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Lutte contre Daesh : Hollande choisit la souveraineté nationale

Crédit : AP

Lorsque François Hollande, s’adressant au Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre, fit appel à la solidarité européenne pour faire face à l’agression terroriste, invoquant l’article 42 – 7 du Traité de l’Union européenne, et non à l’OTAN et à son article 5, nous avons été un certain nombre à pousser un grand ouf de soulagement.

Car, en effet, en mobilisant l’OTAN, la France, en tant que membre du commandement intégré de cette institution, aurait perdu toute indépendance d’action. De plus, une telle action aurait donné les pleins pouvoirs militaires dans cette lutte aux États-Unis, c’est à dire au parrain des pays qui alimentent les terroristes dans la région : l’Arabie Saoudite, le Qatar, certains émirats, et, surtout, la Turquie !

En appelant à la solidarité européenne, le Président Hollande a voulu au contraire, mobiliser ceux qui subissent les conséquences terribles de la guerre insensée menée par les États-Unis pour redessiner cette région, notamment la vague de millions de migrants qui se ruent désormais sur l’Europe.

François Hollande, qui a annoncé sa volonté de créer une « grande coalition » pour lutter contre Daesh avec la Russie, voulait surtout garder ses coudées franches pour pouvoir collaborer avec la Russie dans cette guerre. Une telle collaboration qui s’est mise en route immédiatement après les attentats aurait été impossible suite à l’application de l’article 5 de la Charte atlantique.

C’est essentiellement ce qu’a expliqué hier à l’agence de presse russe Sputnik France, le professeur Cyrille Bret, présenté comme un fonctionnaire de haut niveau, professeur à Sciences Po et fondateur du site Eurasia Prospective.

M. Bret y s’interroge :

Comment aurait-il été possible de se rapprocher des autorités russes, du haut commandement russe, en invoquant l’Otan qui a envers la Russie une attitude plutôt agressive et que la Russie considère elle-même un rival à l’échelon européen ?

(…) Là, en s’inscrivant dans un cadre multilatéral il s’agit bien de donner toutes ses chances à une coalition la plus large possible, à une coalition unique. (...) A quoi cela aurait conduit d’invoquer l’Otan ? Cela aurait conduit à se rapprocher des États-Unis, et uniquement des États-Unis.

(…). La longue tradition de l’action extérieure française diplomatique et militaire est assez proche de celle de la Russie finalement. C’est-à-dire, de conserver une souveraineté stratégique. Et il est vrai qu’une structure intégrée de l’Otan ne garantit pas l’autonomie stratégique de la France dans une perspective gaullienne. C’est d’ailleurs pour cela que le général de Gaulle avait décidé le retrait de la France des structures de commandement de l’Alliance.

Au-delà, François Hollande a voulu organiser une « grande coalition » de lutte contre Daesh incluant la Russie, mais aussi les États-Unis, espérant sans doute pouvoir contourner ce qui dans l’OTAN, est pire encore que les États-Unis : cet amalgame des vieilles nations européennes, qui n’ont jamais cessé de voir dans la Russie de Poutine l’incarnation de l’ancienne Union Soviétique, et des anciens satellites de l’URSS, toujours aussi remontés contre la Russie.

Reste à François Hollande de convaincre un Barack Obama très réticent et d’autres pays, à rejoindre la coalition. L’attaque de la Turquie contre l’avion russe Soukhoï Su-24, sera-t-il « l’incident du golfe du Tonkin » qui fera capoter la montée en puissance souhaitée par François Hollande ?

Au cours d’une conférence de presse aujourd’hui, Vladimir Poutine a dénoncé « un coup de poignard dans le dos contre nous par des complices des terroristes ». La Turquie, on le sait, est complice de Daech, mais le parrain de la Turquie reste les États-Unis. Qui a intérêt à faire capoter la grande coalition souhaitée par la France et la Russie ?

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Pour quoi se bat  ?

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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