La devise de l’US Army Corps of Engineers (USACE) est « Essayons », en français dans le texte. Cela provient du fait que son histoire commence lorsque, pendant la guerre révolutionnaire américaine, George Washington s’entoure d’ingénieurs français.
Mais son véritable point de départ est la création de l’Académie militaire de West Point. Dans l’article qui suit, écrit en 2004, une collaboratrice de LaRouche, Pamela Lowry, retraça l’origine de cette histoire.
Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, les puissances alliées d’Europe occupent Paris et rétablissent la monarchie des Bourbons. Les têtes couronnées poussent un soupir de soulagement en voyant les factions pro-américaines d’Europe détruites et réduites au silence par la Terreur et les guerres napoléoniennes.
Peu après, Sylvanus Thayer (1785-1872) (portrait ci-contre), surnommé le « père » de West Point, et William McRee (1788-1833), deux jeunes officiers de l’Armée américaine, sont envoyés à Paris pour s’imprégner des acquis scientifiques et technologiques développés par la faction républicaine française et les ramener aux États-Unis. Maintenant que l’Empire britannique peut détourner son attention de Napoléon et s’atteler à détruire une Amérique indépendante, il est en effet vital de renforcer les capacités militaires et industrielles des États-Unis.
Dès la fin de la guerre de 1812, les industries britanniques installées en Amérique baissent brutalement leurs prix afin de mettre à genoux les industries américaines. Il ne s’agit là que de la continuation de ce qu’ont connu les Américains pendant la période coloniale, lorsqu’il leur était interdit de construire des fonderies ou tout autre industrie susceptible de concurrencer la Grande-Bretagne. Pour développer ses capacités productives, industrielles et agricoles,…