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- Paysage d’hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux (1565), tableau de Pierre Bruegel l’ancien. Il faisait très froid au XVIe siècle, au point que pour traverser les rivières on marchait sur la glace.
Et si la révolte des gilets jaunes, et avec elle la remise en cause de la taxe sur le carburant, était l’occasion de prendre l’air ? Une petite pause pour prendre un peu de recul dans l’angoisse climatique... Depuis la publication du rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) le 6 octobre dernier, on n’osait même plus respirer de peur d’émettre du CO2...
Ce rapport postule que la température moyenne de l’atmosphère terrestre a été stable pendant une longue période « préindustrielle », et qu’elle a augmenté brutalement entre 1850 et aujourd’hui d’environ 1 °C à cause de l’activité industrielle humaine, qui entraîne des émissions de CO2. Si rien n’est fait, l’augmentation de la température pourrait donc atteindre, selon les prévisions du GIEC, au moins 1,5 °C entre 2030 et 2052.
Si le rapport pose comme impératif de rester sous ce seuil, il reconnaît que dans un contexte où, de fait, les émissions de CO2 continuent d’augmenter, ce sera très difficile. Pire : ces 1,5 °C contiendraient déjà en germe toute une série de catastrophes dignes des films d’Hollywood !
Autrement dit : nous n’aurions plus que quelques mois devant nous pour agir, de sorte à ce qu’à partir de 2020 nos émissions nettes de CO2 commencent à diminuer.
Tel est le panorama apocalyptique admis par « 97% des climatologues ». Un chiffre sorti d’on ne sait où, mais répété partout. N’étant pas experts nous-mêmes, nous sommes fortement incités à nous fier aveuglément au jugement de ceux qui sont plus compétents que nous. Telle est la…