Notre époque obsédée par l’instantanéité est myope. Elle croit avoir tout inventé et être l’aboutissement de tout et elle regarde le passé d’un œil au mieux condescendant.
(Jean Dion, journaliste et chroniqueur sportif québécois.)
Depuis la découverte du SARS-CoV-2, la gestion de la crise épidémique est au cœur de toutes les discussions, des instances du pouvoir ou du milieu scientifique jusqu’à une population noyée dans un flot d’information continue et contradictoire, médiatisée à outrance, tant par la presse officielle que par les réseaux sociaux.
Qui croire ? La vision au jour le jour de la situation suffit-elle à l’analyser ? Prendre de la hauteur, du recul face aux événements porterait sans doute les autorités et tout un chacun à mieux gérer cette situation historique.
Ces attaques épidémiques, il faut bien le dire, non seulement les autorités ne les ont pas vues venir, mais elles n’ont pas compris immédiatement leur gravité et leur impact de morbidité. Encore aujourd’hui, nous ne connaissons pas le nombre réel de décès et de contaminations dans le monde dus à ces pandémies.
Aussi devons-nous approfondir nos connaissances sur la gestion politique, économique et médicale…