Par Peter Martinson, de l’équipe scientifique du LaRouche PAC le 23 avril 2010.
En 1909, Max Planck commença une série de huit cours sur la thermodynamique en affirmant que la science est l’étude systématique des perceptions sensorielles, que nos concepts des principes fondamentaux tels que celui de force proviennent de nos sens, que le but de la science consiste simplement à « mettre en relation les perceptions sensorielles avec des lois fixes, ceci en accord avec l’expérience » dont ces lois doivent se rapprocher de plus en plus.
Ceci dit, il ajouta :
Eh bien, Mesdames, Messieurs, une telle approche n’a jamais contribué au moindre progrès de la physique.
Il peut être utile de relier les perceptions sensorielles les unes aux autres par des formules mathématiques et d’en tirer des conséquences logiques, mais ceci ne donnera jamais une nouvelle découverte de principe. La découverte de nouveaux principes de l’univers vient d’un monde différent de celui des perceptions sensorielles, mais néanmoins accessible à l’esprit humain.
Dans ces cours, Max Planck s’en prenait explicitement au mouvement positiviste. Depuis qu’il avait avancé l’hypothèse de l’existence du quantum d’action, ces « chemises brunes » irrationnelles affirmaient que la connaissance ne vient que de ce qui est mesurable. Et que si un processus s’avère non mesurable, il n’existe pas. Pour eux, le monde que Planck appelait le domaine de la créativité humaine, ne pouvait exister.
Le débat sur les principes régissant les phénomènes physiques et la possibilité de les connaître fait encore rage à ce jour et les positivistes…