Une opposition sourde, venant de l’administration et de certains lobbies américains, fait face au désir indien de développer la filière nucléaire au thorium. Il sera intéressant dans la période à venir de suivre par quels organes de propagande cette interdiction larvée va prendre forme : est-ce par les mouvements écolos, de défense des droits de l’homme, des lobbies pétroliers proposant des tarifs attractifs, une déstabilisation interne comme vous pouvez en lire l’histoire de certains succès dans le livre « confessions d’un tueur à gage économique », et que Mme Gandhi à déjà subi ? Bref, il y a plusieurs manières de faire et certaines pourront l’être faites simultanément.
C’est à vous de garder l’œil sur l’affaire, comme M. LaRouche (voir ici et ici) et tous les amis de l’Inde le font.
Mais quel est l’intérêt de cette filière et quel avantage particulier l’Inde peut en tirer ?
Pour entretenir une réaction nucléaire de fission continue, il faut disposer de noyaux qui deviennent instables [1], quant ils reçoivent des neutrons. Parmi les éléments que la nature nous fourni, il y a l’uranium qui a cette caractéristique. Il existe aussi des noyaux artificiels qui ont cette propriété. Le plus connu est le plutonium, un déchet des réacteurs de première et deuxième génération. Son maniement est plus délicat car son instabilité est grande. Comme il est extrait des barres de combustibles usées ayant séjourné au cœur des réacteurs, il y a beaucoup de radioactivité dangereuse qui nécessite des usines très spécialisées et performantes.
Le thorium, lui est stable du point de vue nucléaire, et se présente comme un simple minerai. Par contre on peut le muter en uranium fissile dans le cœur des réacteurs. Vous faites ainsi ce que les alchimistes cherchaient à une époque en voulant transformer le…