Par Benjamin Deniston, équipe de recherche scientifique du LPAC, Etats-Unis.
Bien que les données historiques et géologiques des variations du CO2 ne correspondent pas aux changements dans les températures, il existe des phénomènes à l’échelle du système solaire et de la galaxie qui permettent assez bien d’expliquer les changements climatiques.
Ce sont les variations de l’activité du Soleil, les caractéristiques du Système solaire, et la position changeante du Soleil dans la galaxie. Ceci peut être mis en évidence pour différentes échelles temporelles.
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- Fig. 1. Trois différents relevés de température au cours du siècle dernier montrent les mêmes tendances générales : réchauffement dans la première moitié du siècle, stagnation ou refroidissement des années 1940 aux années 1970, puis réchauffement jusqu’au tournant du siècle. Ces variations suivent les principaux changements de l’activité solaire, mesurée par la lumière solaire atteignant la Terre (irradiation solaire totale – TSI), mais ne suivent pas les variations des émissions de CO2.
A l’échelle du siècle écoulé, les variations de l’activité solaire sont corrélées avec celles de la température terrestre (qui diverge nettement de l’évolution des émissions de CO2).
Ceci s’observe sur des mesures de la température moyenne aux États-Unis, de la température moyenne en Arctique, ainsi que de la température moyenne globale, comparées aux changements de l’activité solaire.
Depuis environ 1900 la température a grimpé jusqu’au milieu du siècle – alors que les émissions de CO2 étaient relativement faibles, mais l’activité solaire était en croissance. Depuis les années 1940 jusqu’au milieu des années 1970, la température n’a pas vraiment bougé, elle a même baissé un peu – alors que l’activité solaire diminuait et que les émissions de CO2 augmentaient de…