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Glass-Steagall : même les anciens de BNP Paribas en parlent !

Caricature de Kroll, parue dans le quotidien belge Le Soir.
Caricature de Kroll, parue dans le quotidien belge Le Soir.

En France, la réforme bancaire semble une affaire réglée en 2013 suite à la pseudo-réforme bancaire Moscovici-Berger. Pourtant, en coulisse, les élites françaises savent qu’un jour ou l’autre, il va falloir régler le problème pour de vrai et rétablir la « doctrine Germain », ou mieux encore, le « Glass-Steagall français ».

C’est ce qui ressort de l’article publié par l’ancien responsable des risques du Groupe BNP Paribas Bernard Allorent, publié sur le site Nouvel Economiste.fr du 18 décembre. Pour rejoindre cette bataille, rendez-vous sur notre page Mobilisation pour couper les banques en deux !.

Conflits d’intérêts sans éthique, le mal du siècle

Bernard Allorent,
ancien banquier, responsable des risques du Groupe BNP Paribas.

Le Nouvel Economiste.fr, 18 décembre 2014.

Les conflits d’intérêts font partie de la vie des affaires. Les banques ne sont pas les seules à les rencontrer, mais par la nature même de leur activité, y sont particulièrement exposées. Dans les institutions géantes d’aujourd’hui, le fait d’avoir de nombreux clients dans des activités multiples rend inévitables les conflits entre les intérêts de la banque et ceux de ses clients, ou encore les arbitrages entre les intérêts de plusieurs clients ou groupes de clients.

Le conflit peut rester potentiel et n’avoir aucune conséquence pour le client. La relation entre la banque et son client, particulier ou institutionnel, est basée sur la confiance. La banque a un mandat, explicite ou implicite, de veiller à l’intérêt de son client. Une pleine transparence, si elle intervient à temps, peut permettre de résoudre ou d’atténuer le conflit. Il devient réel lorsque la banque (ou un employé à son insu) prend une décision qui va à l’encontre de l’intérêt de son ou de ses clients.

Aux États-Unis, le Glass Steagall Act de 1933 séparait les activités de banque commerciale et de banque d’investissement. Cela n’éliminait pas les conflits d’intérêts, mais en limitait le nombre et la nature. Le principal était le délit d’initié, devenu envahissant avec les opérations d’achat d’entreprises par endettement (LBO) des années 1980. À la même époque, les caisses d’épargne, peu réglementées, se livraient à des activités de prêts truffées de conflits d’intérêts qui les menèrent tout droit à la faillite et au renflouement par le contribuable, comme en Espagne vingt-cinq ans plus tard.

Le lobby bancaire obtint l’abolition du Glass Steagall Act en 1999, accompagnée de nombreuses fusions de grandes banques commerciales, banques d’investissement et compagnies d’assurances. Les conglomérats financiers en sont issus, et avec eux, le retour de conflits d’intérêts multiformes, dont la faillite de Worldcom est l’un des exemples les plus emblématiques ? : l’analyste financier de la banque produisait pour les investisseurs, dont il était le conseil, des rapports sur Worldcom.

Par ailleurs, la banque était l’un des prêteurs du groupe, accordait des prêts personnels à ses dirigeants, avait des positions de trading dans le titre Worldcom, finançait l’achat du titre par ses clients investisseurs, et avait dans son activité de gestion d’actifs une participation significative dans le groupe.

La crise des subprimes a révélé des conflits d’intérêts largement médiatisés, à l’origine de nombreux désastres, pour les acheteurs insolvables d’immobilier comme pour les investisseurs. À chaque étape de la fabrication du produit subprime se manifestait une indifférence absolue pour leurs intérêts. L’éthique des affaires avait disparu pour laisser la priorité au gain personnel.

Le phénomène n’est pas confiné aux États-Unis. Chacune des dernières années a apporté son lot d’enquêtes et d’amendes pour les grandes banques, européennes autant qu’américaines. C’est entre autres le cas de responsables d’activités qui se sont concertés pour manipuler les marchés au profit de leurs institutions et de leurs bonus, et au détriment de leurs clients. Un comble d’arrogance s’est manifesté dans l’affaire de la manipulation des cours de change, où les opérateurs ont continué leur collusion délictueuse tout en sachant qu’une enquête était en cours.

N’est-il pas grand temps de réfléchir à la refondation d’une industrie bancaire plus saine, susceptible de retrouver la pleine confiance de ses clients et l’estime du public ?? Il y va de la santé du monde financier et de l’économie tout entière. Seul un effort international étroitement concerté entre les dirigeants des banques – à qui il incombe de mener une mutation culturelle profonde –, les régulateurs et les gouvernements, pourra mener à bien cette difficile mais indispensable révolution.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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