Les difficultés auxquelles se confronte aujourd’hui le port du Havre ne sont que le symptôme de la dérive de tout un système. Face au danger de voir la situation se dégrader, le candidat présidentiel Jacques Cheminade, dans une déclaration, a affirmé qu’il partageait la colère du Havre et reconnaissait la nécessité d’un effort conséquent d’investissement dans les infrastructures.
Et en guise de réponse au plan stratégique présenté par l’Union maritime et portuaire (UMEP) voici notre analyse et quelques pistes de solution.
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- Guillaume Gouffier, seigneur de Bonnivet, amiral de France, né probablement vers 1482, fut l’un des principaux conseillers de François Ier et ami de Léonard de Vinci.
- Crédit : Dessin de Jean Clouet
Alors qu’on s’apprête à célébrer ce 7 février le 500e anniversaire de la cité et du port du Havre, le premier port français pour les conteneurs craint « d’être rayé de la carte maritime mondiale » écrit Le Monde.
Dans ses vœux de nouvelle année, le maire LR du Havre Édouard Philippe, a rappelé qu’en 1517, François 1er était devant un choix cornélien : ériger « sa » nouvelle capitale à Romorantin ou répondre aux besoins géostratégiques de son époque en créant un port fortifié dans l’estuaire de la Seine ? S’il n’existe aucune preuve directe que Léonard de Vinci ait été dépêché pour fonder le Havre, c’est à son ami l’amiral Guillaume Gouffier de Bonnevet que le roi confie cette mission.
En tout cas, aujourd’hui, il y a péril en la demeure, martèle Michel Segain, le président de l’Union maritime et portuaire du Havre (UMEP), qui, le 5 janvier, a présenté son « plan stratégique à 2050 » pour éviter le naufrage. Et ce qu’il appelle un « véritable Plan Marshall » a été transmis pour…