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- Depuis ses premiers contacts avec la politique, avant guerre dans les rangs des Croix-de-Feu puis à Vichy et dans la Résistance, il poursuit une ambition : être le premier.
Par Eduardo Garcia
En ces temps de grave crise politique et morale en France, de perte de repères et de démoralisation face aux défis que nous pose l’histoire, il est tout à fait normal d’aller puiser dans notre passé et dans l’histoire universelle, les moyens, les principes et les idées qui ont changé le cours des événements vers le meilleur, et les hommes et les femmes de caractère qui les ont portés. Car, ne pas connaître et comprendre le présent fait perdre le futur, mais ignorer le passé fait perdre le présent et le futur ensemble.
On serait naturellement attirés, en tant que patriotes républicains, par l’œuvre d’un Lazare Carnot, d’un Jean Jaurès ou d’un De Gaulle, pour ne citer que les plus illustres. Mais c’est vers d’autres figures que se tourne malheureusement la classe politique parisienne, notamment le Parti socialiste. Sans projet, sans leader et baignant complètement dans des calculs de positionnements électoralistes et carriéristes, c’est à François Mitterrand, symbole de la victoire et de l’arrivée des socialistes au pouvoir, que se réfèrent la plupart des socialistes aujourd’hui pour renouer avec les succès électoraux. Mais qu’en est-il vraiment du parcours, de la personnalité et de l’œuvre de François Mitterrand ? Peut-il vraiment être une figure d’inspiration pour faire face aux périls qui menacent aujourd’hui notre pays ?
Dans les lignes qui…