Envoyer, en utilisant la Lune comme tremplin, des femmes et des hommes sur Mars. Cette intention de revenir à une politique d’exploration spatiale digne de ce nom, intention clairement exprimée par le Président Trump, mérite notre respect et notre soutien (signez la pétition).
Rappelons que c’est contre une telle entreprise, qui à terme devra permettre d’étendre l’activité de l’homme (et du vivant) au-delà du monde fatalement limité de l’enveloppe terrestre, que fut lancé, dès les années 1970, le « paradigme » pessimiste et destructeur d’une écologie anti-humaine et irresponsable.
En effet, à peine quelques années après le succès de la mission Apollo 11 permettant à des hommes de poser pied sur la Lune en 1969, le fameux « Club de Rome », publiait son rapport Halte à la croissance ! sommant l’humanité de rester toute sa vie dans son berceau terrestre.
De toute évidence, une vieille oligarchie s’accrochant à ses privilèges moribonds ne supporte guère le retour d’une vision « prométhéenne » sortant notre espèce de sa domination.
Abstraction faite des intentions réelles et des imperfections nombreuses, la volonté américaine de retourner dans l’espace remet ce potentiel sur la table. A nous de garantir qu’il se réalise et devienne le premier pas vers ce dont nous manquons le plus actuellement : « l’entente, la détente et la coopération », c’est-à-dire un principe engendrant un avenir de prospérité partagé et une paix durable.
Or, y compris parmi ceux qui s’enthousiasment à l’idée d’en,voyer des êtres humains sur Mars via la Lune, peu comprennent ce que le scientifique visionnaire allemand Krafft Ehricke avait si bien saisi : l’exploration spatiale et l’extension de l’habitat humain hors de la sphère terrestre constituent rien de moins que « la…