Au vu de la situation économique financière et diplomatique du monde en 2007, nous jugeons que le discours du Président Sankara lors de la conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 29 juillet 1987, n’est pas un élément d’archive, mais une part intégrante du combat politique à mener aujourd’hui.
Il y a 20 ans jour pour jour, le Capitaine Thomas Sankara, président du Burkina Faso était assassiné avec la collaboration « passive » des intérêts néo-coloniaux français.
Vous pouvez visionner ici le discours de Thomas Sankara lors de la conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 29 juillet 1987. Il fut assassiné 3 mois plus tard par certains de ses « camarades » révolutionnaires, achetables et achetés par les puissances extérieures.
Sankara était un vrai révolutionnaire et patriote. C’était un marxiste catholique. Il oeuvrait au développement des capacités de production Burkinabaise plutôt que le libre échange, il a donné des terres aux agriculteurs, il a fait vacciner la population, il a fait rouler son gouvernement en R5 plutôt qu’en Mercedes, il a embauché des femmes dans les forces de sécurité,etc.. Puis, vous le verrez dans ce discours, il commence à organiser la souveraineté économique, non seulement du Burkina Faso, mais de tous les pays africains en défendant un moratoire sur la dette pour un système de nations fonctionnant dans leur intérêt mutuel.
Jacques Cheminade a présenté ce discours lors de la Conférence internationale de l’Institut Schiller les 15 et 16 septembre dernier à Kiedrich, Allemagne :
« Je veux maintenant vous…