Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire 24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire
AccueilDocuments de fondScience

Avec Marie Curie, l’énergie nucléaire, un phénomène naturel

Par Yannick Caroff

La France opère le choix de la transition énergétique verte. Cette transition énergétique et écologique adoptée par Nicolas Sarkozy et François Hollande est-elle, comme on nous le dit, respectueuse de la nature ? En retraçant les découvertes de Marie Curie, examinons plus précisément comment la nature agit. Grâce à ce guide de choix, observons la nature avec les yeux de l’esprit.

Si elle fut capable de jeter un regard cru sur la société et ses contemporains, jamais Marie Curie n’a cédé au pessimisme impuissant.

Objectivement, elle aurait pu y succomber. Huit ans après la mort de son mari Pierre, avec qui elle partageait une certaine idée de la science et de l’être humain, elle et sa famille, comme des millions d’autres, sont chahutés par ce qui sera « la grande boucherie ». De même, un an avant de mourir, en 1933, elle comprend que le monde est embarqué dans une nouvelle folie. Pourtant, jamais elle n’associera cette folie à la nature de l’être humain.

Pour elle, comme pour d’autres qui n’appartiennent plus au monde des vivants, c’est « l’esprit d’aventure » qui fait de l’être humain... un humain. Revivons à travers ses « joies de laboratoire » cet état d’esprit, qu’il nous irradie de sa beauté et nous offre un nouveau souffle dans cette grande bagarre pour la civilisation, ici et maintenant.

 L’action à distance

La découverte de la radioactivité (terme proposé par Marie Curie elle-même), effectuée en 1896 par Becquerel en tant que phénomène, est confirmée en tant que principe par la scientifique d’origine polonaise en 1899. Posons d’abord que le lieu le plus radioactif de France est le Limousin, non pas qu’il s’y trouve la plus grande concentration de centrales d’énergie atomique, mais par le fait de son sol et sous-sol granitique qui contient une quantité importante d’uranium, source naturelle de radiations, et dont les gaz de radons, un dérivé de l’uranium transformé naturellement (après six transformations), remontent à la surface. C’est à Paris, au laboratoire du Musée d’histoire naturelle que Becquerel (1852-1908) constate le phénomène de radioactivité sur un morceau d’uranium. Grâce à un appareillage unique de son mari (un dynamomètre piézoélectrique), Marie Curie (1867-1934) peut affiner la mesure d’intensité du rayonnement, qu’on ne voit pas, émis par le minerai d’uranium.

Une des plaques photographiques de Becquerel impressionnée, malgré le papier opaque à la lumière, par les rayons issus d’une des substances étudiées.
Une des plaques photographiques de Becquerel impressionnée, malgré le papier opaque à la lumière, par les rayons issus d’une des substances étudiées.

Ainsi débute-elle ses études sur « les rayons uraniques » constatés par Becquerel. Elle mesure l’intensité par l’effet ou la trace que laisse le phénomène radioactif, scrute l’impact du phénomène dans son environnement et le mesure. L’une des propriétés des minéraux naturellement radioactifs est de pouvoir électrifier (ioniser) l’air ambiant, et cela à très faible intensité.

L’appareil inventé par Pierre et son frère Paul pour mesurer les mini-courants électriques créés à la surface de certains cristaux, lorsque ceux-ci sont soumis à une force mécanique, affina les résultats des mesures d’intensité radioactive des morceaux de pechblende (roche contenant des minéraux d’uranium) étudiés par Marie Curie. Mais alors qu’elle pratique ses mesures, un « bug », un événement non conventionnel, apparaît : certains morceaux de pechblende (puis d’autres minerais) sont deux à quatre fois plus radioactifs que l’uranium.

Elle émet l’hypothèse que d’autres matières que l’uranium sont en jeu dans ces mesures. Ainsi, la découverte du radium, puis du polonium, est en marche et un nouveau chapitre sur la nature s’ouvre à nous, ce que déroule devant nos yeux Marie Curie dans sa thèse de 1903 sur les Recherches sur les substances radioactives.

 Nouvelle dimension

Grâce à ses découvertes, Marie conte une histoire nouvelle pour nous mais vieille comme la nuit des temps : celle des transformations de la matière et de son action à distance. Un constant changement apparaît alors à nos yeux ébahis devant un modeste caillou jusque-là innocent. A travers la lecture de ses écrits, on voit une véritable curiosité, un véritable émerveillement irradier la pensée de la scientifique. Tout au long des textes, au détour d’un paragraphe, à l’interstice d’un chapitre, à l’ombre d’un mot, quelque part au-delà du corps du texte, cette curiosité rigoureuse qui la caractérise pénètre l’esprit du lecteur qui prête l’oreille. Que ce soit dans sa thèse de 1903 présentée à la faculté des sciences de Paris ou dans son dernier exposé scientifique Les rayons alpha, bêta, gamma des corps radioactifs en relation avec la structure nucléaire de 1933, cet esprit de découverte et l’enthousiasme qui y est associé demeurent.

Dans sa thèse qui conclut quatre ans de travaux scientifiques, opérés dans des conditions matérielles insuffisantes, Marie Curie met en évidence l’action du rayonnement des minéraux et minerais étudiés : action sur les plaques photographiques, ionisation de l’air, fluorescence de certaines substances. Elle nous montre que la radioactivité a des conséquences sur l’environnement extérieur, faisant que de la matière influe à distance sur d’autres matières.

Dans le quatrième chapitre de sa thèse, elle évoque une « communication entre la matière » , la radioactivité induite. Certaines matières inactives deviennent actives et phosphorescentes au contact de la matière active. Par exemple, elle enferme des gaz radioactifs (gaz provenant d’un sel de radium) dans un tube de verre. Le verre « s’active » et pendant près d’un mois, le tube de verre reste luminescent ! Elle se pose alors la question de ce que cela implique dans l’histoire de la formation de la Terre, dans l’histoire géologique longue où des matières naturellement inactives ont cohabité avec des matières actives . « Il y a lieu de se demander jusqu’à quel degré la radioactivité induite atomique affecte la nature chimique [des matières inactives], soit d’une façon passagère soit d’une façon durable. »

Au chapitre 3, intitulé Rayonnements des nouvelles substances , elle s’amuse à tester l’action à distance d’un sel de radium fortement radioactif. Placé sur une table, sous une cloche de plomb, le sel de radium va pouvoir exprimer son pouvoir de rendre fluorescentes certaines substances comme le platinocyanure de baryum utilisé sur un écran dans l’expérience citée. On place entre le sel et l’écran des obstacles tels un être humain, un écran d’aluminium, un écran de papier, du verre... et on recule au fur et à mesure l’écran, l’éloignant de la source irradiante. On enlève la cloche de plomb et on chronomètre le temps nécessaire au sel pour activer l’écran de platinocyanure de baryum, qui deviendra au bout d’un moment fluorescent. Un sel de radium de 10 g peut agir jusqu’à 2 mètres de distance. Un sel de radium posé simplement sur un morceau de papier fin jaunit puis brunit rapidement la feuille de papier ; en le maintenant ainsi plusieurs heures, le papier se fragilise puis s’effrite. Selon les matériaux utilisés dans les expériences, le matériau irradié devient blanc, vert, rouge, bleu, jaune, brun, gris, violet...

 N’est permanent que le changement

Dans son écrit sur les Rayons alpha, bêta, gamma , Marie Curie va au fond des choses. Elle confirme d’emblée que les trois types de rayonnements que l’on a observés dès le début de la découverte de la radioactivité, les rayons alpha, bêta, gamma, ainsi classés par leur vitesse d’émission qui a pour conséquence leur taux de pénétration dans la matière, ces trois rayonnements, dis-je, ont permis d’aborder « pour la première fois d’une manière concrète » le problème de la structure de l’atome... et d’ouvrir un nouveau champ : la physique nucléaire.

Nous avons déjà vu ces rayons dans le rôle de l’ionisation de l’air, de l’émission de chaleur, dans la fluorescence/phosphorescence des matériaux, dans la radioactivité induite... ici, Marie Curie nous amène dans l’invisible : la rencontre de ces rayonnements avec le noyau de l’atome. Sans entrer dans des détails trop techniques, retenons qu’elle nous montre que ces rayons issus de la transformation de l’atome deviennent, dans certaines circonstances, agents de transformation d’autres noyaux d’atomes ! L’atome est un événement de la matière organisé autour de certaines lois, dont celle qui définit la relation entre le noyau de l’atome et son « réseau » d’électrons « orbitant » autour. Jamais pour Marie (ni d’ailleurs pour Pierre) Curie, la nature n’est une chose fixe, immuable et éternelle, toujours ils gardent à l’esprit cette idée d’une transformation en continu.

Les premières découvertes de Marie sur la radioactivité remettent en cause l’idée d’une unité insécable et immuable. Au contraire, ça fourmille, ça gesticule, ça se transforme au plus profond de la matière. Elle évoque par exemple la réaction nucléaire provoquée par un neutron rencontrant un noyau d’azote qui donne : neutron + N14 (azote) = ? + B11 (Bore isotope 11 ou bore naturel). Sachant que l’azote est le numéro 7 dans la table périodique des éléments et le bore le numéro 5, comparez ce changement provoqué par le choc d’un neutron avec les transformations naturelles de l’uranium (numéro 92) vers le radon (numéro 86).

Vous voyez alors la table périodique des éléments d’un regard nouveau : la nature sautille d’éléments en éléments ; la transformation naturelle des éléments déplace l’élément de départ vers l’horizon hydrogène, premier élément de la table périodique. Dans le dernier point de son exposé scientifique, Marie nous montre qu’un véritable bouquet de réactions nucléaires a lieu en ce moment même sur Terre. Car en effet, « Les rayons cosmiques sont également capables de produire des transmutations ainsi qu’il résulte de recherches récentes de plusieurs auteurs. »  Ainsi une douche de rayons cosmiques plus ou moins denses arrose quotidiennement notre planète, créant des réactions nucléaires par millions.

Une douche de rayons cosmiques plus ou moins denses arrose quotidiennement notre planète, créant des réactions nucléaires par millions.
Une douche de rayons cosmiques plus ou moins denses arrose quotidiennement notre planète, créant des réactions nucléaires par millions.

 Un phénomène naturel ?

Cet observateur de la nature qui a l’incroyable capacité de voir au-delà de l’évidence des sens - l’être humain - doit-il se cantonner à rester un observateur ? Ou doit-il utiliser ce qu’il découvre pour transformer l’environnement extérieur ? La nature peut être vue comme un processus en transformation continue dont on ne soupçonne pas encore la vaste créativité. L’être humain lui aussi se transforme, mais il est son propre agent de transformation en faisant l’effort libre et créateur nécessaire et en organisant sa société autour de la reconnaissance de cet effort et de sa promotion. Ceci implique que l’être humain ne peut être considéré comme l’esclave ou le coopérateur de la nature, il partage avec elle une part de créativité, mais elle est volontaire chez l’humain. Cela a plusieurs implications scientifiques et culturelles.

De ce point de vue, le principe oligarchique qui pollue nos sociétés et dont l’escalade vers une troisième guerre mondiale incarne une menace existentielle pour la civilisation, est un phénomène non naturel et même anti-naturel. Il s’apparente à un esprit de possession qui veut accaparer le temps, les principes, la culture, l’espace, le monde, les hommes.

Mais revenons à Marie Curie :

Je suis de ceux qui pensent que la science a une grande beauté. Le scientifique est comme un enfant face à des phénomènes naturels inexpliqués. Nous ne devons pas croire que tout progrès scientifique se résume à des mécanismes, à des machines, des engrenages qui par ailleurs ont leur beauté propre […] mais il est avant tout défini par l’esprit d’aventure qui me paraît indéracinable et s’apparente à la curiosité.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • petite souris • 28/10/2012 - 21:35

    « l’esprit d’aventure » fait de l’être humain... un humain.
    Sans l’incertitude l’aventure n’existerait pas.
    La vie est une aventure, elle doit être sans cesse disputée à la mort. Albert Einstein
    La jeunesse est une victoire du goût de l’aventure sur l’amour du confort. Douglas MacArthur
    L’objectif de toute éducation devrait être de projeter chacun dans l’aventure d’une vie à découvrir, à orienter, à construire.

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Nucléaire : la quatrième génération, c’est déjà demain !
13 janvier 2010
Science
Nucléaire : la quatrième génération, c’est déjà demain !
Le projet MYRRHA : l’avenir de l’humanité passe par la transmutation des déchets nucléaires
17 octobre 2009
Science
Le projet MYRRHA : l’avenir de l’humanité passe par la transmutation des déchets nucléaires
Nucléaire : la peur de savoir
4 mai 2011
Analyses
Nucléaire : la peur de savoir

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard