que les voies maritimes et terrestres de la Route de la soie aident à la reprise économique du continent européen et de l’Europe du Sud-est, et de l’Afrique du Nord ?

La Grèce antique a joué un rôle historique dans le développement économique, culturel et politique du monde alors connu. Elle a été le centre des routes commerciales mondiales et du développement économique des pays de la péninsule balkanique jusqu’à la mer Baltique, au nord, la Russie et le sous-continent indien, à l’est, et les pays de la Méditerranée et du continent africain, au sud.

A notre époque, nous sommes témoins d’une résurrection de la route de la soie, tant au niveau terrestre que maritime. La mise en œuvre de ce plan majestueux présente une possibilité pour la Grèce de reprendre son rôle historique dans la région et d’asseoir de façon quasi-permanente, sa position géopolitique en tant que pilier du développement économique vers toutes les régions susmentionnées.

Le développement de ces nouvelles routes commerciales permettrait un essor des différents moyens de transport, dû à la multiplication des biens à transporter. En amont, ceci entraînerait un développement quasi-certain des infrastructures grecques, tant pour le rail que pour les infrastructures routières et portuaires.

Le futur de la Grèce pourrait être meilleur, si une orientation stratégique était prise pour tisser des liens avec quelques unes des économies les plus dynamiques au monde et pour trouver, ainsi, de nouvelles sources de soutien économique. Un de ces pays, mis à part la Russie, est la Chine.

Ceux qui ont une connaissance de la Chine et de ses besoins savent que pour ce pays gigantesque, la Grèce joue un rôle prépondérant dans la région. Non seulement pour des raisons historiques et culturelles, mais aussi pour des raisons économiques, car la Grèce est le passage le plus économique pour les exportations chinoises, dans leur transit vers le reste de l’Europe, la péninsule Arabe ainsi que l’Afrique du Nord.

Chers amis, à ce point, je voudrais vous informer que la Chine se trouve déjà en Grèce.

Lors de mon mandat en tant que secrétaire d’État à la Marine Marchande, j’ai signé, en Novembre 2008, l’accord entre l’Organisme du Port du Pirée et le groupe chinois COSCO, pour la concession d’une durée de trente ans, d’une partie du terminal de containers du Port du Pirée.

Ce dernier est la passerelle du commerce Est/Ouest et il a permis à la Grèce de renforcer sa présence en tant que centre économique de l’Europe du Sud-est, et de la Méditerranée en particulier, dans une période particulièrement précaire pour les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord. De plus, le port acquiert un rôle stratégique dans le transport de marchandises en provenance de la Chine vers l’Europe et vice-versa.

Il y a quelque mois, en juillet 2014, un nouvel accord a été signé avec le groupe COSCO qui investira 230 millions d’euros dans le port. Avec cet investissement, le port du Pirée devient effectivement le plus grand port de la Méditerranée et il pourra accroître sa capacité de 3,7 millions de containers à 6,2 millions de containers par an.

Entretemps, une étude récente montre que le chiffre d’affaires des entreprises qui siègent au Pirée atteindra 1,5 milliards d’euros annuels, alors que le revenu garanti pour le port est de 3,4 milliards d’euros. Enfin, 800 emplois vont être créés grâce à cet investissement.

Dans cette optique-là, la liaison du port avec l’infrastructure ferroviaire, qui a été réalisée l’année dernière, garantit que les marchandises arrivant au Pirée seront acheminées rapidement vers les marchés de l’Europe centrale. De même, les marchandises en provenance des usines d’Europe peuvent partir plus rapidement et à moindre coût vers toutes les autres destinations du monde.

Je voudrais ajouter à ce stade que l’intérêt commercial de la Chine se concentre sur l’accroissement de l’activité de Cosco dans le port de Pirée et le développement de la structure ferroviaire ; néanmoins, ces intérêts n’excluent pas la possibilité de futurs investissements dans des infrastructures similaires ailleurs en Grèce (par ex. Patras).

Le Pirée donc devient la passerelle du commerce Est/Ouest et son rôle de centre économique de la Méditerranée et de l’Europe du Sud-est s’en trouve renforcé.

La Grèce ne se résumant néanmoins pas qu’au Pirée, il existe d’autres ports en Grèce qui peuvent bénéficier de la route de la soie. Un exemple probant est le port d’Igoumenitsa, sur la mer Adriatique, un des ports les plus importants de la région avec un transit de passagers de l’ordre de 200 000 personnes et 120 000 camions par an. Grâce à son accès facile à l’Egnatia Odos, l’autoroute reliant la Grèce aux pays des Balkans, le port d’Igoumenitsa donne aux marchandises chinoises un accès direct à ces pays.

De plus, si de surcroît, l’étude Chinoise qui vise à relier le Danube au port de Thessalonique via Belgrade venait à se matérialiser, nous aurions alors un accès direct de Thessalonique vers le cœur de l’Europe, et en passant par le Rhin, vers les ports d’Anvers, de Rotterdam et de Hambourg.

Un autre positionnement stratégique pourrait être la liaison, à travers la mer Caspienne, du Pont-Euxin avec l’Asie centrale et la Sibérie d’un côté, et l’Irak, l’Iran et le sous-continent Indien de l’autre.

Enfin, dans un futur proche, lors de l’agrandissement du détroit de Suez, et en combinaison avec le plan chinois pour le Danube, la Grèce sera la plaque de transit pour les produits chinois, tout en réduisant les coûts et les temps de transport.

Chers Amis, le parti dont j’ai l’honneur d’être à la tête, les Grecs indépendants, a déjà mis en place un plan national de reconstruction et de développement qui prévoit, entre autre :

  • La mise à niveau de l’Organisme des chemins de fer de Grèce, pour que l’entièreté de la Grèce soit couverte par une infrastructure moderne, permettant un transport moins cher, plus rapide et surtout plus sécurisé. L’axe Patras-Athènes-Thessalonique–Promachonas est désuet et doit être revu d’urgence.
  • Une aide immédiate aux échanges commerciaux grâce à l’ouverture vers de nouveaux marchés et un renouveau d’intérêt des investisseurs grâce à des stimulants économiques réalistes et réalisables.
  • La mise en place d’un environnement stable et propice à l’investissement, grâce à un cadre fiscal stable (ayant une durée constitutionnelle de dix ans), la lutte contre la bureaucratie et la corruption, la réduction des coefficients fiscaux et la réduction du temps d’implémentation de l’investissement.
  • La création d’une zone franche pour la marine marchande, prévue dans la constitution, et la création, dans cette zone franche, d’un Centre de la Marine Marchande.
  • La concession de zones industrielles inactives à des investisseurs hors UE, sur la base de coefficients de taxations faibles, à la condition que ceux-ci mettent en œuvre un plan de 20 ans pour l’emploi de chômeurs.

Je voudrais aussi attirer votre attention sur le fait qu’à travers la Route de la Soie, ce ne sont pas seulement les relations économiques et commerciales qui seront accrues, mais aussi les relations culturelles et politiques. Nous pourrons enfin parler d’un monde nouveau, basé sur un respect mutuel remontant au temps antique et qui voit sa renaissance dans cette première moitié du 21e siècle.

La « Route de la soie » n’est qu’une question de temps et tous les éléments que je viens de mentionner ne seront que le symbole de cette coopération élargie qui apportera sa pierre à l’édifice de la stabilité mondiale et de la promotion de la paix.

Je vous remercie de votre attention.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Joseph Meyer • 29/01/2015 - 19:27

    Cher Monsieur Kammenos,
    toutes mes félicitations pour un tout grand discours et pour l’ espoir que vous-même, et bien sûre Monsieur Tsipras, redonnez à la population toute entière de L’ Union Européenne ! Merci pour avoir pointé du doigt de façon aussi franche le fait que l’ Union Européenne est actuellement une autocratie du système bancaire - et j’ ajouterais surtout anglo-américain. Les positions 7 et 8 du chemin à parcourir laissent entrevoir la souveraineté monétaire de chaque pays-membre de la zone euro, dans laquelle la Banque Centrale Européenne devient alors le serviteur exclusiv des pays membres c-à-d de ces citoyens et non plus comme actuellement le serviteur du monde bancaire privé. Dans ce cadre l’ article 123 du Traité de Lisbonne devra être supprimé de toute urgence.
    Encore une fois merci à vous, à Monsieur Tsipras et à la Grèce !
    Joseph Meyer, j-meyer.be

    Répondre à ce message

  • RULL • 05/11/2014 - 16:54

    Tellement vrai !!!!!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Face au système translatlantique, les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont décidé de poser les bases d’un autre monde : politique de développement économique mutuel, nouveau système monétaire international pour nourrir la croissance, économies physiques tirées par la recherche scientifique.

En savoir plus
30e anniversaire de l’Institut Schiller : la nouvelle Route de la soie transforme déjà la planète !
25 octobre 2014
Partenaires
30e anniversaire de l’Institut Schiller : la nouvelle Route de la soie transforme déjà la planète !
Conférence des 30 ans de l'Institut Schiller : vidéos et discours
31 octobre 2014
Partenaires
Conférence des 30 ans de l’Institut Schiller : vidéos et discours
De quoi la dette grecque est le nom
5 février 2015
Nouvelle Solidarité N°3/2015
De quoi la dette grecque est le nom

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard