Lors de la campagne présidentielle de 2007, Jacques Cheminade nous a fait partager ou découvrir « l’un des quatre grands courants de l’humanisme engagé de notre pays » : la doctrine sociale de l’Eglise (ou christianisme social).
Les trois autres sont le socialisme républicain (Jean Jaurès et Charles Tillon), le radicalisme de progrès (Jean Zay et Jean Moulin) et le gaullisme patriote.
Ces quatre courants s’interconnectent et convergent de manière constante et croissante. Ils sont les vraies racines de la France universelle et portent en eux les bases de notre projet contre le fascisme financier de la renaissance politique à venir.
Dans l’une de ses dernières interventions, Jacques Cheminade a remis de l’avant trois encycliques spécifiques de l’église : Laborem exercens (Le travail humain), Veritatis splendor (La splendeur de la vérité) de Jean-Paul II, et Populorum Progressio (Sur le progrès des peuples) de Paul VI.
Sans peur de nous tromper, nous pouvons dire qu’une très grande majorité de la jeune génération ne connaît, ni d’Eve ni d’Adam, ce courant fondamental de notre histoire.
J’ai donc décidé de vous faire partager ma découverte de ces textes et de leur enseignement profond. C’est pourquoi, pour le plaisir de tous et pour le mien, je vous livre ici un récapitulatif sur ce courant religieux et politique méconnu. J’essaierai de vous montrer en quoi il est important de le faire revivre dans notre société, sans l’utiliser comme un outil politique pour séduire les milieux sociaux-chrétiens comme le font trop souvent nos hommes politiques, ni comme un masque vénitien que l’on se met devant le visage pour cacher nos carences morales et éviter toute introspection. Ce courant est avant tout une discontinuité morale dans l’histoire chrétienne de l’Europe et de la France.
C’est une avancée non négligeable de la pensée des institutions…