Par Yannick Caroff
Sommes-nous soumis à la nature ? La nature nous est-elle soumise ? Ou alors : la question est-elle mal posée ?
La vie s’est au fil du temps étendue, diversifiée. Elle a colonisé de plus en plus d’espaces. Des océans, le vivant s’est rendu progressivement maître des continents.
Les hommes, la sphère du pensant, se sont étendus géographiquement, développant en même temps leurs arts et leur habileté.
Nous sommes arrivés à une situation – et ce, si nous progressons, ce qui est avant tout un choix culturel – où la sphère du vivant est devenue dépendante de l’espèce humaine pour se développer hors des frontières de la Terre. Cette vie extra-terrestre, futur bond du vivant grâce à l’humanité, sera le fruit unique de la volonté humaine comprenant mieux sa tâche dans l’univers et ses principes générateurs.
Plus nous progressons dans notre connaissance du monde, moins nous sommes soumis aux aléas de la nature. Plus nous découvrons, plus notre pouvoir d’action rayonne sur terre et dans l’univers. Et plus nous prenons en mains le destin du monde.
Le regain et l’intensité des activités volcaniques et sismiques qui, au Japon, ont dépassé le maxima de l’échelle de Richter (9,0), nous ont brutalement rappelés à l’ordre : un nouveau défi se pose à l’humanité, congruent avec notre rôle dans l’univers. Ce défi nous interpelle sur nous-mêmes : si nous avions poursuivi l’élan de l’exploration spatiale lancé il y a plus de quarante ans, nous aurions pu prévenir bien à l’avance et l’évènement et son intensité. Il n’y a pas de fatalité dans cette histoire, mais dérapage culturel. Voilà donc une occasion à saisir pour la pensée humaine, une occasion de se refaire une santé !
Je vous propose ici de revisiter certaines des découvertes du…