La « victoire » des Verts aux récentes élections européennes, dopés par le climat, n’est pas tant celle de l’écologie que celle du pessimisme grandissant des Européens quant à la capacité de la politique traditionnelle à transformer le présent désastreux dans lequel ils vivent.
Cette vague verte européenne doit beaucoup cependant à l’opération Greta Thunberg, un pur produit de la manipulation des réseaux sociaux et des médias, utilisant ce triplé gagnant « émotions intenses, bêtise humaine et numérique », lancé à quelques mois des élections européennes.
Quoi de mieux pour rentrer dans la peau des électeurs qu’une autiste Asperger de 16 ans, totalement obsessive et sachant, de par sa maladie, se servir à merveille du langage [1], pour bien remuer la culpabilité chez ces adultes qui « n’ont pas su agir » et « laissent aux enfants une planète sans futur ». Le temps que ça durera, le propre d’une vague étant de retomber !
Faute de vision chez les autres, les adorateurs de Thomas Malthus (1766-1834) [2] et de l’apocalypse ont la porte grande ouverte pour imposer au plus grand nombre, non la volonté de lutter contre les pollutions qui existent ici et là, mais le rejet du progrès, la haine de notre espèce et du désir même de procréer, sans lequel toute espèce est vouée à sa fin.
Nous avons assisté ces derniers temps à la jonction des différents courants qui barbotent dans cette mare : écologistes opposés au progrès, ceux pour qui le travail humain est la cause du changement climatique et malthusiens prônant ouvertement la réduction drastique de la population humaine.
Des mouvements comme les GINKS (Green Inclination, No Kids : engagement vert, pas d’enfants), les André Buéno et autres Laura Noulhat ont tiré la conclusion de ces…