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- Le politologue américain Gene Sharp, expert de la « résistance non-violente », opère à partir d’Oxford. Son manuel De la dictature à la démocratie (From Dictatorship to Democracy) sert de base pour les « révolutions de couleur », notamment les campagnes des mouvements Otpor en Serbie, Kmara en Géorgie, Pora en Ukraine, Kelkel au Kirghizistan et Zubr en Biélorussie.
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En 1812, il y a exactement deux siècles, la jeune République américaine et la Russie étaient menacées d’annihilation, au moment où les Britanniques débarquaient sur la côte Est des États-Unis pour brûler la nouvelle capitale, Washington D.C., et où les Russes se voyaient obligés de brûler Moscou pour empêcher l’avancée de Napoléon Bonaparte.
A l’époque, l’ambassadeur américain à Saint-Pétersbourg, John Quincy Adams, et son interlocuteur privilégié, le comte Nikolai Rumyantsev, ministre du Commerce, des Affaires étrangères et Chancelier du Tsar Alexandre Ier, cherchaient tous deux à conjuguer leurs efforts pour contrer le danger que représentaient l’Empire britannique et son jouet Napoléon.
Aujourd’hui, le nouvel ambassadeur américain Michael McFaul, envoyé à Moscou par un autre pantin britannique, Barack Obama, n’est au contraire qu’un idéologue, déployé par l’oligarchie britannique pour déstabiliser la Russie.
McFaul a lui-même exposé sa mission lors d’une entrevue en juin 2011 avec le site Slon.ru : « La plupart des observateurs de la Russie sont des diplomates, des spécialistes en matière de sécurité ou d’armement. Ou bien de la culture russe. Je ne suis rien de tout cela, je ne peux pas réciter Pouchkine par coeur. Je suis un spécialiste en démocratie, en mouvements anti-dictature, en révolutions. »
Au moment des manifestations associées…