Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilGroupe espacePourquoi aller dans l’espace ?

D’un monde fermé à un monde ouvert : l’impératif extra-terrestre

par Krafft Ehricke et Elizabeth Miller

Chapitre d’introduction d’un livre écrit en 1971, un an avant la publication du rapport Limite à la croissance du Club de Rome. Ce livre n’a malheureusement jamais été publié.

1. L’impératif extra-terrestre

L’impératif extra-terrestre est une force conduisant la croissance naturelle de la vie terrestre au-delà de ses limites planétaires. Elle fait intégralement partie, en tant que telle, d’une tendance manifestement expansionniste et orientée vers la croissance de l’évolution de la vie. Cet élan a conduit la vie à croître à partir de commencements infinitésimaux jusqu’à une force englobant et transformant la planète entière à travers sa Biosphère.

Plus fondamentalement, l’Impératif extra-terrestre exprime un « message premier », un impératif primordial, inhérent à l’essence même de l’univers, conduisant l’évolution de la matière de ses formes les plus simples (particules élémentaires) aux structures les plus complexes (le cerveau intelligent). Une vaste quantité d’énergie cosmique est relâchée par la matière stellaire dans la phase initiale de ce processus – la transformation de l’hydrogène en hélium et en éléments plus lourds – puis fixée lors des phases subséquentes, impliquant la formation et l’évolution de la matière vivante.

Par ces racines, il est possible d’identifier l’Impératif extra-terrestre comme un principe de base pouvant être dérivé d’une interprétation et d’une généralisation cohérentes de phénomènes récurrents communs aux processus évolutifs.

L’Impératif extra-terrestre revêt une signification très concrète pour nous. Il apporte une solution durable au problème croissant consistant à maintenir les coûts sociétaux, c’est-à-dire humains et biologico-environnementaux, des aspirations et des niveaux de vie de l’humanité moderne dans des limites acceptables. Il nous donne également une orientation rationnelle et cohérente dans le dédale des événements passés et présents, et par conséquent une approche féconde à un moment où l’humanité se trouve à la croisée des chemins. La route de l’évolution sur cette planète est pavée de plusieurs crises. Ainsi, toute avancée majeure a été précédée, déclenchée ou rendue possible par une crise. Toute crise n’engendre pas cependant une avancée. Le prix à payer pour avoir failli au test posé par une crise est la mort.

Chaque crise majeure apparaît, si elle est prise en dehors de ce contexte plus large et évaluée dans un cadre temporel plus restreint, comme insoluble, suggérant même souvent que des limites fondamentales à une évolution croissante et à de nouvelles avancées ont été atteintes ; alors qu’en réalité nous ne sommes confrontés qu’à une simple transition d’un cadre de référence existant vers un cadre plus large. En d’autres termes, les phases de transition dans un processus en croissance tendent à donner l’illusion « d’optique » d’une limite à la croissance.

En lien avec ce phénomène, des conceptions de limites à la croissance sont largement répandues aujourd’hui. Les analyses présentant l’actuelle situation de l’humanité en dehors de ce contexte élargi sont légion. Par conséquent, les réactions aux exigences immédiates et aux signes manifestes de transition de notre civilisation industrielle ont produit un labyrinthe d’interprétations divergentes ou franchement contradictoires. Elles engendrent le doute envers l’avenir. Elles encouragent l’éruption de prédictions de fin du monde dont les messages, lorsqu’ils sont en partie informatisés, impressionnent les descendants de l’âge des Lumières que nous sommes comme les prédictions apocalyptiques effrayaient les esprits d’une ère plus simple.

Aujourd’hui comme alors, ces messages impliquent ou promeuvent une impuissance à faire face à ce qui nous attend, à défaut d’une soumission brutale aux diktats d’une menace nous sommant d’abandonner ce progrès si durement gagné. Sous peine de... (K. Ehricke vous laisse imaginer !)

Aujourd’hui comme alors, ces messages engendrent la culpabilité ou un repli sur soi. Choqués par la prétendue inéluctabilité d’un futur effrayant qui n’est pas du tout inévitable, les esprits se retirent d’un présent incompris pour se réfugier dans un passé nostalgique et glorifié qui n’a jamais existé.

Il devient de bon ton d’assujettir le progrès à une attitude cynique et pessimiste qui est beaucoup plus dangereuse pour l’avenir de de phénomènes récurrents communs aux critique de ses manifestations plus superficielles par notre génération. Ici encore, on a tendance à voir l’homme comme étant incorrigiblement mauvais, ou du moins comme hautement suspect, comparé à quelque noble entité dotée d’une bonté innée – et là où Dieu n’est plus une référence universelle il reste l’environnement naturel, la nature sauvage, « non souillée », comme pureté contrastante à laquelle tout complexe de culpabilité doit nécessairement se référer.

L’on assiste en conséquence à une prolifération de demandes pour changer la « nature humaine ». Certains souhaitent y arriver en retournant à des sociétés soumises à un contrôle rigide – et il s’agit bien là d’un retour, puisque ce sont les structures sociétales les plus anciennes, taillées sur des modes de comportement rudimentaires et des conditions socio-économiques primitives. D’autres préfèrent l’« engineering social », un terme rassemblant une large palette de méthodes par lesquelles on prétend, ou espère, entraver ou contrôler l’esprit humain. Elles vont de la manipulation comportementale raffinée à la simple lobotomie – l’ablation chirurgicale des lobes frontaux du cerveau. Du point de vue d’une saine société, ces pratiques ne peuvent être interprétées que comme symptômes d’une fatigue culturelle extrême et d’une capitulation devant ce qui semble être un futur ingérable, et par conséquent catastrophique. Il s’agit de la vieille illusion de sécurité offerte par la fuite devant ses responsabilités.

Une telle volonté d’en finir, une telle crise peut-elle s’abattre sur une société si vite après cette Renaissance qui nous a apporté la liberté, l’humanisme, l’entendement et la connaissance au-delà des rêves les plus fous de ceux qui avaient fait les premiers pas hors de la noirceur médiévale il y a cinq siècles ? Peut-être, mais pas nécessairement. Les sociétés saines, celles qui refusent de céder aux chants mortels des sirènes de la non-croissance, seront en mesure de résister à cette sensation de couler. Elles vont hériter du futur. En fait, soit nous croissons et surmontons nos problèmes, ou nos problèmes vont aller croissant et nous submerger.

Une société se prétendant éclairée et en possession de la connaissance et des moyens de vérifier les faits et leurs conséquences peut-elle ignorer les besoins de milliards d’individus qui n’ont pas encore franchi le pas de la révolution industrielle et de ceux qui vont naître au cours des cent prochaines années ?

Notre sens de la réalité peut-il être perturbé au point de nous aveugler face aux conséquences économiques, industrielles et environnementales de tels besoins ? Le discours sur la non-croissance et l’équilibre dynamique ignore ou esquive ces faits fondamentaux et leurs conséquences. Il fait de la myopie, de l’indifférence ou de l’incapacité à trouver une réponse valable une vertu illusoire. Il produit un type de préoccupation anti-social pour l’environnement et contient, ironiquement, les germes d’une vaste destruction environnementale, parce qu’une humanité qui souffre d’un manque de progrès technologique et d’accroissement vital de sa productivité détruira l’environnement dans un paroxysme de crises mortelles.

Ce discours encourage également une attitude qui ronge la volonté et la capacité à travailler dans le but réaliste d’atteindre un équilibre dynamique d’ici un siècle. Ceci demandera une confiance, une force, un engagement pour l’excellence et un dévouement pour les principes de liberté, de dignité et d’entendement. En d’autres termes, ceci demande un ensemble très différent d’idéaux sociaux, basé sur une mentalité disciplinée orientée vers la résolution de problèmes, ainsi que sur l’audace.

Ce livre est objectif mais pas impartial. Il parie sur le fait que l’humanité rencontrera, sur sa route, bien plus de réussites que de problèmes. En fait c’est ce qu’il compte principalement démontrer. Le corollaire est que vu l’énormité du problème, les bienfaits gigantesques qu’on pourrait en tirer valent bien nos efforts. En résumé, ce livre se propose de répondre au besoin de surmonter l’opposition croissante entre la qualité environnementale et écologique d’une part, et la croissance économique d’autre part, de manière à transmettre sans aucune entrave ce précieux héritage de progrès et de réussites à nos enfants et aux générations futures, afin qu’ils en soient renforcés comme gardiens de leur droit le plus sacré, c’est-à-dire le droit à la croissance et à l’accomplissement de soi.

Traduction de Benoit Chalifoux

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard