Avec la crise argentine, le monde découvre (enfin) que le bras de fer éhonté engagé par les « fonds vautours » contre des pays victimes de la crise de la dette se joue avec la bénédiction des plus hautes instances juridiques de plusieurs pays occidentaux, en l’occurrence la Cour suprême des États-Unis.
Cette vérité ne fait que confirmer ce contre quoi l’économiste américain Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade en France avaient mis en garde depuis des décennies : à force de déréglementation financière, de privatisations, d’accords de libre-échange et de « dissolution » graduelle de la puissance publique voire l’existence même d’États-nations souverains, le monde retourne à l’enfer du XIXe siècle, lorsque les empires coloniaux, confrontées au refus de leurs victimes de payer des dettes qu’on leur avait imposées optaient pour « une politique de la canonnière » en envoyant leurs armées pour récupérer leur dû.
En vérité, les prédations des fonds vautours ne sont qu’une caricature de ce qui deviendra la pratique courante si jamais le TAFTA/TTIP est mis en place.
La bonne nouvelle, c’est qu’avec le précédent de la « doctrine Drago », l’histoire nous offre un exemple inspirant pour combattre ce retour des démons du passé.
Napoléon III et la guerre contre le Mexique
Pour rafraîchir les mémoires, il n’est pas inutile…