Par Sky Shields, Oyang Teng, Michelle Lerner, Cody Jones et Ben Deniston, de l’équipe scientifique du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche.
5 août 2010.
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- North American Water and Power Alliance (Alliance nord-américaine pour l’eau et l’énergie — NAWAPA).
Dans un certain sens, la crise actuelle n’est ni financière ni même physique. Il ne s’agit pas d’un manque de finances ou de ressources naturelles, mais d’une crise culturelle dont l’actuel président américain et son prédécesseur sont des symptômes.
Il est temps de comprendre que les racines du désastre se trouvent dans notre manière de penser, et d’en sortir de la seule manière possible : penser au futur de l’humanité et revenir aux racines culturelles et philosophiques de la véritable science de l’économie physique.
« Construire une infrastructure » ne revient pas simplement à disposer des objets nommés infrastructure dans une boîte vide appelée environnement. Il s’agit en fait de réorganiser l’espace-temps physique de la biosphère, en tant que système, en transformant et redirigeant les flux biogéniques [1] à travers la biosphère, lui permettant ainsi d’atteindre des niveaux de plus en plus élevés de densité de flux énergétique.
L’exemple le plus simple nous en est donné par l’introduction de l’agriculture et de l’élevage : les pommes, le maïs et le bétail que nous avons aujourd’hui sont très différents, et beaucoup plus efficaces en termes de densité énergétique, que leurs ancêtres primitifs.
La photosynthèse (Fig.1), qui transforme l’énergie diffuse du rayonnement solaire incident en énergie plus dense, sous forme de liaisons chimiques dans les végétaux, crée à la fois la cellulose, difficile à digérer, des tiges des plantes, et…