Le cours de l’histoire contemporaine n’est pas celui d’un long fleuve tranquille. L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, en ce jour d’automne 1963 à Dallas, a été un tournant brutal de la politique américaine et un changement de paradigme pour le monde. Impossible de comprendre la dérive de l’hyper-puissance américaine ou les raisons de la crise financière qui nous frappe, sans éclaircir les zones d’ombre qui demeurent sur cet événement. Pour ce faire, il nous a semblé essentiel de vous présenter une version résumée d’un entretien accordé par Neil Gallagher [1], proche collaborateur et ami de John Kennedy, à nos amis américains du LaRouche PAC [2], et d’un article d’Anton Chaitkin paru dans le magazine Executive Intelligence Review [3].
Cet article fait partie de notre dossier spécial JFK
C’étaient Hoover et Dulles
22 novembre 1963 : la nouvelle de l’assassinat du président américain foudroyait le monde. « J’étais convaincu que s’il s’agissait d’une conspiration, alors seul le groupe de J. Edgar Hoover avait pu l’organiser » , affirme l’ancien député démocrate Neil Gallagher.
Hoover haïssait les Kennedy. Directeur du FBI depuis 37 ans, il exerçait une véritable terreur sur le peuple américain et sur ces élus, à travers les mises sous écoute, les persécutions et le chantage.
Pour Gallagher, la thèse officielle du tireur…