Les propositions d’Al Gore, de Barack Obama ou d’autres Ségolène Royal en faveur de l’énergie solaire ont beau être très médiatiques, il n’en demeure qu’elles n’iront pas plus loin qu’une pollution vertement nocturne.
Car, en dépit des améliorations remarquables dans le taux de conversion de l’énergie solaire, des réalités scientifiques fixent irrémédiablement les limites de son potentiel.
Le solaire pourra servir comme énergie d’appoint dans des circonstances très précises, mais si l’humanité toute entière en faisait le socle de sa politique énergétique, elle disparaîtrait malgré tous les beaux discours ou les intentions apparemment généreuses.
Comme source de courant électrique, le problème principal de l’énergie solaire se résume au fait que le soleil ne fournit qu’un flux d’énergie de densité infime.
Mesuré en watt par mètre carré à la surface de la terre, elle est dans nos latitudes de 200 à 350W/m2. Même si toute l’énergie solaire ainsi captée pouvait être directement convertie, elle…