Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilGroupe espaceConcepts retenus

Vers une initiative de défense internationale contre les astéroïdes ?

Par Yannick Boutot

Science & Univers n° 8

Nous publions cet article de Yannick Boutot, chargé de mission recherche & innovation, qui est une contribution intéressante au débat sur la défense de notre planète, contre les objets cosmiques pouvant représenter une menace. Cet article a été publié auparavant dans le numéro 8 de la revue Science & Univers.

Différents types de menaces

Sommes-nous seuls dans l’Univers ?

A cette question nous n’avons pas encore de réponse définitive. Nous pourrions toutefois répondre non car la Terre, elle, n’est pas seule dans l’Univers, loin s’en faut. En effet, d’autres planètes, des étoiles, comètes et astéroïdes peuplent littéralement l’espace. Ils sont à nos portes et peuvent, éventuellement représenter une menace sérieuse en cas de collision.

Depuis, la formation de la Terre il y a 4.5 Milliards d’années, cette dernière a subi différentes vagues de bombardements. Lorsque les météorites sont de petites tailles (de l’ordre du micron), elles se désintègrent dans l’atmosphère pour donner de magnifiques étoiles filantes. Mais lorsque les météores sont de taille plus importantes (du centimètre au mètre), ils peuvent atteindre le sol et causer des dégâts. Enfin, s’il s’agit d’un astéroïde de plusieurs centaines de mètres ou kilomètres, les conséquences peuvent être beaucoup plus dramatiques allant de la mort d’individus à l’extinction totale de l’espèce humaine.

Des exemples parlants et terrifiants

La crise qui eut lieu à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d’années provoqua la disparition des Dinosaures. En effet, il est scientifiquement attesté que la chute d’un astéroïde d’une dizaine de kilomètres de diamètre plongea la Terre dans l’obscurité et le froid pour plusieurs années. Ce phénomène empêcha la photosynthèse et eu pour effet de provoquer un appauvrissement tant en plantes qu’en plancton. De nombreuses espèces de dinosaures pâtirent de cette situation même si elle ne fut pas obligatoirement l’unique responsable de leur disparition.

Cet exemple est le plus frappant, le plus connu également, mais il en existe d’autres, plus proches de nous.

En Sibérie, le 30 juin 1908 à 7h14, à Toungouska, un objet céleste entre en collision avec la Terre. Le choc, d’une puissance extraordinaire, plusieurs centaines de fois supérieure à celle d’Hiroshima, détruit la forêt sur un rayon de 20 kilomètres et provoque des dégâts jusqu’à une centaine de kilomètres. La formidable onde de choc fut enregistrée jusqu’en Europe Occidentale et aux Etats-Unis ! Là encore, cet événement et les incendies ainsi provoqués entraînèrent un bouleversement climatique puisque les fumées traversèrent alors l’Europe jusqu’à l’Espagne. Il est aisé d’imaginer quelles auraient été les terribles et meurtrières conséquences si ce corps céleste était tombé sur une zone habitée.

Encore plus près de nous, le 15 février 2013, à Tcheliabinsk, un météore de 17 mètres de diamètre et de 10 000 tonnes se désintègre à environ 20 kilomètres d’altitude en libérant une énergie 30 fois supérieure à celle d’Hiroshima. Cet événement a fait plus de 1 000 blessés et a entraîné d’importants dégâts, à hauteur de 25 M d’euros. Pour la première fois, les politiques prennent pleinement la mesure de l’événement. Le leader nationaliste russe Vladimir Jirinovski ravive stupidement le souvenir de la Guerre Froide et parle d’une nouvelle arme testée par les américains alors que le Premier Ministre, Dimitri Medvedev, déclare que la pluie de météores « prouve que la planète entière est vulnérable » [1].

En effet, l’événement de Tcheliabinsk n’est pas le seul à frapper la Russie en ce mois de février 2013, il ne s’agit pas d’un cas isolé mais d’une véritable pluie de météores aux graves conséquences humaines et financières. Les conséquences en cas de collision avec des météores plus importants ou plus nombreux seraient dévastatrices.

Quels sont les moyens à disposition de l’homme pour se prémunir de cette menace ?

Une initiative de défense spatiale relativement ancienne

L’espace a toujours fasciné l’Homme. Scientifiquement et économiquement par les retombées permises par la conquête spatiale et ses avancées technologiques, mais également philosophiquement afin de repousser les limites de nos connaissances et l’horizon de l’humanité. En dépit de tout cela, l’espace représente également un danger face auquel l’Homme n’est que bien peu de choses. Cette situation nous invite à l’humilité.

Cette humilité ne doit pas nous empêcher de créer les moyens de notre défense ou nous empêcher de rêver. Ainsi, un programme ambitieux pouvant servir de point de référence a déjà été mis sur pieds par le passé pour un usage quelque peu différent.

Le 23 mars 1983, alors que la Guerre Froide est toujours une réalité, Ronald Reagan, Président des Etats-Unis, lance le projet d’Initiative de défense stratégique (IDS), également baptisé « Guerre des Etoiles ». Ce programme ambitieux, utopique selon certains, est un projet de réseau de satellites dont le rôle serait la détection et la destruction de missiles balistiques lancés contre les États-Unis. Le retentissement de cette annonce est phénoménal, tout comme ses conséquences. Il constitue une remise en cause de l’équilibre de la terreur entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique, certains pays craignent également que les Etats Unis ne se replient alors sur eux-mêmes en renouant avec l’isolationnisme.

Or, l’ambition de Ronald Reagan semblait être légèrement différente de ce qu’en ont compris les observateurs de l’époque. Ainsi, l’ancien Président déclare dans ses Mémoires [2] : « Je leur ai dit que j’étais prêt à en faire profiter tous ceux qui accepteraient de renoncer aux missiles nucléaires. Nous savons tous comment fabriquer ces engins. Un jour ou l’autre arriverait un fou qui posséderait cette arme et nous ferait chanter à moins que nous n’ayons une défense à lui opposer. »

Ce projet était également soutenu par un homme politique américain controversé : Lyndon LaRouche [3]. Ce fervent partisan de l’IDS mena même une mission officieuse en Union Soviétique afin de convaincre les autorités de s’associer à ce projet et de sortir ainsi de la logique de Guerre Froide sur un projet commun profitable aux deux nations et visant à faire émerger de nouveaux principes technologiques et économiques. Cette tentative échoua face aux conservateurs des deux pays. Le projet fut donc développé uniquement aux Etats-Unis jusqu’à envisager la mise en place d’armes laser en orbite avant d’être officiellement abandonné en 1993.

Le projet de l’IDS proposait donc la surveillance et la destruction de missiles lancés contre les intérêts américains. Il aurait été tout à fait envisageable d’imaginer pareil projet de surveillance passive et de destruction à l’égard de menaces extraterrestres. Le tout est de s’en donner les moyens et l’IDS, s’il n’a pas vu le jour, constitue tout de même un précédant, une inspiration et une première étape.

Les pistes récentes

Face à ces menaces, parfois ignorées ou minimisées, des pistes existent et sont actuellement explorées. Une prise de conscience a tout de même récemment eu lieu. Ainsi, Jean-Pierre Luminet, astrophysicien à l’Observatoire de Meudon et Directeur de Recherche au CNRS, a publié fin 2012 un livre baptisé Astéroïdes : la Terre en danger [4]. Selon lui, « Il est établi que la chute d’un corps de 10 kilomètres de diamètre déclencherait un cataclysme comparable à celui qui, selon toute vraisemblance, a provoqué l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années.

Le monde entier retint donc son souffle quand, en décembre 2004, l’astéroïde Apophis, un géocroiseur pesant quelque 27 millions de tonnes, fut découvert : les calculs établissaient qu’il devrait croiser notre route le vendredi 13 avril 2029 avec une probabilité de collision affolante : 1 risque sur 37 ! L’énergie alors dégagée, équivalente à 58 000 bombes comme celle qui frappa Hiroshima, suffirait pour détruire un pays de la taille de la France. Les données recueillies peu après contredirent heureusement cette perspective mais révélèrent qu’Apophis reviendrait frôler la Terre le dimanche de Pâques 2036. On estime que la Terre est bombardée quotidiennement par 1 000 tonnes de matière céleste, du grain de poussière à la pierre de 100 kilos, et que plus de 3 millions de géocroiseurs, dont près de 90 % restent indétectés à ce jour, sillonnent le système solaire. Inéluctablement, tôt ou tard, un astéroïde du type d’Apophis menacera notre planète. »

On ne saurait être plus clair.

Le danger est donc bien réel, connu de tous, aussi convient-il de l’envisager sérieusement et sans catastrophisme excessif contrairement aux tenants de la fin du monde du 21 décembre 2012.

Trois méthodes sont généralement envisagées pour nous protéger d’un impact éventuel :

  • l’usage du « tracteur gravitationnel » (utilisation de la faible masse d’un véhicule pour attirer l’objet hors de sa trajectoire),
  • l’« impact cinétique » (un choc provoqué par un objet lourd lancé sur lui pour le faire dévier),
  • le faire exploser (avec une charge nucléaire), option de dernier recours.

Différentes recherches ont été initiées.

Les Russes mènent actuellement des travaux sur le sujet et souhaitent collaborer avec d’autres nations. C’est cette volonté qu’a récemment exprimée Dmitri Rogozine, ancien Ambassadeur de la Russie auprès de l’OTAN et actuel Premier Ministre adjoint. Ce projet est nommé Initiative de Défense Terrestre (IDT) et a été entériné par le Parlement russe. Compte tenu du coût et des enjeux d’un tel projet, les russes en appellent à la coopération internationale seule garante de la réussite de cette initiative.

Aux Etats-Unis, Lyndon LaRouche, aujourd’hui âgé de 90 ans, envisage très sérieusement cette possibilité et ses liens noués avec des scientifiques russes du temps de l’IDS crédibilisent son action. Défendre la Terre implique pour lui une vision à long terme mais également une volonté politique clairement affirmée.
En Europe, Astrium, du groupe EADS, vient de lancer un programme européen ambitieux baptisé NEOShield [5], qui repose sur l’envoi dans l’espace d’un impacteur cinétique destiné à dévier l’objet de la menace par une collision avec lui.

Parmi les enjeux technologiques fondamentaux de cet impacteur cinétique, le plus difficile est sans aucun doute son mode de guidage, de navigation et de contrôle jusqu’au rendez-vous avec le géocroiseur, qui implique des vitesses supérieures à 10 km/seconde et une précision spatiale de l’ordre de quelques mètres seulement. Astrium dirigera les travaux d’un véritable consortium industriel chargé de définir à quoi pourrait ressembler le futur bouclier de la Terre. Ainsi, deux équipes d’Astrium réfléchiront en parallèle à différents concepts en s’appuyant sur leurs expériences respectives. Astrium supervisera également les travaux techniques de partenaires internationaux qui se concentreront sur deux autres concepts de déviation d’astéroïdes :

  • Le premier repose sur l’attraction gravitationnelle entre le corps céleste et un véhicule spatial : par sa présence prolongée à proximité du géocroiseur, le véhicule peut faire office de « tracteur gravitationnel » et faire dévier le corps de son orbite. Ce concept sera étudié par l’Institut Carl Sagan de Palo Alto, en Californie, qui entreprendra également des travaux similaires au profit de la NASA.
  • L’autre concept envisagé est une déviation (et non une destruction) par une explosion proche de la surface de l’astéroïde. Ce concept de déviation par effet de souffle sera exploré par l’institut de recherche russe TsNIImash, qui travaillera également pour le compte de l’Agence spatiale russe Roscosmos.

Pour Detlef Koschny, Directeur du segment des objets géocroiseurs de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), les lignes commencent à bouger même si les évènements de Tcheliabinsk n’ont pas encore entrainé une véritable prise de conscience de la part des dirigeants européens. L’ESA mène tout de même un ambitieux programme baptisé programme de surveillance de l’environnement spatial (SSA) comprenant le développement d’un télescope à « œil de mouche » permettant une meilleure observation et la détection trois semaines à l’avance des objets d’un diamètre aussi petit que celui de la météorite de Tcheliabinsk, à condition toutefois qu’ils ne viennent pas d’une direction proche du Soleil. Enfin, la formation du Réseau international d’alerte aux astéroïdes (IAWN) est en train d’être organisé sous la houlette de la NASA. Detlef Koschny semble plutôt confiant et a déclaré que « les choses suivent ainsi leurs cours et tout se passe selon ce qui a été discuté et planifié ».

Trois réflexions sont donc actuellement lancées en Russie, aux Etats-Unis et en Europe. Si ces politiques sont encourageantes, la route à parcourir est encore longue et une telle infrastructure ne peut se concevoir de manière isolée. Il faudra donc tôt ou tard que les hommes et les nations s’unissent. Une Initiative de défense contre les astéroïdes et les comètes n’est donc plus totalement du domaine de la science-fiction et certains l’envisagent très sérieusement même s’il convient d’en préciser certains points. Ainsi, plusieurs méthodes sont actuellement envisagées. Il nous faut tout d’abord « voir plus loin » afin de calculer et d’anticiper les trajectoires des géocroiseurs avec la plus grande justesse. Alors, il sera ensuite envisageable de se prémunir de la menace conformément aux trois méthodes envisagées même si le choix de faire exploser un géocroiseur ne saurait être utilisé qu’en dernier recours en raison de son caractère aléatoire et du risque de voir ensuite tomber sur Terre de très nombreux fragments tout aussi dangeureux. Le film catastrophe Armaggedon n’était à ce titre qu’une œuvre de fiction !

Ces programmes et ces recherches impliquent également une réflexion philosophique.

Constantin Tsiolkovski déclara en 1903 : « La Terre est le berceau de l’humanité.
Peut-on passer sa vie entière dans son berceau ? »

Il nous faut donc voir plus loin pour parfaire nos connaissances, pour élargir l’horizon de l’humanité, mais également afin de protéger notre berceau. Pour Jacques Cheminade, ancien candidat à l’élection présidentielle française en 1995 et en 2012, et très investi sur ces questions « l’enjeu est d’assurer une défense terrestre mais également de proposer un avenir commun à l’humanité qui soit l’ultime condition de la paix entre les peuples » [6]. Les initiatives existantes nécessiteront de nouvelles avancées technologiques et scientifiques, et de lourds moyens afin de construire de nouveaux équipements tels que de nouveaux instruments de calcul, d’observation et de propulsion.

La défense face à ces menaces n’est pas anecdotique, comme l’a si bien dit l’écrivain Arthur C. Clarke : « Les dinosaures ont disparu parce qu’ils n’avaient pas de programme spatial. »


[1Déclaration du 15 février 2013.

[2Ronald Reagan, Une vie américaine, Mémoires, Jean-Claude Lattès, 1990.

[3Concernant Lyndon LaRouche de nombreuses informations sont disponibles sur le site Internet de son mouvement politique, le LaRouchePAC (LaRouche Political Action Committee) : http://larouchepac.com.

[4Jean-Pierre Luminet, Astéroïdes : la Terre en danger, Le Cherche Midi, 2012.

[6Entretien téléphonique réalisé le 16 avril 2013.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard