Par Hector Rivas
Dans la série d’articles sur le thème de « l’homme ingénieur de la biosphère », nous publions ce texte adapté d’une vidéo diffusée par LPAC-TV, sur la façon dont l’homme a amélioré la production du maïs au point d’en faire un élément essentiel à sa survie. Depuis l’antiquité la plus reculée, ce sont les sociétés qui interdisent l’usure financière et incitent les hommes créateurs et producteurs, comme Sumer à ses débuts, qui ont permis à notre espèce d’améliorer sa maîtrise de l’univers.
Il nous appartient de faire en sorte que dans les siècles à venir, les générations futures aient de bonnes raisons d’appeler ce XXIe siècle « l’âge de Prométhée », parce qu’il aura été celui au cours duquel l’humanité aura entrepris les projets les plus ambitieux qu’elle ait jamais conçus : le lancement de ce vaste projet d’aménagement des cours d’eau du continent américain, connu sous le nom de North American Water and Power Alliance (NAWAPA, alliance nord-américaine pour l’eau et l’énergie), permettant d’irriguer les zones les plus arides des Etats-Unis et du Mexique, première pierre d’un système d’infrastructure international grâce auquel l’homme pourra transformer toute la biosphère. L’eau, le transport et l’énergie deviendront disponibles grâce aux transferts de ressources hydriques, à la construction de réseaux de transport à grande vitesse reliant les continents, notamment via un tunnel sous le détroit de Béring, et à une renaissance de l’énergie nucléaire civile au service du…