Fin septembre, début octobre, deux journaux distribués sur les campus de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et de l’université de Boston ont publié des articles calomnieux à l’encontre du mouvement des Jeunes Larouchistes (LYM), le qualifiant de « secte politique ». Leur parution coïncidait avec des signes indiquant une réactivation du « salon anti-LaRouche » mis sur pied il y a plus de vingt ans par des cercles de Wall Street associés à John Train.
En enquêtant sur l’origine des calomnies publiées à Los Angeles et à Boston, notre confrère Executive Intelligence Review a débusqué une opération de grande envergure des néo-conservateurs contre la liberté d’expression et l’activisme politique, remontant tout droit à Lynne Cheney, l’épouse du vice-président américain Dick Cheney, qu’elle tient sous sa coupe. Mme Cheney présidait le National Endowment for the Humanities, un organisme fédéral de guerre culturelle, de 1986 à 1993, soit la période d’incubation de la plupart des organisations qui se posent aujourd’hui en « gendarmes de la pensée ». Par la suite, elle créa l’ACTA (l’American Council of Trustees and Alumni), dont l’objectif consiste à purger les campus des adversaires de la Révolution conservatrice (voir encadré).
Ce…