Cet article fait partie de notre dossier Jaurès-Roosevelt-de Gaulle, c’est maintenant !
Ecrire aujourd’hui sur Charles de Gaulle et Franklin Roosevelt serait un exercice vain s’il consistait à peser laborieusement leurs désaccords. Se pencher sur la raison d’être de leur engagement est au contraire essentiel pour inspirer ce que nous devons faire, ici et maintenant, face à la défaillance de nos dirigeants et de nos responsables. Leur part commune, outre leur combat contre des régimes qui prétendaient asservir les consciences humaines, est d’avoir identifié la force latente de leur peuple pour la faire passer à l’action, sans se conformer aux règles ni aux traditions établies. C’est pourquoi ils sont plus vivants que les gestionnaires de crise et les complices de politiques destructrices qui exercent le pouvoir aujourd’hui.
Organisateurs de la victoire
Jamais de Gaulle ni Roosevelt n’envisagèrent la possibilité d’une défaite, jamais une adaptation aux circonstances. Ce sont eux qui ont déterminé, par leur action, l’environnement dans lequel ils opéraient pour parvenir à la victoire : victoire contre la dépression économique, victoire militaire contre le nazisme. Cette part commune est plus importante que tout le reste.
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- Le 16 juin 1933, après trois mois d’un combat féroce, Franklin Roosevelt promulgue la loi Glass-Steagall et terrasse Wall Street. A la Libération, de Gaulle et le CNR mettront aussi en application la stricte séparation bancaire, prélude aux Trente glorieuses.
Roosevelt…