Par Auguste Dupin
Un gouffre béant se creuse entre le scandale qui fait sensation dans la presse américaine, impliquant les plus hautes instances du FBI, et les médias français et européens qui gardent soigneusement le silence à ce sujet et persistent dans leur mode anti-Trump.
A leurs yeux, Robert Mueller, le procureur spécial menant « l’enquête russe », demeure le « moine soldat », le chevalier blanc livrant un combat héroïque pour libérer le monde de ce fou, raciste, agent russe et misogyne de Donald Trump.
Le FBI, de mèche avec le Department of Justice (DOJ), la direction du Parti démocrate, les réseaux Obama-Clinton et des services secrets étrangers – en l’occurrence britanniques – sont accusés d’avoir fabriqué de toutes pièces le Russiagate, dans le but d’abord de faire élire Hillary Clinton, puis de provoquer la chute de la présidence Trump. Etonnant ? Pour comprendre, voici quelques éléments historiques.
Charles Bonaparte
C’est le 26 juillet 1908 que Charles Joseph Bonaparte, petit-neveu de Napoléon, crée le service qui deviendra par la suite le FBI. Fils d’une richissime américaine et diplômé d’Harvard, Charles Bonaparte ne fait pas dans la charité.
En 1884, il estime que « pour l’Etat, assurer l’instruction publique serait aussi ridicule que d’ouvrir des soupes populaires. » La modernité, il déteste. Il refuse d’ailleurs d’installer l’électricité chez lui et même de se déplacer en voiture automobile.
En 1906, il bénéficie d’une promotion du très impérialiste président américain Théodore Roosevelt qui le nomme Attorney général, c’est-à-dire ministre de la Justice. Chargé d’enquêter sur le crime organisé, il fait appel aux…