The Hopkins Touch,
Harry Hopkins and the forging of the alliance to defeat Hitler
(en anglais)
David L. Roll, 2013.
A l’heure où Londres et Washington font tout pour empêcher que Russie, Etats-Unis et Chine s’entendent pour vaincre le terrorisme et s’associer autour de la dynamique de la Nouvelle Route de la soie, il est extrêmement utile de découvrir le combat inspirant de celui qui fut l’éminence grise de Roosevelt : Harry Hopkins.
On associe généralement, et à juste titre, le nom d’Harry Hopkins (rien à voir avec celui de l’Université John Hopkins) avec la mise en œuvre du « New Deal », cette grande politique de création d’emplois qui a permis aux Etats-Unis de sortir de la grande dépression des années 1930.
Soulignons ici le fait que le président Franklin Roosevelt, bien qu’il ait discuté avec la plupart des grands économistes de son époque, ne fit jamais appel à l’un d’entre eux pour mettre en œuvre sa politique anticrise.
C’est dans les années 1920, lorsque la précarité et la pauvreté explosent que FDR cherche, pour l’Etat de New York dont il est le gouverneur, quelqu’un pour administrer l’aide sociale. Les circonstances du moment font alors que le candidat de son choix renonce au poste tout en lui proposant un jeune travailleur social, spécialiste de la tuberculose ayant travaillé pour la Croix Rouge : Harry Hopkins. Originaire de l’Iowa, grand État agricole, ce dernier est le simple fils d’un vendeur ambulant d’attelages de chevaux. Débrouillard, il est connu pour son franc-parler incisif et son sens de l’humour décapant.
Après avoir fait sa connaissance, Roosevelt en fait son homme de confiance. Il lui confie les…