Le nucléaire n’est pas une technologie donnée à un moment donné. Il s’agit de l’application continue de découvertes scientifiques nouvelles, créant une dynamique de production d’énergie supérieure aux précédentes en raison d’un flux de densité d’énergie beaucoup plus élevé par unité de surface et par opérateur, tout en assurant une sécurité quasi absolue.
Cette dynamique permet d’élever au rang de ressources ce qui n’était auparavant que des éléments inutiles.
Les réacteurs de la quatrième génération en sont une étape essentielle, qui convient particulièrement bien à des régions ayant des besoins immédiats mais plus modestes en énergie, pour garantir une source d’approvisionnement sûre, autonome et constante.
C’est en France le cas de la Bretagne, pour laquelle cet accès est le seul moyen de désenclavement et d’autonomie accrue. Nous engageons donc ici le débat sur ce qui représente – ici et maintenant – la source d’énergie ouvrant les portes du futur dans les meilleures conditions possibles.
Les déboires de l’EPR d’Areva en Finlande, en France et sur les marchés d’exportation comme les Emirats arabe unis (qui ont préféré le projet sud-coréen, mieux adapté à leurs besoins), la décision d’EDF de prolonger de dix ans la vie de ses 34 réacteurs de 900 mégawatts, les coupures d’électricité en Bretagne, tous ces éléments posent de manière urgente le besoin d’accélérer le passage aux réacteurs nucléaires de quatrième génération, à l’étude un peu partout dans le monde depuis une trentaine d’années déjà !
Les travaux du Forum international Génération IV de l’Agence internationale de l’énergie…