Lyndon LaRouche dénonce depuis un certain temps la toute puissance du groupe bancaire Inter-Alpha. Ce groupe qui, par effet de levier, contrôlerait actuellement une partie très importante de la force de frappe des marchés financiers, a joué un rôle clé dans le démantèlement du système de Bretton Woods en 1971, puis dans la formation de l’ordre qui l’a remplacé en rétablissant la prééminence de la Cité de Londres comme première place financière du monde.
De quoi s’agit-il ? Fondé en 1971, alors que le système de Bretton Woods venait d’éclater, le Groupe Inter-Alpha était composé de six banques de dépôt : la Kredietbank (KBC) de Belgique, dont le PDG, Luc Wauters, a été l’élément moteur de la création du groupe (Ferdinand Collin, dont la famille contrôlait la Kredietbank, évoquait déjà en 1961 la nécessité d’une monnaie supranationale européenne), le Crédit Commercial de France (CCF), la Williams and Glyn’s Bank (WGB) anglaise, la Banco Ambrosiano italienne, la Nederlandsche Middenstandsbank (NMB) de Hollande et la Berliner Handelsgesellschaft/Frankfurter Bank (BHF) d’Allemagne.
Entre 1973 et 1985, c’est François Garelli, banquier et économiste français, qui fut secrétaire permanent et cheville ouvrière du groupe. A cette époque, M. Garelli avait les meilleures introductions auprès de l’oligarchie financière britannique. Au moment où le groupe se créait, il était le représentant sur le continent de deux établissements financiers qui nous amènent au cœur même de l’aristocratie anglaise la plus ancienne et la plus rance : la Martins Bank qui devait fusionner plus tard avec la Barclays, et la Williams and Glyn Bank qui fusionnerait bientôt avec la Royal…