Le Proche-Orient est au bord de provoquer un embrasement mondial, alors que les propositions de Lyndon et Helga Zepp-LaRouche, de Jacques Cheminade et de leurs amis pour cette région et, plus largement, pour l’Eurasie, auraient permis d’offrir à l’humanité une ère de paix et d’abondance inégalée.
Quelle culture politique aurait permis de faire cela ? Revenons un peu en arrière :
- 1965 : alors que la guerre contre le Vietnam, qu’il condamne, bat son plein, Charles de Gaulle confère à la France un rôle éminent, propre à son « génie national », dans l’organisation de la paix dans le monde par la « coopération internationale ».
- 1966 : dans son célèbre discours de Phnom Penh, il lance aux Etats-Unis un appel dramatique : renoncer à « une expédition lointaine », lui « préférer un arrangement international organisant la paix et le développement d’une importante région du monde », ne peut pas nuire à une grande puissance comme les Etats-Unis.
- 1967 : rencontre de Charles de Gaulle avec le pape Paul VI, qui vient de publier son encyclique Populorum Progressio, où il défend l’idée que « le développement économique est le nouveau nom de la paix ».
Que ces temps semblent lointains lorsqu’on voit la témérité de nos dirigeants politiques actuels, prêts à provoquer un conflit mondial en lançant des frappes contre une poudrière syrienne qu’ils ont eux-mêmes créée. Lorsque des incapables ont pris le pouvoir et menacent l’existence même de nos sociétés, nous avons le devoir de monter au front, inspirés et armés du meilleur de notre culture et histoire.
C’est l’approche adoptée depuis 40 ans par les amis de Solidarité & Progrès.